Pas une parole, rien que des paysages, des musiques, des sons. Des naissances et des morts d'abeilles d'un érotisme étrange. Des visages d'hommes bouleversants de solitude mais aussi de sérénité. Voyageant de l'un à l'autre, un homme pose son regard sur eux. Il devient leur double. À la fin du voyage, l'homme est seul, définitivement seul, isolé au milieu d'une société organisée, travailleuse, cruelle, à l'image du monde des abeilles que nous montre le film.