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    Sauve qui peut (la vie)
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    21 critiques spectateurs

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    No Quarter
    No Quarter

    4 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 octobre 2024
    Un film quasi expérimental, dont le propos nous échappe. La forme est assez imbuvable. Qu'il s'agisse des images, du son (montage volontairement décalé en avance ou en retard de phase) ou du montage (très perturbant). Au niveau des actrices et acteurs, seule Nathalie Baye s'en sort avec aisance et talent. Mais quelle purge!
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 375 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 février 2024
    Le Godard de cette période n'est déjà plus le trublion de "Pierrot le fou" et "A bout de souffle". Moins spontané, moins caustique, c'est un Godard sombre, artistiquement et intellectuellement, un Godard peu séduisant qui réalise "Sauve qui peut (la vie)".
    Le film déroute au début par son dessein indéfini puis déplait par son austérité esthétique et dialectique.
    Du style chaotique du cinéaste finit toutefois par se détacher le coeur du sujet: l'impossible, l'incompatible, selon Godard, relation homme-femme. C'est illustré dans un premier temps par les rapports brutaux et injurieux, entre Paul Godard (J.Dutronc) et sa maîtresse Denise (N.Baye). Dans le seconde partie du film -indépendante- spoiler: l'apparition d'Isabelle Huppert, interprétant une prostituée,
    porte le débat vers la sexualité dans un langage très cru, pornographique, auquel Godard, de retour au cinéma après ses années d'experiences vidéo, ne nous avait pas habitués.

    Si les invectives de Paul à l'endroit de Denise -qui le lui rend bien- mais aussi de son ex-femme et de sa fille ne donnent pas de l'homme, dans sa relation de couple ou de famille, une image flatteuse, comme s'il n'était pas à la hauteur, on verra que le genre masculin est, par la suite, spoiler: à travers les fréquentations de la prostituée Isabelle,
    encore plus éreinté. spoiler: Où les hommes, mus par des fantasmes pervers, réduisent la femme au rôle d'esclave sexuelle humiliée.

    Cette vision abrupte, entre excès et lucidité, ce constat volontiers provocateur et sévère confinent quasiment au désespoir. Le thème n'est pas indifférent mais la sécheresse du style et du ton, l'absence d'humour et de dérision rendent le film peu avenant, c'est le moins qu'on puisse dire.
    Jean-Charles Chauveau
    Jean-Charles Chauveau

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2023
    Un film sombre, lucide et impitoyable où Godard, avec une liberté de ton inédite, dévoile un monde sordide voire abject et les rapports d'oppression qui en découlent . Un brin pédant et narcissique peut-être, mais Godard nous offre quelques scènes subversives, fulgurantes et inoubliables !
    gamorreen
    gamorreen

    19 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 septembre 2023
    Vraiment raté. On dirait le film d'un étudiant en cinéma faisant un excercise et des essais... On s'ennuit profondément devant ces expérimentations de récit ou de mise en scène, ça donne un résultat pédant et très long à regarder. Si le film était signé de Tartanpion avec un casting d'inconnu, il aurait été oublié l'année même de sa sortie.
    nicolas diot
    nicolas diot

    20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2023
    À travers ce film, Godard dépeint notre appartenance au sexe au coeur de la société d'une main de maître
    Chilly M
    Chilly M

    33 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2023
    Ce film est sûrement l'œuvre la plus singulière de Godard avec une perf incroyable de Jacques Dutronc
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 219 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2023
    Ce retour à la production commerciale à la fin des années 70 est l'occasion pour Godard de se réinventer avec génie, tant sur le fond que sur la forme. Les rapports sociaux sont traités avec une grande lucidité, aussi bien dans le monde de l'entreprise que dans celui du sexe et on ressent tout le désarroi du cinéaste à-travers le personnage interprété par Dutronc, dont l'agressivité et l'indécision permanentes reflètent les états d'âme de l'auteur de "Masculin Féminin".
    Portrait saisissant d'une société dévorée par le fric, "Sauve qui peut (la vie" est une œuvre essentielle de cette fin de siècle.
    Humanity Patriot
    Humanity Patriot

    1 abonné 21 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 janvier 2022
    Une horreur: mal filme, mal dirige, des "slow motions" sans a propos, des dialogues inexistants, aucun synposis, un jeu d'acteurs teleguide, des deviances absolument inutiles. spoiler: En clair, un Godard qui se masturbe le citron pour ne rien sortir d'interessant. On dit ce film auto-biographique, alors c'est bel et bien le neant.
    you talkin to me
    you talkin to me

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2022
    C'est à la fois nul et très bien, comme pas mal de films de Godard. Des scènes franchement longues et inutiles où on a l'impression qu'il ne sait pas ce qu'il filme, et des scènes géniales que l'on ne trouverait dans aucun autre film (la scène de l'orgie, l'orchestre qui joue la B.O dans le garage à la fin du film). On se dit à certains moments qu'il faudrait pas grand chose pour que ça marche mieux, un peu plus de fluidité, un peu moins de scènes inutiles, des dialogues plus audibles et moins littéraires, enlever quelques ralentis (qui sont omniprésents), ne pas faire que Jacques Dutronc soit un père pédophile (ok peut-être que c'est pour dire qu'il est totalement décadent, mais c'est trop violent, on ne peut pas prendre ça à la légère comme ça - ou alors le pouvait-on vraiment à cette époque ? - perso ça me sort du film). Huppert est de loin ce qu'il y a de mieux dans le film, malheureusement elle n'arrive vraiment qu'au bout d'1 heure. Son personnage brille parce qu'il est simple, réaliste, blasé sans en faire trop, en d'autres termes il est juste, là où Dutronc et Baye (qui peuvent être de très bons acteurs par ailleurs) cabotinent. On sent que Godard ne sait pas vraiment ce qu'il veut leur faire dire, alors ça tourne en rond, mais avec le personnage de Huppert c'est limpide et très vrai. Devant ce genre de film on se prend tour à tour à haïr puis aimer Godard, puis le haïr de nouveau, etc. C'est un phénomène fréquent quand les films sont inégaux, on ne peut pas les apprécier sans en accepter l'imperfection foncière, sans les voir comme des essais, des expériences pleines de défauts et en même temps capables de fulgurances inouïes comme la scène du café dans Deux ou trois choses que je sais d'elle, celle des jeux de lumières avec les poèmes d'Eluard dans Alphaville, ou encore celle du supermarché dans Tout va bien... Tout ça donne une place étrange au spectateur, entre retrait et investissement spontané lors de scènes sublimes. On retrouve ici le même équilibre. Bien sûr il y a des chefs-d'œuvre, A bout de souffle, Le Mépris, Pierrot le Fou (et peut-être d'autres que je n'ai pas encore vu), qui ne souffrent de presque aucun défaut, où tout semble fluide et évident, mais dans l'ensemble aimer Godard c'est l'aimer malgré lui, et on ne peut rien changer à ça - il faut le voir tel qu'il est, et surtout ne pas le glorifier, ni l'oublier, ne pas le prendre pour l'alpha et l'omega du cinéma (il y a bien d'autres réalisateurs d'exceptions et beaucoup moins malaimables) mais ne pas commencer non plus à ne pas le prendre au sérieux et à croire qu'on peut écrire une histoire du cinéma en oubliant son nom.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2023
    Le plus souvent, le cinéma de Jean-Luc Godard constitue une épreuve expérimentale pour les yeux, les oreilles et le cerveau. Avec « Sauve qui peut (la vie) » sorti en 1980, on ne s’écarte pas du concept. Bien au contraire, l’auteur y déploie un génie rarement atteint. A l’exception de l’interprétation d’Isabelle Huppert, voire de la participation bien fade de Nathalie Baye et Jacques Dutronc, il n’y a pas grand-chose à retenir. Finalement, ce sont les scènes les plus obscènes et vulgaires qui sauvent le film du naufrage absolu. Bref, pour la soi-disant description d’une société qui broie les aspirations des êtres humains on repassera !
    Acidus
    Acidus

    720 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 mars 2020
    Ma connaissance du cinéma de Godard se limite à ses réalisations des années 60. A l'instar de ses confrères de la Nouvelle Vague, c'est un cinéma que j'exècre pour son pédantisme et sa suffisance. Il n'éveille que de l'ennui chez moi. En ce sens, "Sauve qui peut (la vie)" ne change pas la donne. Le cinéma de Godard est toujours aussi prétentieux avec en prime un aspect expérimental complètement foireux ( exemple avec les passages en slow-motion) et une vulgarité gratuite. Certaines choses peuvent être sauvée mais sûrement pas ce film.
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 octobre 2013
    Moi qui d'habitude aime le cinéma expérimental et apprécie certains films de Godard, je n'ai pas du tout aimé ce "Sauve qui peut (la vie)". Volontairement vulgaire, lourdingue, idiot, incestueux voire pédophile, misogyne, ennuyeux au possible, ce film est une honte et à éviter! Même les acteurs présents ne le sauve pas. Au secours... Sauve qui peut!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 mars 2013
    Une étoile pour les acteurs ce qui est bien payé pour cette fumisterie.
    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2013
    Pour son retour au "vrai" cinéma, Godard signe un film en partie autobiographique mettant en scène Jacques Dutronc, Nathalie Baye et Isabelle Huppert. Si les expérimentations vidéo sont encore un peu présente, le film est bien plus classique et ouvre une nouvelle ère pour le cinéma de Godard. Les acteurs sont tous plutôt bon et la réalisation, sans renouer avec le style année 60 du réalisateur, mêle habilement classicisme et originalité Godardienne. Je recommande aussi le visionnage du scénario, montage vidéo faisant un lien entre ce film et les expérimentations de JLG. Au final, "Sauve qui peut" est un film charnière dans la carrière de Godard qui mérite toute l'attention des spectateurs tant celui-ci est réussi et tranche avec le travail des 10 années précédente.
    Jo D
    Jo D

    28 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    Pour un premier visionnage, je dois avouer que j'ai vécu une expérience assez rare et assez étonnante. Godard, pour son retour dans un cinema dit "commercial", a scindé son oeuvre en 4 temps distincts les uns des autres.
    La 1ère partie est longue et ennuyeuse, et je me suis même demandé ce que je faisais là. Mais j'ai bien fait de rester car par la suite l'ensemble était de bien meilleure facture, avec même 2-3 scènes qui ne sont pas prêtes de sortir de ma mémoire (dans le bureau notamment, vous voyez de laquelle je parle...). Un casting haut de gamme (Dutronc-Huppert-Baye), et un pari pour le moins risqué pour la jeune Isabelle Huppert, interprétant ici une prostitué volontairement vulgaire et très crue ! Mais à 26 ans à l'époque, son aura était déjà assez grande pour ne pas que ce rôle puisse la mettre en porte-à-faux pour la suite.
    Film qui est à voir pour son originalité, pour son audace, pour sa rareté, et puis parce que c'est Godard tout simplement !
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