D'après Edmond de Goncourt, Roger Richebé réalise un mélodrame aux couleurs du Second Empire, avec une prédilection pour les maisons closes puisque l'héroïne Elisa est une prostituée.
Le sujet de Goncourt évoque le déterminisme social qui semble devoir maintenir la jeune femme dans la condition sordide qui est la sienne depuis sa naissance. Se peut-il que l'apparition, tardive, de Serge Reggiani, en homme aveugle et courtois, soit la ...
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benoitparis
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2,5
Publiée le 11 avril 2009
Un mélo dans le milieu des maisons closes du Second empire. Une reconstitution historique de cinéma d'exploitation mais avec deux grands attraits : des formes opulentes et des dessous somptueux dans les scènes de bordel. Et les comédiens : Dany Carrel n'est pas seulement une très jolie fille, c'est une fine actrice. Et on a droit à un Serge Reggiani déjà très bon dans un personnage malheureux, presque autodestructeur.