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    Fin d'automne
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    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 591 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2024
    A l’opposé du ton dramatique de « Crépuscule à Tokyo » tourné trois ans auparavant, « diamant noir » de la filmographie de Ozu, se situe cette « Fin d’automne », que l’on peut qualifier de comédie, voire de marivaudage. A partir de situations semblables à celle de films précédents (en particulier de « Printemps tardif » où l’annonce du mariage d’un parent solitaire va permettre celui de la fille), le cinéaste s’amuse et nous amuse, en multipliant les traits d’humour et les malentendus, inévitables quand la plupart des personnages s’attachent à gérer la vie sentimentale de leurs proches. Tout cela est traité avec délicatesse, sensibilité et intelligence, et c’est un vrai moment de plaisir…..
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2024
    Sorte de remake de "printemps tardif" (1949), à la différence du titre plus ancien , c'est Ici la fille qui ne veut pas se marier et quitter sa mère veuve.

    Parfois très drôle, en réalité tragique "fin d'automne" propose de nouveau un regard sur la tradition.

    C'est formidable, même si ce n'est pas le titre que je préfère du cinéaste. Setsuko Hara, occupe ici le rôle de la mère dans cet opus en couleurs, merveilleusement filmé.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2024
    Une comédie aigre-douce sympathique mais tirant en longueur dans laquelle (comme souvent chez Ozu) il s'agit de marier une jeune fille, portée par la fidèle troupe du maître japonais.
    Peuch Peuch
    Peuch Peuch

    2 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2024
    A trop vouloir faire le bonheur d'une mère et de sa fille, trois hommes mûrs se prennent les pieds dans le tatami.
    On retrouve dans "Fin d'Automne", quelques thèmes chers au réalisateur. L' impatience et l'abnégation des parents et de leur entourage à vouloir marier leur fille, et cette dernière bien décidée à prendre son temps. La culpabilité éprouvée par les personnes veuves à se remarier. La volonté d'émancipation des jeunes japonaises voulant rompre avec les codes et les règles de vie devenus trop archaïques.
    Style épuré. Intérieurs sobres où le moindre objet semble posé exactement à sa place. Dialogues riches. Quiproquos. Tensions contenues. Humour délicat. Petits bistrots. Cuisine japonaise. Saké.
    La troupe d'acteur, excellente, est toujours présente, même si Chishû Ryû n'occupe ici qu'un rôle subalterne.
    Chez Ozu, c'est un peu comme dans "Plus Belle la Vie". Mêmes histoires, mêmes acteurs, mêmes décors. La finesse, la légèreté, et le cinéma en plus.
    Et puis, quel bonheur de retrouver Setsuko Hara. Sa douceur et ses sourires faisant encore chavirer les hommes les plus hermétiques.
    En cette "Fin d'Automne", Ozu nous offre une nouvelle fois une chaude et subtile harmonie.
    ferdinand75
    ferdinand75

    546 abonnés 3 856 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Un film très fort qui inverse un peu le schéma habituel cher à Ozu, cette fois c’est une belle veuve qui vit seule avec sa fille. Mais son mari défunt faisait partie d’un groupe d’amis, et ceux-ci étaient tous amoureux de la veuve dans leur jeunesse. La jeune fille qui ne se songeait pas à quitter sa mère, si vite, est poussé par le groupe d’amis à se trouver un mari pour permettre à l’un d’entre eux d’épouser la veuve. Mais sa fille le prend très mal. Elle a pourtant un amoureux potentiel. Le rapport entre la mère et la fille se détériore, il est très intéressant, on bascule dans un domaine plus freudien que d’habitude, de rivalité , de manque de confiance, de rejet et de jalousie. La très belle Setsuko Hara est une mère exceptionnelle dévouée à sa fille, et qui vit avec le souvenir de son mari, le « piège » tendu par les amis , à la fois bienveillants mais très intéressés, est cruel , voir violent, une certaine domination machiste émerge, dans une vieille tradition japonaise . Elle se défend, comme elle peut. La meilleure amie de sa fille, elle-même indépendante, représentant le Japon moderne l’aidera à déjouer le complot. Les deux femmes partiront ensemble en weekend à la campagne, pour sceller leur entente, leur retrouvaille et leur destin, : sublime scène d’émotion et d’amour maternel. Un drame puissant, très original, mais tellement intemporel, il y a une vraie modernité dans le désir de libération de ces deux femmes, d’accès à leur autonomie , mais aussi un mouvement contradictoire qui les pousse inéluctablement dans des directions opposées.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    35 abonnés 2 335 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2024
    Le film reprend le thème du mariage arrangé qu'Ozu avait abordé deux ans plus tôt dans "Fleurs d'équinoxe". A ceci près qu'il ne s'agit plus de parents soucieux de trouver un mari bien comme il faut à leurs filles mais de trois amis qui se mèlent de vouloir remarier une jeune veuve, de qui ils étaient tous trois amoureux jadis, et de marier sa fille également.
    C'est le modèle patriarcal qu'égratigne ici Ozu, à travers trois quinquagénaires qui, dans une belle séquence de comédie seront remis à leur place par une jeune fille leur reprochant leurs manoeuvres. Car le film est une comédie, même si on y sent parfois l'amertume de son auteur.

    On retrouve dans "Fin d'automne" les fidèles comédiens du cinéaste, son compositeur attitré car la musique est omniprésente; on retrouve aussi les plans fixes splendides, géométriques et rectilignes, qui sont chacun une composition éléborée et auxquels la couleur donne une beauté supplémentaire. On est en pays de connaisance (notamment par la grande familiarité avec "Fleurs d'équinoxe") que ce soit sur un plan formel ou dans le contenu, essentiellement des scènes d'intérieur, avec détours fréquents vers un débit de boisson (péché mignon d'Ozu)! Et on ne compte plus les plans où le cinéaste pose dans le décor, comme un fétichisme, des bouteilles de bière ou des canettes de soda.
    L'ironie subtile d'Ozu, par rapport à ses personnages masculins qui sont sa génération, est la forme d'humour qui caractérise le film, car sa réalisation, toujours sur le même tempo, ne vise pas à la farce ou au vaudeville "à l'occidental" tel que le sujet pourrait l'y porter. La simplicité du récit permet en outre de s'immerger complètement dans la culture japonaise de l'après-guerre, et cela fait pleinement partie de l'intérêt que revêt le cinéma d'Ozu.
    Agnes L.
    Agnes L.

    165 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2023
    Ozu nous fait pénétrer dans la vie quotidienne des japonais et dans leur obsession du mariage. Ce qui est étonnant pour nous, occidentaux, c'est que les amis se transforment en conseillers matrimoniaux et se sentent comme investis d'une mission de marier célibataire et veuve. Le déroulement de l'histoire est lent, rien ne choque dans ce contexte paisible où tout se règle avec beaucoup de civilité. Un film clair où les relations entre mère et fille s'avèrent belles et transparentes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 décembre 2023
    Comme tous les film d'Ozu, celui-ci est particulier, toujours entremêlé de tradition et de modernité, mais cette fois ce sont les hommes qui complotent un arrangement en vu d'un mariage. Les quiproquos sont drôles et permettent de voir qu'il n'est pas facile de faire sans les autres. Cependant, la tradition revient avec cette quasi obligation pour une femme d'être mariée. En fait, tout en découle. Beaucoup de scène en entreprises, le respect entre plus vieux et chef, le rapport très délicat entre femmes et hommes, les manières de dire et de faire, c'est une leçon de sociologie à ciel ouvert. L'intérêt aussi c'est de revoir des personnages que l'on a déjà vu dans d'autres films d'Ozu. Une sorte de grande famille.
    sylvainlb
    sylvainlb

    15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2022
    fin d'automne, film d'ozu; celui-ci continue à filmer la mutation de la vie japonaise, et l'on voit se dessiner la nouvelle génération face à l'ancienne, à la tradition; c'est très reposant de voir cette ancienne génération vivre: cela donne l'impression qu'elle fait attention au moindre geste, à la moindre parole (toujours entourée de beaucoup de silence); c'est agréable et reposant de voir notamment les femmes japonaises traditionnelles se déplacer; elles sont chez elles souvent dans des sortes de chaussettes blanches et quand elles marchent, c'est à petit pas rapide où elles semblent dérouler tout leur pied, du talon aux orteils; de même les serveuses traditionnelles au restaurant: tous leurs gestes semblent "calculés", la place des objets, leur façon de les poser , de s'agenouiller, de saluer. Parallèlement nous voyons l'agitation grandir dans la nouvelle génération; bien sûr il ne s'agit pas de préférer un aspect plutôt qu'un autre, mais d'observer cette mutation. Et puis il y a l'émotion toujours très présente chez ozu et son humour et puis il y a bien sûr Setsuko Hara ( il est étonnant de voir chez ozu toujours les mêmes acteurs, les mêmes pièces, les mêmes lieux pour des films différents mais exprimant toujours les mêmes thèmes: comme des variations de ces mêmes thèmes: les relations entre les générations, les relations au sein des famille etc)
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2022
    Antépénultième film du Maitre ou la thématique autour de la confrontation du Japon traditionnel avec la modernité prends tout son sens à l’orée de ces années 60 , moment de bascule planétaire tant sur le plan artistique que sociétal. Beauté des cadrages bas en plans fixes,, richesse des plans, fluidité des champs-contrechamps. Encore une leçon de Cinéma.
    Romain Zambon
    Romain Zambon

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2022
    Antépénultième film du Maitre ou la thématique autour de la confrontation du Japon traditionnel avec la modernité prends tout son sens à l’orée de ces années 60 , moment de bascule planétaire tant sur le plan artistique que sociétal. Beauté des cadrages bas en plans fixes,, richesse des plans, fluidité des champs-contrechamps. Encore une leçon de Cinéma.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2020
    Le mariage est vraiment un deuil avant d’être un bonheur. C’est ce qu’on ressent ici encore.
    Le film alterne la comédie avec toute cette partie qui fait un peu agence matrimoniale et les hommes qui se disputent la mère puis la fin plus triste avec la séparation de la vie passée.
    Comme si la vie d’avant allait totalement être effacée. « Nous ne mangerons certainement plus jamais ensemble » ou le voyage testamentaire.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2021
    "Fin d'automne" est l'antépénultième film de Yasujiro Ozu qui mourra trois ans plus tard, à peine âgé de soixante ans. Toujours fidèle au cadre narratif et visuel très strict qu'il a façonné dès 1936 avec "Le fils unique", Ozu continue à observer l'évolution des mœurs familiales de son pays en proie à une profonde transformation depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Il reprend pour l'occasion le thème déjà exploré dans "Printemps tardif" (1949) du lien indéfectible qui unit un enfant avec son père ("Il était un père", "Printemps tardif") ou sa mère ("Fin d'automne") quand arrive le veuvage. Mais depuis "Fleurs d'équinoxe" en 1958 qui l'a vu adopter après de longues hésitations la couleur, le cinéma d'Ozu s'est teinté d'une légère pointe d'humour. C'est avec la réunion de trois vieux camarades pour célébrer le sixième anniversaire de la mort de Miwa, leur compagnon d'université que commence "Fin d'automne". Autour du traditionnel saké qui clôt la cérémonie, ils se mettent en tête de marier Ayako ( Yoko Tsukasa), la fille d' Akiko (Setsuko Hara), veuve de Miwa. La discussion dérive vite sur la beauté encore intacte d'Akiko dont étudiants ils ont tous été amoureux. Le trio reconstitué galvanisé par quelques grivoiseries ressurgies de l'évocation de leur jeunesse envolée, confond très vite ses propres intérêts avec ceux de la mère et de la fille, actant finalement que pour décider la plus jeune peu encline à quitter le nid douillet, il faudra convaincre la jolie veuve d'épouser l'un d'entre eux, veuf également. La démarche échafaudée en "chambre" va vite s'affronter à la résistance passive d'Akiko et à celle plus déterminée d'Ayako. Ozu tire parti du versant vaudevillesque de son scénario pour emprunter un ton primesautier souligné par la musique enjouée de Kojun Saito sans oublier de mettre le doigt sur le conflit générationnel autour de la tradition des mariages arrangés, symbole de prédominance du continuum social sur les aspirations individuelles. Les mœurs issues de l'accumulation des siècles cèdent peu à peu le pas sous la pression inexorable d'une modernité envahissant désormais chaque pan de la société comme Ozu le montre à intervalles réguliers à l'aide de ses célèbres plans fixes témoignant de la transformation du paysage urbain. La soumission aux plus anciens recule à pas lents mais réguliers comme le montre la scène où Yuriko (Mariko Okada), camarade de Ayako règle leur compte aux trois mâles dominant pour condamner leur comportement intrusif et autoritaire, les obligeant à battre en retraite. Les choses comme souvent chez Ozu finissent tranquillement par retrouver leur cours même si un peu dévié de sa trajectoire initiale. Après un mariage offrant des images somptueuses de la jeune Ayako resplendissante, le réalisateur conclut son film par la fin d'automne qui s'ouvre pour Akiko enfin rendue à sa sérénité mais aussi livrée à la solitude. Ayant vécu lui-même toute sa vie avec sa mère, Ozu est tout à son affaire pour traiter d'un sujet qu'il connait de l'intérieur et livrer un nouveau chef d'œuvre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2018
    Depuis le 1er août, dans plusieurs salles d'art et d'essai de Paris et de province, la rétrospective Ozu est l'occasion de voir ou de revoir quelques uns des meilleurs films du maître japonais. Leur accumulation produit le même effet que la lecture trop rapprochée des livres de Patrick Modiano : ils s'accumulent et se perdent dans nos souvenirs formant une masse aux contours indistincts.

    Il faut dire que Ozu - comme Modiano - ne nous aide guère. Ses films aux titres interchangeables sans lien avec leur contenu ("Printemps tardif", "Eté précoce", "Fin d'automne"...) sont joués avec la même troupe d'acteurs fidèles (Chishū Ryū dans le rôle du père, Setsuko Hara dans celui de la fille, Haruko Sugimura dans celui de la tante...) et explorent indéfiniment les mêmes sujets, comme autant de variations autour d'un même thème.

    Avec "Voyage à Tokyo", "Printemps tardif" est souvent présenté comme le chef d’œuvre d'Ozu. À raison. Car tous les éléments du cinéma du maître y sont poussés à un point de perfection jamais égalé.

    On a beaucoup parlé de son art de la mise en scène. Chaque plan, filmé à ras de tatami - Ozu s'était fait construire des pieds spéciaux pour pouvoir abaisser sa caméra au ras du sol - est soigneusement construit. Les arrières plans ne sont jamais rectilignes, mais offrent toujours de savantes lignes de fuite. Si les dialogues ne sont jamais ennuyeux, c'est parce que la façon de les filmer est originale : les champs-contrechamps les filment face caméra - alors que l'usage est de décaler la caméra de l'axe du regard des personnages. Assis sur un tatami, les personnages sont filmés de trois quarts dos. Étonnamment, ces postures artificielles donne une miraculeuse impression de naturel.

    Voilà pour la forme. Mais c'est le fond du cinéma d'Ozu qui bouleverse. Quoi de plus simple, de plus ténu que le sujet de "Printemps tardif" ? Un veuf vieillissant et aimant une fille unique qui tarde à se marier moins par manque de prétendants - elle est belle comme le jour - que par attachement à son père. Sublime sacrifice : le père feindra de se remarier pour convaincre sa fille de le quitter pour prendre époux. Le traitement n'est jamais languissant ; l'histoire nous surprend qui emprunte des voies qu'on n'attendait pas.

    Un chef d’œuvre... qu'Ozu répètera onze ans plus tard dans "Fin d'automne" en en modifiant légèrement le sujet. Ce n'est plus d'un veuf qu'il s'agit mais d'une veuve (interprétée cette fois ci par Setsuko Hara qui jouait le rôle de la fille dans "Printemps tardif") qui viendra lentement à bout des réticences de sa fille avec la complicité de trois amis de son défunt époux. Le ton est plus léger que dans "Printemps tardif", presque bouffon quand Ozu se moque des fausses espérances de l'un des amis qui espèrent épouser la mère. "Printemps tardif" se concluait par une scène d'anthologie : seul chez lui, sa fille mariée, Chishū Ryū pèle une pomme et sent s'abattre sur lui le poids de la solitude. On attendait Ozu et Setsko Hara au tournant onze ans plus tard. Qu'allaient ils inventer pour surpasser cette scène indépassable, pour lui être fidèle sans la singer ? Le résultat est d'une simplicité désarmante. Du grand art...
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 août 2018
    « Fin d’automne » est une œuvre magnifique d’Ozu, une des dernières, tournée en couleurs avec la stupéfiante maîtrise qui caractérise son approche. Humaniste et parsemé d’humour, c’est un portrait de femmes déterminées, luttant pour imposer leur volonté dans une société patriarcale.
    Face à elles, trois hommes aisés et convaincus de leur jugement apprennent à écouter et à prendre en considération le souhait de leurs égales trop longtemps négligé. Un film implacable.
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