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Synopsis
A travers images d'archives et témoignages des protagonistes, ce film revient sur l'émergence de la scène punk américaine dans les années 80, avec des groupes tels que Black Flag, Bad Brains ou Fugazi.
Doc très intéressant sur la culture Punk Hardcore des années 80-85 aux USA avec de nombreuses interview des monstres de l'époque et énormément d'images d'archive des concerts de par exemple Black Flag, SSD, Minor Threat, etc... Je n'y connaissait vraiment rien avant d'avoir vu ce documentaire donc je ne sais pas vraiment s'il retranscrit bien l'ambiance bestiale de cette contre-culture sous stéroïde mais ça y ressemble bien...
Un visiteur
4,0
Publiée le 24 mai 2011
Un film sur la naissance du punk hardcore? Pas possible! Et pourtant, c'est ce qu'a fait Paul Rachman. Et le résultat est très bon. Du Black Flag, du Gang Green, du Bad Brains, du TSOL ou du Adolescents, les gourmands seront servis! Alliant échantillons scéniques aux confessions plus ou moins saugrenues des partisans du hardcore, le film se concentre également sur la naissance du mouvement et les attentes qu'il engendra. Très pertinant.
American hardcore est le deuxième long métrage de Paul Rachman, auteur en 2000 d'un polar intitulé Four Dogs Playing Poker. Auparavant, il s'était fait nom en tant que réalisateur de clips, tournant des vidéos pour plusieurs groupes qui apparaissent à présent dans son documentaire (Bad Brains, Anthrax, Mission of Burma) mais aussi de fameux groupes de hard rock (Kiss) et de métal (Alice in Chains, Sepultura).
Rock en docs
American hardcore vient s'ajouter à la longue liste des "rockumentaires" réalisés ces dernières années : citons Metal : voyage au coeur de la bête, de Sam Dunn et Scott McFadyen, DIG! de Ondi Timoner ou encore les portraits signés par de grands cinéastes tels que No Direction Home : Bob Dylan de Martin Scorsese ou Neil Young : Heart of Gold de Jonathan Demme.
Blush, le punk sans fard
American Hardcore s'inspire du livre homonyme, paru en 2001, et signé par Steven Blush. Journaliste (à Interview, Spin ou Village Voice), DJ et organisateur de tournées, il a contribué à faire connaître le mouvement punk américain. Il a déclaré à propos du film : "C'est un film 100/ indépendant qui parle d'une sous-culture 100% indépendante".