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    La vie rêvée des anges
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    Akamaru
    Akamaru

    3 133 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2013
    Avec sa pléthore de prix aux Césars, "La vie rêvée des anges"(1998) fait désormais partie des œuvres qui ont marqué le cinéma français. Cela résulte de la conjonction de deux facteurs. Au réalisme social cru d'Erick Zonca qui décrit admirablement la précarité de la jeunesse de la fin des années 90,répond l'interprétation bouleversantes de deux jeunes actrices qui se livrent corps et âme. Natacha Régnier,blonde morose,semble se rebeller contre la société entière. Son personnage est ultra-fragile et colérique,même si l'on a beaucoup de mal à avoir de l'empathie pour elle. Elodie Bouchez,à l'inverse,incarne une routarde optimiste et débrouillarde,qui croque la vie avec ce qu'elle a. Elle est sensationnelle,et on attend encore des rôles du même acabit pour elle. Les deux amies de circonstance déambulent dans un Lille impersonnel,traînent avec des losers ou des parvenus. Elles se rencontrent à un atelier de couture,mais préfèrent se débrouiller autrement. Zonca capte avec une rare justesse de ton les injustices sociales,et la solidarité mise à l'épreuve devant le parcours personnel de chacune. Un film âpre,rude,mais le cœur sur la main.
    Juliette-Moins-Clyde
    Juliette-Moins-Clyde

    20 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 novembre 2010
    Un film qui reste gravé quelque part dans l'esprit, sans qu'on comprenne vraiment pourquoi, parce qu'il se rapproche de la vie, peut-être aussi parce qu'il a tout de réaliste. J'ai rarement été touchée à ce point par la dureté d'un film. La mise en scène de Zonca a quelque chose de brut, qui marque. Tout le long du film, c'est un cri silencieux, frustrant, destructeur, qui résonne contre les murs de cet appartement, décor du déclin de l'une, du malheur batailleur de l'autre. Il y a une telle rage dans le jeu de Natacha Régnier, que je ne connaissais pas (et j'ai d'ailleurs découvert une actrice sublime par sa sauvagerie, sa pureté de trait), et une telle force de combat, une telle naïveté, une telle gentillesse, dans l'interprétation d'Elodie Bouchez. J'ai trouvé ce couple d'actrice sublime. Un film mémorable, qui je le crois ne laisse pas indemne, mais avec toujours ce sens de la douceur,de la beauté, qui le rend moins douloureux qu'il ne devrait l'être.
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2014
    J'avais vu en 2008 "Julia" réalisé (avec l'immense Tilda Swinton) aux E-U par le très rare Zonca, et l'avais apprécié - succès d'estime (moins de 100.000 entrées en France). Mais n'avais jamais vu son césarisé (en 1999) "La Vie rêvée des Anges", réalisé 10 ans plus tôt, après quelques "courts" (la récompense lui assurait alors un score de près de 1.500.000 entrées). Lacune réparée, tardivement !
    Cette histoire scénarisée à 4 (dont Zonca lui-même) n'a en rien vieilli - elle aurait pu être filmée hier, dans le ton (simple et précis), et la forme. La brune "Isa" (Elodie Bouchez) et la blonde "Marie" (la Belge Natacha Régnier) voyaient leur déjà prometteuse carrière (Elodie Buchez avait même reçu un César du Meilleur Espoir féminin en 1995, pour "Les Roseaux sauvages" de Téchiné) décoller ici, avec le double Prix d'interprétation féminine au Cannes de l'année de sortie du film. Assurément mérité - elles sont époustouflantes (avec, pour moi, un petit degré de plus pour Elodie Bouchez - dont la partie, en extravertie et inébranlable positive, lui assurait, il est vrai, le bonus "empathie", quand Natacha Régnier avait partie plus délicate, en concentré de révolte et d'excès). Cette errance "chorale" est poignante, mais sans pathos, ni facilités dramaturgiques. Derrière ce titre magnifique, se révèle un film d'apprentissage, où les sentiments ont la part belle (amour, mais aussi amitié, et même altruisme - cf. l'histoire de Sandrine).
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2012
    Près de quinze ans après le choc de la découverte du premier film d'Erick Zonca, acclamé par la critique et relativement bien reçu par le public, que reste-t-il de "la Vie Rêvée des Anges" : si Zonca n'a pas concrétisé les espoirs de la critique qui attendait un "nouveau Pialat" (mais en plus light…), si ni Elodie Bouchez ni la (ici) stupéfiante Natacha Régnier n'ont tout-à-fait eu la carrière vertigineuse que leurs interprétations extraordinaires pouvaient laisser prévoir, le film lui-même tient bien la route, et pourrait même sembler plus pertinent en 2012 dans une France marquée par la crise économique. Car la réalité de la paupérisation de la jeunesse, finement anticipée par Zonca, rend le film plus fort, l'éloigne encore plus du simple "geste artistique" qu'on avait cru voir à l'époque, pour le transformer en "parole politique" : ce nos enfants qu'on voit vivre (dans la misère et la marginalité, même légère et souriante comme avec le personnage lumineux d'Isa) et puis même mourir à l'écran. Certes, Zonca ne conspue pas la brutalité de la société industrielle, même si les derniers plans ne sont pas tendres quant à l'esclavagisme du travail, il se contente de pointer l'étanchéité des "classes sociales" et l'indifférence - mutuelle, d'ailleurs - qui en découle. L'illusion de l'amour ne saurait résoudre le dilemme du "ni dans la société, ni au dehors" qui caractérise le trajet emblématique d'Isa et de Marie, et c'est là, au delà du réalisme social dont se pare "la Vie rêvée des Anges", l'une des conclusions les plus pessimistes d'Erick Zonca.
    bsalvert
    bsalvert

    418 abonnés 3 596 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juillet 2011
    film dynamique avec des actrices investies,on vit le film à cent à l'heure.
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juin 2009
    Sacré film. Zonca intègre très adroitement plusieurs ingrédients pour faire une œuvre désenchantée, très forte. Deux jeunes femmes paumées survivent de petits boulots et de combines, voire de rapines, en poursuivant leur quête de bonheur, d'amour, d'élévation sociale. Les deux interprètes féminines sont éblouissantes. Elodie Bouchez campe avec talent une fille fragile, paumée, mais optimiste, ouverte et tournée vers les autres. Natacha Régnier est inoubliable en fille rebelle, fière, écorchée vive, à la recherche d'une vie meilleure. Le scénario est très bon, et les seconds rôles également bien interprétés. Un film poignant.
    montecristo59
    montecristo59

    40 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2015
    En fouinant dans un bac je suis tombé sur ce film que j'avais laissé passer. Sa référence au(x) César(s) qu'il a obtenu(s) m'a décidé à le prendre et j'ai bien fait. Quelle performance d'actrices !
    On est dans le registre du "Sans toit ni loi" de Varda ou du "No et moi" de Breitman, références du genre encadrant chronologiquement cet intense moment de cinoche. Dans le contexte de la crise, la galère choisie et nonchalante d'Isabelle rencontre la solitude angoissée et nerveuse de Marie, deux paumées se font signe timidement, prêtes pour l'entr'aide.
    L'accent est vite mis sur l'opposition entre deux caractères, dont on pourrait penser de prime abord qu'ils vont s'enrichir mutuellement pour la naissance de quelque chose et un mieux de chaque destinée. C'est compter sans la noirceur de Zoncka mais malgré celle-ci, ce satané réal fait passer de la fraîcheur dans son triste constat. Rien ne peut entamer l'optimisme foncier d'Isa, tournée vers l'amour malgré tout. (Magnifique et solaire, Elodie Bouchez !) Rien ne peut adoucir l'aigreur de Marie, trop cassée par la vie sans doute (Magnifique écorchée, Natacha Régnier !) . Les bons moments qu'elles passent ensemble, ma foi c'est toujours ça de pris et la mise en scène, le découpage, les cadrages ou les mouvements de caméra nous en font mesurer le prix, habilement. Un peu de douceur dans un monde de brutes, on respire avant l'uppercut qu'on commence vite à craindre. On se prépare au pire...
    Car on sent bien monter une déchirure menaçant la lune de miel de leur belle histoire d'amitié, une tension qui pousse et ajoute de la force au film. Quant au final coup de poing, il m'a quand même secoué, sans concession, et son évidence ne m'est apparue qu'à posteriori. Bien vu, Zoncka !
    Pas très gai, tout ça. Bien plombant mais tellement efficace ! En tous cas, généreux à n'en pas douter et sans voyeurisme excessif.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2013
    La rencontre entre deux héroïnes magnifiques que tout oppose, récompensées à Cannes par un prix d'interprétation. Un film dur mais intense.
    César du Meilleur film français en 1999.
    barbarius
    barbarius

    4 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2006
    D'une incommensurable tristesse, "La Vie rêvée des anges" est l'un de ces films rares à voir absolument, surtout quand il est français. L'histoire est celle du quotidien de deux femmes pauvres qui tenteront tant bien que mal de trouver le bonheur, et seront bein évidemment utilisées. Zonca a réalisé un chef-d'oeuvre, très triste et réaliste, au titre justifié quoique un peu ironique. On s'attache énormément avec les personnages, et on ne peut que ressentir une pitié qui monte de plus en plus pour elles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 juin 2011
    Il y a 10 ans beaucoup de mes copines avaient le même style de vie que Marie et Isa. Je me rends donc compte à quel point c'est un film qui touche juste... Et qui est aussi d'une grande tristesse. Un autre film à voir, un peu sur le même thême: "Sue perdue dans Manhattan".
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2014
    Petite déflagration dans le palmarès des Césars 1999 et succès public, le premier film de Erick Zonca, qui s’est depuis montré très rare, est une très bonne surprise qui a su fédérer un public plus large que la génération qui y est dépeinte. C’est en effet un portrait parfaitement réaliste de deux jeunes filles attachantes d’une vingtaine d’années vivant dans une extrême précarité qui, si ‘il y a quinze ans pouvaient sembler marginales, seraient aujourd’hui tout à fait banales. Les caractères opposés d’Isa, pleine d’espoir et de débrouillardise, et de Marie, plus sanguine et émotionnellement fragile, rend leur cohabitation ardente et leurs rapports avec le reste de la société tout aussi incandescente. Vis-à-vis d’un système industriel aux méthodes esclavagistes d’abord puis vis-à-vis d’autres personnages que les tensions sociales vont rendre d’autant plus conflictuelles, et ce surtout que l’espoir d’y trouver l’amour va venir encore compliquer. Ce film est au final une chronique sociale déchirante de sincérité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 décembre 2012
    Il m'a fallut une vingtaine de minutes pour réellement rentrer dans ce film. Mais grâce à la mise en scène proche de deux personnages principaux (les très bonne Régnier et Bouchez) on s'attache a leurs petites histoires et déboires. Un film avec des personnages vraiment très intéressants a voir évoluer.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2008
    C’est seulement après trois courts-métrages que Erick Zonca connaît la consécration et la reconnaissance des gens du métier. Nous sommes en 1997 il réalise son premier long-métrage, dans lequel il confronte de façon réaliste et avec humanité, deux jeunes femmes, la vingtaine et un peu paumées, dans le Nord de la France. La Vie rêvée des Anges (1998) suit leur périple, fait de tout et de rien. L’une a une philosophie de galère (mais avec le sourire), quant à l’autre, c’est une écorchée vive, une révoltée. L’une rêve, l’autre pas, toutes deux vont vivre des moments tendres et complexes, un combat de tous les jours pour ces jeunes femmes vivant dans la misère, tout en ne perdant pas espoir d’un monde meilleur.
    Erick Zonca bouleverse et émeut avec ce toute premier chef d’œuvre. Une réalisation pourtant simple mais qui touche tout le monde, on n’y reste pas indifférent.
    Les actrices quant à elles sont incroyablement convaincantes, Elodie Bouchez & Natacha Régnier sont d’un naturel déroutant, elles nous submergent, nous transportent dans leurs mésaventures.
    Une réalisation magnifique et touchante, qui fut à de nombreuses reprises félicitée, comme en témoignent ses récompenses : César 1999 du Meilleur Film, de la Meilleure Actrice pour Bouchez et du Meilleur Espoir Féminin pour Régnier, ainsi qu’un Double Prix d’Interprétation féminine lors du 51ème Festival de Cannes en 1998.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2018
    Avec une solide rèputation acquise dans le court, Erick Zonca signe avec "La vie rêvèe des anges" son meilleur long-mètrage dont la stupèfiante justesse psychologique doit être redècouverte aujourd'hui : un vrai film d'ècorchè vif de la fin des annèes 90 qui èvite les pièges du mèlo où èvoluent deux excellentes actrices! Sordide ? Jamais! Ni complaisant! Le rèalisateur donne souffle à cette histoire sur l'abandon et la solitude qui èvoque les frères Dardenne à venir! Sommet dans une carrière qui, depuis, a plutôt comblè les attentes avec d'autres rèussites du genre : "Le petit voleur" (1999), "Julia" (2008) [...] Elodie Bouchez et Natacha Règnier sont saisissantes et leur double prix d'interprètation fèminine à Cannes est amplement mèritè! Beau et simple, à l'image de cette sèquence où Isa et Marie font une impro sur Madonna et Lauren Bacall! Pessimiste à l'image de la conclusion! Dommage que Zonca se fasse si rare au cinèma car chacun de ses longs-mètrages respirent l'authenticitè en bousculant tout sur son passage...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 mars 2014
    Superbe

    Deux actrices formidables, un scénario qui s'intéresse à la classe ouvrière sans préjugés.
    Le personnage joué par 'Elodie Bouchez est un hymne à la vie
    Et celui joué par Natacha Reigner (incroyable de justesse) en contre-point est fascinant pour les raisons inverses. Alors oui il n'y a guère de musique 'm'a rétorqué ma fille), la bande-son c'est la vie, pour entendre un peu la respiration des gens, et c'est important.

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