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Un visiteur
0,5
Publiée le 31 août 2008
Même pour les amateurs de comédies optimistes à tendance cuculs comme moi, ce film est insupportable. Les personnages sont caricaturaux et agaçants, le scenario creux et simpliste, et les clichés lourds. Je ne comprends pas comment ce film a pu déclencher un tel enthousiasme.
Après Mickael Jackson, voici une nouvelle preuve que le syndrome de Peter Pan, s’il peut s’avérer amusant un court instant, devient affligeant quand il perdure. L’optimisme du personnage de Poppy qui s’acharne à voir dans chaque situation le côté « verre à moitié plein » est touchant les dix premières minutes du film, puis ses mimiques et son sourire figé finissent par lasser pour devenir carrément horripilants, exaspérants, épidermiquement insupportables au fur et à mesure que s’égrènent les interminables 118 minutes du film. Si au moins le scénario rééquilibrait le tout, ça passerait, mais que nenni, on assiste à une succession de saynètes décousues, inégales, sans intérêt (à part peut-être la leçon de flamenco qui prête à sourire…et encore, en se forçant). Personnage attachant, d’accord, mais sur un poteau et bâillonnée de surcroît pour ne plus avoir à subir son énervant tic facial qui consiste à se mordre, à la mode de Fernand Raynaud dans ses meilleurs sketchs, son petit bout de langue à chaque fois qu’elle pouffe de rire.
Ne nous voilons pas la face, "Be happy" n'est pas la méga bonne surprise de la rentrée comme a pu l'être en son temps "Little miss sunshine". J'ai longtemps hésité entre 2 et 3 étoiles. Le 3 l'a emporté car il faut bien dire que la prestation de Sally Hawkins est assez balèze et l'ambiance générale plutôt agréable. Pourtant, on est parfois énervé par cette bonne humeur un tantinet exagérée, et on est également déstabilisé par des plans qui ne sont pas tous raccords, ce qui est inexcusable pour un film de ce niveau. Toutefois, dans le choix un peu sombre des films proposés actuellement, Poppy et sa légèreté nous font prendre conscience que : NON LA VIE N'EST PAS JALONNÉES QUE DE DRAMES!! Et c'est pas si mal.
Une daube!!! Je sors du cinéma à l'instant, dégoûtée par cette cuculterie ... Le personnage de Poppy est insupportable, son rire et ses minauderies exaspérants, le scénario et les dialogues sont quasi inexistants, bref, c'est d'une mièvrerie affligeante. Déjà, la musique niaise du début annonçait la couleur: une heure 58 de bavardages inintéressants, de poncifs éculés, un vrai supplice en somme. J'apprends que l'actrice principale a reçu un prix d'interprétation: c'est moi qui mériterais une récompense pour avoir fait l'effort de rester dans la salle jusqu'à la fin de la projection!
Qui a comparé ce film à Amélie poulain? Horrible, on espère sortir au plus vite de la salle au bout de 10 minutes de film! Une héroine à l'inverse d'Amélie : hystérique, stupide, gamine, et surtout soûlante.... INSUPPORTABLE! Aucun intérêt et horripilant!!!!!!!
Où est passé l'excellent Mike Leigh de "Vera Drake" ? Le présent opus est totalement inconsistant, sans imagination, ni ambition, ni grâce, à l'exception d'une ou deux scènes (le cours de flamenco et le "pétage de plombs" de Scott - remarquable Eddie Marsan, le seul intérêt du film à mon sens), et il est surtout encombré jusqu'à la nausée par les hoquets de béatitude d'une Sally Hawkins totalement ridicule (comment a-t-elle pu être récompensée à Berlin ?...).
Une incursion de Mike Leigh dans le domaine de la comédie mérite d'être remarquée, surtout quand cette dernière est à classer avec les feelgood movies. Poppy est une jeune femme qui aime la vie, qui aime les gens, qui aime les imprévus, qui aime tout en quelque sorte. Le film nous raconte donc quelques évènements de sa vie sans qu'un réel élément perturbateur intervienne. Sally Hawkins est à elle seule une bonne raison de voir ce film. Energique, euphorique, pétillante, délirante, l'actrice interprète un personnage qui aurait pu ressembler à notre Amélie Poulain nationale si Leigh n'avait pas glisser dans son film un rôle assez sombre, celui d'un moniteur d'auto-école parano et assurèment mal dans sa peau qui posera beaucoup de problême à la jeune femme dans sa volonté de rester positive et de rendre les gens positifs. Poppy tente de changer les gens, de leur faire partager sa joie de vivre mais malheureusement, et c'est ça qui différencie "Be Happy" du film de Jeunet, ça ne marche pas à tout les coups. Pourtant, on ne s'aurait être insensible à cette philosophie de vie choisie par le personnage principal. Etre heureux, être malheureux, tout celà ne relève que du choix et à trop vouloir s'occuper des autres en essayant de les convertir à son bonheur, on finit parfois par être contaminé par leur malheur. "Be Happy" est une immense valse entre gens heureux et malheureux où seul les fous (à l'image du mendiant qui produit un drôle d'effet chez Poppy) ont le pouvoir de n'être ni l'un ni l'autre. La vie de Poppy es très riche car elle est opportuniste et charitable et ce que nous offre Leigh avec ce film, c'est un moyen de repartir du bon pied, un espoir qu'en prenant la vie du bon côté, tout ira mieux et qui si certaines personnes préfèrent rester dans leur nuage gris, aucun problême, ça ne nous empêchera pas d'avancer. Leigh réalise une comédie plaisante qui se paye le luxe d'avoir la possibilité de changer les moeurs grâce à son héroîne, aussi charmante qu'adorable.
"Be happy" est un film sympathique, touchant et plutôt drôle mais moins léger que prévu. L'actrice, Sally Hawkins, remplie à merveille son rôle, avec ses rires agaçant et ses mimiques loufoque. Dans l'ensemble, j'ai été déçue.
QUEL CALVAIRE ! On voudrait nous faire croire que le bonheur serait dans l'épuisante surenchère du rire forcé, niais, systématique et au fond pathologique. Ce personnage est plus inquiétant qu'heureux, sauf si le bonheur c'est "rire toutes les quinze secondes" comme les machines à rire des séries comiques ou dans les talk-shows télévisés.
Quant aux dialogues, ils sont ineptes et plats. Ah! la tirade sur les ravages de la play-station chez les enfants, entre copines au café : tout fout le camp, à mon époque on savait s'amuser, etc. C'est bien vrai ma bonne dame. Comme on ne sait pas trop comment conclure, on termine par trois niaiseries. La déclaration d'amour à "beaux-yeux" ? "Tu as de beaux yeux". Lui : "Merci". Quelle nouveauté ! Il l'invite chez elle, et lui dit en ouvrant la porte : "Bienvenue dans mon humble demeure." Gloups ! Et puis ce merveilleux moment, le matin, où elle le regarde tout amoureuse : on attend une jolie phrase, quelque chose enfin d'authentique et de vrai qui se dise entre eux... on attend... on attend... et... il ouvre le frigo. Quel effet de scène ! Tout le vide du film. Je passe sur la scène du fou, qui tombe comme un cheveu sur la soupe. "Qu'est-ce que je fais là, moi?" dit l'héroïne. Bingo !
Difficile de traduire Happy Go Lucky (être heureux rend chanceux) mais ce titre français me frustre. Mike Leigh suit la vie d'une institutrice anglaise pleine de joie de vivre (peut être un peu trop d'ailleurs) mais qui reste crédible malgré ses tics et son extravagance. Ce qui fascine le plus c'est sa rencontre avec Scott le moniteur auto-école, qu'elle déroute tant par son amabilité que par son optimisme. Si le film (par son titre) prend le parti de la lumière et de l'optimisme c'est aussi de désillusion et de frustration dont le film nous parle. Lors de leur leçon, la pertinence, l'intelligence de Poppy déroute Scott et la ligne qu'a choisi Mike Leigh est chaleureuse ce qui tranche avec son précédent Vera Drake et qui l'emmène plutôt du côté de Queenie in love.
Voir une brave fille aux dents de lapin ricaner comme une collégienne durant 1h50, c'est éprouvant ! Ce film n'a pas beaucoup d'intérêt, il est bancal. Que cette philosophie à la noix, " riez de tout et vous serez sauvés ! " soit considérée comme une merveilleuse transgression par tant de spectateurs béats en dit long sur la médiocrité de notre époque...
alors là je dis non! c'est pas possible...c'est pas possible de lire autant d'excellentes critiques pour un film qui est INSUPPORTABLE. Poppy n'est pas marrante, ni fraîche, ni positive, ni originale mais juste insupportable, hystérique, et fatigante. Passé le quart d'heure on comprend que le film n'évolura pas et là c'est le drame.. bref, on sort de là (à la fin de la projection avec un certain courage..)avec une barre au crâne et une résolution: PLUS JAMAIS.
Retour de vacances morose, factures plein la boîte aux lettres, ciel bas, rentrée, métro bondé... Je me suis rendue au cinéma pour me changer les idées et me suis retouvée plongée dans l'uinivers acidulé de Poppy, au fond semblable au mien, à celui de tout un chacun, l'euphorie en plus. L'art de Poppy c'est de tout prendre comme une chance, un cadeau, une raison d'être heureuse et ça lui réussi. Poppy on aimerait tous la connaître et lui ressembler. Sans être ni innocente ni passive elle surmonte le lot de désagréments quotidiens par une joie de vivre exacerbée, ça lui réussit, et à nous aussi. Un film à voir sans plus attendre, une dose de bonne humeur à avaler sans plus tarder.
POPPY VOTRE NOUVELLE MEILLEURE AMIE ! Quel bonheur ! Le cafard de la rentrée s'est dissipé. La salle était pleine, et tout le monde est sorti enchanté ! Ce film est à voir ABSOLUMENT Peut-être pas le meilleur Mike Leigh mais Sally Hawkins est formidable. Elle n'a vraiment pas volé son prix d'interprétation au Festival de Berlin 2008.