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    Une femme heureuse
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    33 critiques spectateurs

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    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2018
    C'est une histoire intéressante, émouvante mais on s'ennuie pas mal.
    C'est un drame féminin assez éprouvant, qui plombe le moral et qui est très lent.
    Cela dit, l'actrice principale est formidable dans ce rôle.
    Joce2012
    Joce2012

    210 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Enfin ce film m'explique ce que j'ai ressenti il y a 40 ans et dont je n'avais pas la réponse, le 6e sens, je me suis tellement culpabilisee ! merci, merci mais cela ne m'explique toujours pas comment on trouve le bonheur .... avec ou sans mari ? il manque toujours quelque chose .... il n'y a pas de bonheur parfait !
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2018
    Sa carrière dans le cinéma, le britannique Dominic Savage l’a commencée à l’âge de 13 ans, en 1975, avec Stanley Kubric : un petit rôle dans "Barry Lindon". En tant que réalisateur, il a surtout travaillé pour la télévision, que ce soit sur des documentaires ou des fictions. "Une femme heureuse" n’est en fait que son deuxième long métrage de fiction pour le cinéma. Dès l’écriture du scénario, il a travaillé avec Gemma Arterton, tête d’affiche et productrice du film.
    Avec "Une femme heureuse", le réalisateur britannique Dominic Savage nous introduit de façon presque documentaire dans l’intimité d’un couple en train de vivre des moments très compliqués. Avec beaucoup de vérité dans son approche et grâce à des comédien.ne.s au sommet de leur art, il montre combien il peut être difficile pour certaines femmes de se sentir libre tout en étant mariée. Il n’est pas exclu que "Une femme heureuse" puisse aider des couples à éviter l’implosion de leur relation en les poussant à discuter calmement de ce qu’ils ressentent, avant qu’il ne soit trop tard. Par ailleurs, et ce n’est pas rien, Une femme heureuse nous fait cadeau d’une des plus belles et des plus émouvantes scènes de drague que le cinéma nous ait offerte.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2018
    Tara a tout pour être heureuse : un mari aimant, deux bambins débordants de vie. Mais Tara s'ennuie. Tara étouffe. Cette jolie trentenaire, femme au foyer, ne supporte plus son mari, son égoïsme. Elle a beau chérir ses deux jeunes enfants, elle ne supporte plus leurs cris et la vie asservissante à laquelle ils la condamnent.
    Un beau jour, elle décide de fuir. Destination Paris où elle rêve de voir de visu "La Dame à la licorne". Escapade sans lendemain ou évasion définitive ?

    Filmer l'ennui n'est pas facile. "Une femme heureuse", dont le titre français, on l'aura compris, est une antiphrase, y réussit pourtant. C'est un mal insidieux, qui guette nos sociétés repues - et dont Wall-e par exemple rendait compte merveilleusement dans sa première demie-heure. "L'Ennui" de Moravia - porté à l'écran sans démériter par Cédric Kahn en 1998 - l'envisageait du point de vue masculin. L'ennui qui sourd des vies à moitié vides des femmes au foyer est un sujet souvent traité par la littérature (Emma Bovary, Anna Karenine, Effi Briest, Ariane Deume...) et au cinéma ("Belle de jour" avec Catherine Deneuve, "Loin du paradis" avec Julianne Moore, "Little Children" avec Kate Winslet, "La Vie domestique" avec Emmanuelle Devos...

    Une femme heureuse n'est pas un film spontanément sympathique. Plusieurs spectateurs ont d'ailleurs quitté la salle en cours de séance. Pendant sa première moitié, on y voit en très gros plan une femme qui pleure, broyée par une inexorable dépression. Pendant la seconde, on la suit prendre la poudre d'escampette à Paris dont même les façades lépreuses des immeubles haussmanniens du dixième arrondissement, au sortir de la gare du Nord, sont pour la Londonienne la promesse d'une renaissance. Jusqu'à un dénouement inattendu que je ne suis pas sûr d'avoir d'ailleurs totalement compris.

    Mais "Une femme heureuse" est portée par la grâce de son actrice principale qui a produit elle-même ce film. Gemma Arterton est de tous les plans. Depuis que je l'ai découverte dans "Tamara Drewe", je suis incapable de parler de ses films sans consacrer un long paragraphe à l'adoration suspecte que je lui voue. Son visage triste, sa lippe, son accent, tout en elle m'émeut. Et dans ce film plus que dans tous autres, parce qu'elle joue sans fard une femme désespérée, parce qu'elle refuse tout glamour, Gemma Arterton émeut.
    Marcel D
    Marcel D

    108 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 avril 2018
    Je ne suis pas habitué à mettre de si mauvaises notes, malgré le grand nombre de films que je vois (environ 150 par an). Mais ici, j'ai vite compris que les 1h45 allaient passer très difficilement, tant le film n'a rien à raconter. Un amoncellement de clichés et de situations univoques. On a bien compris que la femme au foyer s'ennuyait auprès de ce mari vraiment très rustre, qui ne pense qu'à lui, à sa carrière et à sa libido. On a bien compris que le rôle de mère était ingrat. Heureusement l'art et le charme parisien sont là. spoiler: Pour rencontrer un nouvel homme, autre version du goujat.
    Femme actuelle note à 5/5 : j'imagine que c'est dans l'air du temps, le portrait d'une femme qui se tait depuis trop longtemps... Mais bon, ça devient quand même plus que redondant.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 avril 2018
    Domininc Savage choisit de mettre en scène un sujet pas forcément simple à illustrer en images sans provoquer l’ennui du spectateur: la dépression d’une femme au foyer qui se morfond dans son quotidien et rêve d’ailleurs. Dans ce rôle pas facile, Gemma Arteton est parfaite et ne peut souffrir d’aucune critique dans son incarnation de la tristesse et d’un mal être propre à nos sociétés actuelles. Egalement productrice d’« Une femme heureuse », elle porte le film à bout de bras car il faut avouer que le cinéaste n’arrive pas à rendre passionnant son sujet et loupe complètement son long-métrage. Il parvient en effet davantage à créer la somnolence et le désintérêt du spectateur qu’une quelconque passion ou de l’empathie pour son personnage principal. S’il voulait que l’on ressente la même chose que Tara dans le film, effectivement il a tout bon, mais cela reste fort peu probable. On reste totalement en dehors du parcours de cette femme malheureuse et l’émotion n’arrive jamais ni à nous atteindre et encore moins à nous toucher. La grosse heure et demie que dure le film défile donc sous nos yeux de manière douloureuse sans que jamais rien ne vienne attiser ou réveiller notre attention.

    Savage s’emploie dans une première partie à nous montrer le quotidien triste et morose de cette femme mariée avec deux enfants, avec son beau train de vie en phase avec une certaine bourgeoisie. En tant que femme au foyer, on la voit répéter inlassablement les sempiternels mêmes actions chaque jour, des gestes et des activités qu’elle semble ne plus pouvoir supporter et que même le weekend ne vient plus embellir. Donc, pendant près d’une heure, on assiste à des plans fixes ou mobiles sur le visage d’Arteton, ses actions aussi peu intéressantes que de voir quelqu’un faire le ménage ou les courses et surtout pas très cinégéniques. Cela pour nous faire comprendre que Tara va mal et qu’elle s’ennuie. Comme s’il n’y avait pas d’autre moyen de rendre intéressant ce sujet pourtant pertinent. Il y a même certaines scènes qui sonnent un peu faux à cause de la réaction des personnages. Le basculement vers le point de non-retour apparaît également très mal négocié. Et quand il arrive, le fait de voir partir l’héroïne dans une parenthèse parisienne emplie de clichés et peu crédible finit d’achever le ratage complet d’« Une femme heureuse ». Véritable fausse note, ces vingt minutes annihilent tout espoir de rédemption pour un film au sujet contemporain très mal maîtrisé. Et la fin, quelque peu sibylline n’arrange rien… A voir vraiment si on est un fan inconditionnel de Gemma Arteton.

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    Charles R
    Charles R

    52 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mai 2018
    Il y a des films qui devraient se borner à leur première partie et se limiter ainsi à une durée de trois quarts d'heure. C'est exactement le cas de cette Madame Bovary version anglaise qui débute fort bien et s'achève très mal. Tara a, semble-t-il, tout pour être heureuse : un mari aimant, des enfants pleins de vie, une vie confortable... Oui, mais voilà, le mari est un gros balourd un peu trop exigeant sur l'oreiller et totalement inapte à discerner les choses de l'esprit, les enfants sont bien mignons mais peuvent devenir franchement insupportables et la vie que mène Tara a quelque chose d'étriqué qui ne lui convient plus. Alors, plutôt que de sombrer dans la dépression, une solution s'impose que le titre anglais du film exprime clairement : "The Escape". Jusqu'alors tout va bien : Gemma Arterton est filmée au plus près, quasiment auscultée par un cinéaste qui entend rendre compte des moindres battements de cœur de son héroïne. Et l'on est séduit par la grâce cinématographique, la légèreté et la mobilité de la caméra qui épie la jeune femme dans son quotidien le plus banal. Mais voilà que survient la deuxième partie. Changement de décor : après Londres et ses environs, voici Paris que Tara souhaite découvrir ne serait-ce que parce qu'elle vient de lire un ouvrage sur la Dame à la Licorne, la célèbre tapisserie médiévale exposée au musée de Cluny. C'est alors que le scénario verse dans le ridicule. On s'en voudrait de raconter l'épisode parisien, on se contentera de dire que tous les ingrédients de la romance fleur bleue y figurent. Avec pour point final une moralité : les hommes sont tous de tristes sires et se valent bien de quelque côté du Channel qu'ils se trouvent. Dommage : la caméra si élégante de Dominic Savage méritait un scénario plus subtil.
    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2018
    Portrait d'une femme au bord de l’implosion qui étouffe dans son rôle de mère de foyer et qui ne supporte plus cette routine quotidienne qui rythme sa vie. Tara a pourtant tout pour être heureuse avec une belle famille et un bon cadre de vie seulement, elle ne supporte plus le fait de vivre au service des autres et à besoin de reprendre gout à la vie et de vivre pour elle en faisant ce qu'elle aime. Cette vie de rêve sur le papier est en fait le cauchemar de Tara et Dominic Savage le montre bien. Quitte à ce que ce soit un peu redondant, le réalisateur nous fait vivre toutes ces situations désagréables qui se répètent sans cesse pour la jeune femme et évite ainsi qu'elle endosse le mauvais rôle lorsque vient le moment de prendre des décisions. Le réalisateur traite ce sujet avec délicatesse et sobriété. Il dresse un portrait touchant et attendrissant d'une femme à fleur de peau sur le point de craquer. Le récit n'est pas toujours convaincant, mais grâce à la justesse de la mise en scène et du traitement ainsi qu'à l'excellente performance de Gemma Arterton qui est attachante et touchante, le film, lui, fonctionne très bien et véhicule plein d'émotions.
    Padami N.
    Padami N.

    62 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2018
    beau film sur le couple ,la quête de soi du bonheur, l'ennui et le manque de désir. si un peu d'émotions surjouėes, et de scènes caricaturales.,mais on s'attache à cette femme de foyer en attente de quelque chose.
    zoupeurman
    zoupeurman

    13 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2018
    On s'attend à un film mielleux et larmoyant suivant tous les codes du genre et en fait, on est très agréablement surpris. Outre une Gemma Arterton splendide et déchirante dans l'ennui d'une vie, le scénario est plutôt bien ficelé malgré quelques erreurs (Ex: Jalil Lespert, vraie fausse note du film). On vous prend par le tripes et on vous entraîne dans cette suffocation que vit l'héroïne jusqu'au dénouement final, subtil, beau et tout aussi poignant.
    StudioCinePremiere
    StudioCinePremiere

    12 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2018
    une belle surprise. le titre est trompeur...et on est captivé par l histoire. superbe mise en scène, jeu d acteurs épatant, actrice sublime, j ai adoré...
    mmarie13
    mmarie13

    4 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2018
    Bof. Une femme heureuse retrace l’histoire d’une pauvre bourgeoise malheureuse. L’histoire est fade comme cette maison sans livre dans laquelle elle vit. Le seul moment intéressant vient de la superbe Marthe Keller qu’on prend toujours plaisir à voir
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 avril 2018
    Très beau film introspectif . Si vous cherchez de l'action ou de l'allégresse passez votre chemin car le thème est la dépression naissante d'une mère au foyer, son rejet d'une vie répétitive et peu valorisée (pourtant choisie), sa dépendance à un mari atteint de machisme voire de beaufitude, ses enfants en bas âge turbulents, l'ennui, le sentiment de vide et surtout celui d'impuissance à pouvoir s'en sortir. Une fugue improvisée peut elle être la solution ou le remède qui permettra de redémarrer ? Même si ce thème a déjà été abordé je crois ne l'avoir jamais trouvé aussi bien traité . J'ai aussi aimé l'hommage aux capitales Londres et Paris. Beaucoup y trouvent l'air irrespirable , alors qu'en réalité on y trouve une vraie respiration et un peu de liberté. Gemma Arterton assure (je ne l'avais pas aimée dans Gemma Bovery), cependant sa beauté est trop codée et trop figée (bouche et seins siliconés ?) .
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 mai 2018
    J’aime le titre de ce film. Ce film parle une femme au foyer qui n’est pas heureuse. Mais ce film s’appelle Une Femme Heureuse. Elle est une femme qui n’est pas heureuse à l’intérieur. Il y a une tapisserie dans le film “La Dame à la licorne�. Comme la dame dans la tapisserie, Tara déteste le monde physique représenté par les cinq sens, y compris le goût, l’ou�e, la vue, l’odorat et le toucher. Elle poursuit son propre monde spirituel. Je pense que quand une personne a un rêve, il doit encore faire de son mieux pour y arriver. Quel que soit le résultat final, nous avons également travaillé dur.
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2018
    Comment rendre compte de l'effondrement dépressif. Lorsque la vie dans laquelle on est engagé perd son sens, que le mari aimant ne sait plus comment "retenir" celle qui ne sait plus, celle pour qui le sens de la vie s'est dissipé, que faire ? Gemma Aterton est magnifique tout au long du film, c'est l'amour pour cette femme, qui transpire à l'écran. Elle incarne le courage d'affirmer son désespoir, mais ne plus pouvoir continuer n'est pas juste courageux. l'état dépressif n'est pas synonyme de lucidité. Certes, il y a du non sens dans l'existence humaine, mais lorsque c'est la seule donnée existentielle, qui envahit tout, alors les pulsions mortifères ont pris le pouvoir et il convient d'en trouver les points d'origine. Quel est, quels sont les meurtriers d'âme à l'oeuvre pour emmener quelqu'un sur la voie du désespoir ?
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