L’an 2008 met en scène une collection d’archétypes de la mondialisation : le consommateur insouciant, la sociale dumper chinoise, le défricheur amazonien, le voleur de plaques d’égout, la tuvaluane inondée, le surendetté américain, le trader inconséquent, la veuve écossaise, etc. Tous ces personnages, à la fois dérisoires et emblématiques, vont s’interpeller mutuellement, s’accuser des maux qu’ils subissent et s’excuser pour les dommages qu’ils provoquent. Des bureaux de La City aux usines du Guangdong, des marchés de Lagos aux villas de Beverly Hills, ce chassé-croisé picaresque va peu à peu dessiner la folle escalade de l’économie mondialisée.