Ses yeux noisettes comme de grosses billes ont avalé Jean-Christophe Villard pour l'imprégner de sa souffrance et son regard restait figé une dernière fois sur lui. Il s'appelait Mao et s'était le chien de Jean-Christophe. Quand il est mort, Jean-Christophe a décidé de le ramener à la vie à travers un film fait de croquis animés d'un mouvement incessant et colorés par la grâce du chant d'un violoncelle.