Mohamed Bourouissa filme les « urban riders », ces cavaliers d’un quartier pauvre de Philadelphie, sortes de cow-boys urbains des temps modernes. Le film rend compte avec force de cette utopie à travers un club équestre associatif à vocation sociale qui accueille les jeunes du quartier et sert de refuge aux chevaux sauvés de l’abattoir. Fasciné par l’histoire de la représentation des cowboys noirs, il synthétise des questionnements récurrents : l’appropriation des territoires, le pouvoir, la transgression.