Que reste-t-il aujourd'hui de la bataille d'Alger dans la mémoire collective ? Sans doute le souvenir d'une victoire militaire à peu près totale des paras de Massu et des "bérets rouges" de Bigeard sur le FLN. Mais aussi le souvenir d'une immense défaite politique et morale qui devait sceller le sort de l'Algérie française. Une défaite de l'honneur et de l'éthique qui révéla au grand jour la pratique de la torture par l'armée française.