À l’aube des années 80, Arnold Schwarzenegger surgit sur les écrans hollywoodiens et sur les couvertures des magazines, suscitant une sidération unanime. Qui aurait pu deviner, alors, à quel destin étaient promis ce corps improbable, cet accent aberrant, ce nom imprononçable ? Personne, sinon lui, dont l’ambition démesurée avait germé tôt dans un petit village autrichien. Quarante ans plus tard, tout le monde arrive à prononcer "Schwarzenegger". Et plus personne ne s’étonne de l’avoir connu à la fois icône du bodybuilding, roi d’Hollywood, et gouverneur de Californie. Mais s’il nous est si familier, c’est peut-être aussi parce que l’époque a changé à son image. De l’Europe d’après-guerre à l’Amérique actuelle, le parcours d’Arnold Schwarzenegger est plus qu’une impressionnante success story. La fabrique d’Arnold Schwarzenegger propose de retracer la vie de ce mythe américain venu, comme le Terminator, nous annoncer le futur.