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    Une femme heureuse
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    33 critiques spectateurs

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    JEANRENE43
    JEANRENE43

    11 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2019
    "Une femme heureuse", quelle idée d'avoir donné ce titre français à ce film britannique dont le titre originel est "The escape" ? Une traduction fidèle, plus proche du thème du film, comme "Fuite" ou "Échappatoire", selon moi, aurait davantage convenu. Quelle idée de lui donner ce titre, car cette femme a tout pour être heureuse mais ne l'est pas ? Elle le dit et c'est particulièrement déroutant pour le mari. C'est une jolie femme la trentaine, mariée à un homme qui l'aime avec une belle situation professionnelle, mère de deux beaux enfants : une petite fille de six ans et un petit garçon de quatre ans environ. Mais cette femme qui s'occupe de son foyer, s'ennuie, la vie avec les enfants, trop répétitive et aussi usante. De même l'amour conjugal lui devient routinier. Beaucoup de femmes peuvent, en fait, l'envier. Elles travaillent souvent par nécessité et s'occupent comme Tara de leur foyer familial. Aussi me direz-vous, c'est banal, une situation hélas très répandue, situation vécue par nombre de femmes. Qu'apporte ce film pour sortir de la banalité ? J'ai beaucoup aimé et j'ai regretté que la salle soit presque vide. Il est à l'affiche du cinéma comme un film d'art et essais : peu de séances ce qui peut le desservir. C'est un beau et bon film qui mérite d'être vu - les deux acteurs principaux sont sublimes d'authenticité-. Il situe ou interroge sur la place de la femme à notre époque. A quelques jours de la journée mondiale de la femme, ce film magnifie, s'il le fallait, la place des femmes. Certes, elles donnent la vie, mais en réalité le bonheur des familles reposent essentiellement sur elles. Donc ne tombez pas dans l'embuscade de la programmation, ne vous privez pas de ce plaisir...
    virnoni
    virnoni

    95 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2018
    Gemma Arterton et Dominic Cooper sont le seul attrait de ce film qui se perd en route avec une 2ème partie sirupeuse et quelque peu improbable dans un Paris, une fois encore, idéalisé (c'était pourtant bien parti avec une arrivée à Gare du Nord, sans cacher la noirceur parfois de ce quartier). La 1ère partie dépeint parfaitement le conflit interne de cette héroïne bovarienne, qui pourrait se satisfaire de ce quotidien bien huilé et quelque peu planplan. On la voit lutter contre son ennui et la dépression qui prend rapidement le dessus sans que son mari ne sache quoi en faire, tout en essayant de se montrer présent et compréhensif. Dominic Cooper interprète là encore une fois un mari à fleur de peau, un homme perdu mais aimant, rustre parfois mais qui cherche à suivre sa femme. C'est ici d'ailleurs que le film séduit de prime abord, par les échanges et tentatives d'explication et de réconciliation du couple, magnifiquement filmé par des plans serrés qui traduisent bien la sensation d'étouffement de cette femme à bout. Grâce à l'interprétation tout en finesse et nuance de Gemma Arterton, on ressent vite de l'empathie pour sa détresse, comme envers son mari désarçonné. Le spectateur est au plus près du couple dans son délitement, conséquence de la dépression de cette femme qui ne semble plus pouvoir lutter et ne voit en son mari et ses enfants, que des obstacles à son épanouissement personnel, priorité à sa survie et qu'elle va tenter de retrouver à paris.
    C'est donc au cours de ce périple que nous perdons tout l’intérêt pour elle qui se montre alors totalement en marge. Si on comprend ce "voyage" et surtout sa fuite, le rendu n'est pas du tout crédible (elle rencontre en 2 jours un homme qui lui correspondrait en tout point comme par magie, et une femme qui l'accueille dans sa détresse et la conseille! Miracle Parisien ridicule).
    La fin intrigue et laisse autant perplexe que songeur. L'empathie pour cette femme s'est envolée avec !
    ffred
    ffred

    1 625 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Attiré uniquement par le casting, je ne savais pas de quoi cela parlait et je n’avais pas vu la bande-annonce. Risqué donc. Contre toute attente, je dois dire que j’ai beaucoup aimé. Une femme heureuse est le second long métrage du britannique Dominic Savage. Il fait preuve d’une belle maitrise dans sa mise en scène (même si j’aurais aimé un peu moins de caméra à l’épaule, j’ai failli avec la nausée, ça faisait longtemps...) et son scénario est écrit avec beaucoup de justesse, de tact et de sensibilité. Pas de violence, pas de misérabilisme. D’entrée, on éprouve une certaine empathie pour Tara, on la comprend. Tout comme les autres personnages. Ils ne sont pas jugés, même le mari (Dominic Cooper, très bien) complètement dépassé par les évènements. Personnellement, j’ai réussi un tant soit peu à m’identifier à chacun d’entre eux. Ils sont tous parfaitement interprétés par un casting très convaincant. Gemma Arteton trouve là son meilleur rôle. Aussi touchante que poignante, en un mot bouleversante, elle tient tout le film sur ses épaules. Espérons que sa carrière décolle enfin vraiment, avec plus de grands rôles comme celui-là. A noter qu’elle a aussi participé à l’écriture du film. Outre Dominic Cooper déjà cité, on retrouve avec plaisir les toujours impeccables Jalil Lespert, Frances Barber et Marthe Keller. Au final, un magnifique portrait, un film plutôt fort, au rythme plutôt lent, traversé par une mélancolie qui peut mettre mal à l’aise, auquel on repense longtemps après l’avoir vu. Une très belle surprise. Magnifique.
    Hotinhere
    Hotinhere

    504 abonnés 4 884 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2020
    Le burn out d'une mère de famille londonienne. Un drame intimiste poignant portée par le magnétisme de Gemma Arterton.
    traversay1
    traversay1

    3 403 abonnés 4 739 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2018
    Dans le CV de Dominic Savage figure un seul rôle d'acteur, enfant, dans le Barry Lyndon de Kubrick. 12 ans après son premier film en tant que réalisateur (Love Hate), il signe Une femme heureuse (The Escape), interprété et coproduit par Gemma Arterton. Autant dire d'emblée qu'on ne voit qu'elle à l'écran, ou presque, dans ce portrait de femme au foyer guettée par la dépression. La comédienne est formidable, le plus souvent sans maquillage, rendant palpable l'étouffement progressif de cette mère de famille qui n'en peut plus de sa vie routinière toute entière dévolue aux autres. Le film joue la carte du naturalisme, hormis dans sa deuxième partie, plus romanesque et pas très réussie, dans un Paris idéalisé. Cependant, en privilégiant un point de vue unique, celui de son héroïne, et en ne laissant guère au mari la chance d'exister, si ce n'est dans des scènes domestiques souvent suffocantes, le film se condamne à une vision étroite et monotone renforcée par une mise en scène qui privilégie les gros plans. On a beau adorer Gemma, la tristesse quasi constante d'Une femme heureuse et son atmosphère raréfiée ont pour conséquence d'assombrir fortement le moral du spectateur.
    Min S
    Min S

    55 abonnés 439 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2018
    C’est dur, pour une femme, pour un homme aussi, mais pour une femme être libre et mariée c’est contradictoire. Se sentir protégé c’est très agréable mais trop de sécurité c’est ennuyeux à mourir.
    Serge K
    Serge K

    13 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 août 2018
    Film qui se laisse voir, malgré des longueurs, et malgré que le sujet ait été maintes fois traité, dommage que le cinéaste ait décidé de filmer pratiquement qu’en gros plans, on finit pas vouloir pendre la camera pour voir ce qui se passe autour des scènes filmées de trop près...
    Eli B
    Eli B

    13 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mars 2020
    Le sujet est intéressant, burn out d'une mère au foyer qui a pourtant tout pour être heureuse comme le souligne sa mère aussi empathique qu'une huitre. C'est finement traité mais l'ennui s'est avéré contagieux pour moi.
    Quant à l'épisode parisien, je j'ai trouvé assez mièvre...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 août 2019
    Ayant beaucoup entendu parler de ce film (notamment sur le site Madmoizelle), je l'ai visionné il y a une semaine, contente de voir une œuvre proposant un portrait de femme sortant un peu des sentiers battus et des clichés habituels. De plus, la bande-annonce était alléchante.

    J'ai été déçue. Beaaaaaaaaaucoup de longueurs, de bavardages pas forcément utiles ou constructifs, de gros plans sur une femme qui fait ses courses, qui s'occupe de ses enfants, qui fait le ménage (on a tous une idée de ce que doit faire une femme au foyer de ses journées, je ne pense pas qu'il soit nécessaire de la filmer pendant 1h...). J'ai passé la première heure du film à me demander "Bon, c'est bien gentil tout ça, mais quand est-ce que l'intrigue démarre ?". Au final, l'escapade parisienne de l’héroïne occupe à peine un tiers du film... Alors que c'était censé être la clé de voûte de l'arc narratif ! Le dénouement, quant à lui, nous laisse sur notre faim, donnant davantage l'impression d'un "pétage de plombs" que d'une profonde remise en question.

    Il y aurait pourtant eu moyen de traiter cette thématique avec beaucoup plus de dynamisme, de panache et d'audace, en offrant au spectateur une vraie réflexion sur la condition féminine et plus particulièrement celle des femmes au foyer ! Vraiment dommage...
    Yuya Q.
    Yuya Q.

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2018
    À mon avis, les acteurs sont magnifiques.Je peux savoir ses émotions et ses idées par ses regards. Ils ont joué ces rôles naturellement. Mais je pense que ce film ne convient pas aux jeunes. Et la fin m'a fait sentir très déprimé.
    mindstyle
    mindstyle

    6 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2020
    L'agréable plastique de Gemma ATERTON ne parvient pas à porter à elle seule le propos de ce film qui dépeint les hommes comme des beaufs libidineux. Gemma pleure, Gemma est souvent muette, on ne sait pas trop de quoi au juste souffre Gemma qui a tout pour être heureuse. On aurait aimé une interrogation plus profonde sur ce qui a poussé Gemma à faire des enfants. Rien n'est expliqué, le spectateur doit deviner par lui-même ce qui traverse la tête de Gemma. Un film vide, à l'intention louable, mais qui sonne désespérément creux malgré la spontanéité des acteurs. Et la scène avec Jalil LESPERT, une vaste blague... Ou comment torpiller un film en accumulant les clichés.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 avril 2018
    Des intentions louables, un assez beau rendu atmosphérique des affects, mais un ensemble décevant, poussif, trop prévisible, étiré à l’excès, mollement féministe, traitant d’un sujet convenu et rebattu : la crise existentielle d’une jeune mère au foyer, Tara, interprétée avec finesse par la belle Gemma Arterton. Car oui, une fois de plus, le joli pavillon de banlieue s’avère être une prison dorée, le lieu où la « cellule familiale » se mue en cellule carcérale. De fait, les journées de Tara se suivent et se ressemblent, invariablement dédiées à l’accomplissement des tâches domestiques et à celui, non moins stoïque, des devoirs conjugaux : en effet, avec un époux fruste réclamant matin et soir son « petit coup », pourvoir au « repos du guerrier » n’est pas moins aliénant que de se consacrer jour après jour aux activités ménagères les plus répétitives. C’est même plus dégradant, et quelques scènes du film nous le font sentir avec force. Pourtant, c’est au mari que revient le beau rôle (« breadwinner »/papa cool qui lâche la bride), et c’est à lui que va la préférence des deux enfants du couple. Ainsi, les conditions sont réunies pour que Tara présente des signes de dépression et soit victime de ce syndrome jadis appelé « bovarysme », en référence à Emma Bovary, le personnage éponyme du roman de Flaubert. Mais derrière les symptômes, il y a bien sûr ici une envie légitime : celle de s’extraire du lit de renoncements et de souffrances qu’impose la vie sacrificielle de mère au foyer. Envie de fuite qui se paye d’un sentiment de culpabilité, et qui doit passer outre la morale « réaliste » distillée par l’entourage (ex. : « ce n’est qu’une phase, ça va passer », « la sécurité et le confort d’une vie réglée valent bien que l’on accepte d’abandonner une part de liberté », etc.). Tara est donc vouée au déchirement, à la contradiction sans issue autre que celle du « choix », avec ses éléments de deuil. Peut-être le film nous montre-il d’ailleurs le difficile processus de mort (au sens où la Tara-mère-au-foyer paraît à l’agonie) préludant à une seconde vie ? En tout cas, il a le mérite de nous faire sentir qu’aucune des deux options (rester, partir) ne peut épargner à Tara l’épreuve du deuil. De plus, bien qu’il soit sans surprises sur le plan scénaristique et carrément faiblard dans sa seconde partie (l’escapade parisienne), le film de Dominic Savage comporte de beaux passages où le mal-être de Tara est rendu comme contagieux par la puissance évocatrice des images et des sons : tout se passe alors comme si nous ressentions nous-mêmes la sarabande vertigineuse de ses tourments et de ses peines.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 juin 2018
    Une héroïne complément à bout et insatisfaite dans sa vie de mère de famille craque et envoie tout valser pour s’accorder du temps pour elle. Enfin. Elle revit. Un film réaliste qui montre particulièrement bien le mal être qu’une femme peut ressentir dans son couple quand elle s’oublie.
    laura c
    laura c

    7 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2019
    Ce film est tristement poignant... Il dépeint la vie d'une jeune mère au foyer qui s'ennuie profondément et qui en vient même à mépriser ce qu'elle aime... Tableau tellement réaliste d'une maman qu se cherche... Car oui, être mère n'est pas forcément inné et simple et cela peut faire preuve d'une soustraction totale à son être profond. Zéro effet spéciaux, quelques longueurs mais un film qui prend aux tripes et qui peut faire comprendre à certains la vraie (parfois triste) réalité des choses.
    Jean-Charles ECHARD
    Jean-Charles ECHARD

    1 abonné 177 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2021
    Drame familial sur l'usure du quotidien. Très bien joué, sensible, ce petit film anglais est une réussite
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