Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Caine78
6 798 abonnés
7 398 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un beau sujet au départ, mais mal traité, et un film au final ennuyeux et pénible, qui ne nous intéresse quasiment jamais, avec des personnages finalement assez peu attachants. Manqué.
Voici un film sur la "dualité" entre la vie et la mort et surtout la rencontre entre deux héroïnes de vingt ans très différentes l'une de l'autre. Il y a un d'un côté, isabelle (élodie Bouchez), une "routarde" souriante au grand coeur, plutôt optimiste et qui est dans l'acceptation de sa vie faite de "galères". De l'autre, on retrouve marie (natacha Régnier), une écorchée vive, révoltée, qui semble avoir plus de caratère mais qui cache en fait une très grande fragilité. Malgré les apparences, isabelle est la moins rêveuse ; alors que marie s'accroche à des chimères. Marie ne voudrait pas être une victime comme sa mère mais elle finira par l'être quand même. Isabelle est reconnaissante face au maigre "don" que la vie lui fait. Elle est encore capable de penser aux autres et c'est sans doute pour ça que malgré la dureté de sa vie quotidienne, elle choisira toujours la vie contrairement à marie, rattrapée par son désespoir.
Film qu'on m'a conseillé. Excellentissime. 14 ans mais il aurait pu être filmé le mois dernier. Parfois insupportable. Plutôt dur. Parfaitement joué. Très percutant. A mon tour de le conseiller : à voir absolument.
Voilà 15 ans déjà que j'ai entendu parler de ce film que je savais réputé , mais ce n'est qu'aujourd'hui (2013) que je le vois pour la 1ere fois. Franchement le jeux du duo d'acteur Bouchez-Régnier est si réaliste que cela en devient confondant, on se croirait presque dans un documentaire ... je sais pas si elle ont mis des caractéristiques propres à leur véritables caractères dans les personnages joués...tellement cela sonne juste... ou si tout cela est inventé sur papier et qu'elles ont tatonné et essayé de trouvé comment joué tout cela au mieux... tout cela est un mystère, il faut surement être dans le milieu du cinéma pour comprendre le procésus de construction d'un rôle...
Mais enfin bref...je m'égare... Ce film qui sent le mélodrame...on le préssent il est vrai... mérite les récompenses qu'il a reçu... que dire de plus... allez donc voire le film ...et même si c'est déjà plus de notre siècle...rien n'a vraiement changé...le blues urbain à de beaux jours devant lui...
Le côté incandescent et fragile de ces deux protagonistes a fait naître en moi une forte compassion. Elles sont téméraires, effrontées, mais toujours dans le sens de la marche. L'optimisme, c'est leur crédo, malgré un quotidien pas très enviable. L'amour va être le point de bascule. Natacha Régnier joue celle qui se voile la face bien trop facilement. Elle est à côté du réel et cette relation toxique va l'anéantir. Elodie Bouchez quant à elle, joue la droiture, la bienveillance - en clair la meilleure amie que l'on rêve tous d'avoir. Il y a une certaine honnêteté dans le propos qui est bouleversant, ce qui rend le scénario comme vrai point fort du long-métrage. Le rythme dans un drame intime n'est jamais évident à calibrer, et le cinéaste français s'en sort plus que bien. Une vraie bonne surprise.
Ayant obtenu le César du meilleur film en 1999, ce long-métrage d’Erick Zonca retrace le désenchantement d’une jeunesse en pleine crise existentielle. Les déambulations de deux jeunes femmes paumées (Élodie Bouchez et Natacha Régnier, respectivement César de la meilleure actrice et du meilleur espoir féminin) offrent un regard déstabilisant sur la quête du bonheur et d’une vie meilleure. Ce combat pour sortir de la précarité est retracé sans excès dramaturgique, mais avec un réalisme cru. Bref, une chronique sociale poignante.
La vie rêvée des anges est un film de notre temps qui est ancré dans une réalité quotidienne qui n'est pas toujours joyeuse. J'ai pris le plus de plaisir dans la deuxième partie du film, plus sombre où le personnage joué par Natacha Régnier s'autodétruit progressievement alors que celui représenté par Elodie Bouchez rayonne de plus en plus. On ne peut pas rester insensible au jeu si différents mais toujours juste et émouvant (surtout Natacha Régnier, qui confirmera par la suite qu'elle est une des meilleures actrices actuelles). Les deux actrices fonctionnent selon un jeu d'osmose contraire. Ces deux filles portent le film à bout de bras, même si d'autres acteurs de second plans m'ont semblé jouer juste. La mise en scène ne semblent pas toujours d'une grande imagination et le scénario présente quelques signes de faiblesse car leur destin respectif semble prédestiné. On note aussi quelques banalités de dialogue (Régnier crache sur les bourgeois). Le film reste quand même intéressant mais à sa sortie, quelque peu surestimé par certains critiques.
Excellent ! Succès surprise de la fin des années 90 ( aussi bien au niveau du public qu'au niveau de la critique ), La Vie Rêvée des Anges mérite amplement sa réputation de film culte. Erick Zonca capte avec beaucoup de réalisme les états d'âme de ses personnages : émotion est le mot d'ordre pour ce petit film que personne n'attendait à sa sortie. Elodie Bouchez et Natacha Régnier sont absolument remarquables : si la première apporte une certaine légèreté à l'ensemble, l'autre incarne avec sensibilité l'instabilité des sentiments amoureux. Si La Vie Rêvée des Anges est une réussite totale, c'est sans nul doute en raison de l'alchimie provoquée par la réunion de ces deux actrices. On passera sur le manque d'originalité de la réalisation ( téléfilm, quand tu nous tiens...) car l'intérêt n'est pas là. Ainsi, le premier long métrage de Zonca prouve qu'avec un bon sujet doublé d'un superbe casting, le résultat est souvent magnifique. Un incontournable du cinéma français ( mention particulière au méconnu Jo Prestia ).
Si ce premier long-métrage est sujet à des baisses de rythme, il reste bien plus subtil et attachant que son modèle court ("Seule") grâce à deux actrices pleines de charme et de talent et à un contexte social mieux dépeint.
Succès inespéré pour ce petit film d'auteur remarqué à cannes, et qui valu à ses actrices un prix d'interprétation pour chacunes d'elles. Ce fût un véritable tremplin pour élodie bouchez, mais pas nécessairement pour zonca quasiment porté disparu. En tous les cas, rarement la vie de bohème n'a été aussi bien retransmise que dans ce film devenu culte.
Dans la même galère avec des vues bien différentes. L'une révoltée qui voit sa vie se défaire, et l'autre plus naïve mais les pieds bien sur terre. Les actrices sont sublimes malgré les apparences. J'ai bien cru lâcher quelques larmes, lorsque sont apparues les notes de Yann Tiersen pour me le confirmer.
4 708 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 4 juillet 2021
Ce film est typique de nombreux films européens il mise beaucoup sur les personnages et les talents d'acteur et peu sur les effets spéciaux et c'est une bonne chose. L'histoire tourne autour de deux femmes françaises d'une vingtaine d'années au chômage chronique qui se rencontrent presque par hasard. Bien qu'elles soient communes dans leurs milieux socio-économiques leurs personnalités est différente mais de telle manière que cela leur permet de devenir les meilleures amies du monde. Lorsque les différences majeures apparaissent dans leurs besoins romantiques et leur capacité à surmonter les tempêtes émotionnelles les différences deviennent trop importantes. La vie rêvée des anges fonctionne pour deux raisons principales. Premièrement les deux actrices sont très crédibles dans leurs rôles le reste de la distribution est également très bon. Deuxièmement j'ai réalisé à la fin du film à quel point ma perception initiale des deux personnages était fausse. Le film montre l'importance de vraiment apprendre à connaître quelqu'un avant de le juger. Si vous voulez un film d'action ce n'est pas un film pour vous. Mais si vous voulez un scénario intelligent et une excellente étude de l'humanité vous devriez voir ce film...
Le premier film de Zonca n'a rien perdu de son âpreté et de sa force. Parangon de la "chronique sociale française", un genre en soi, qui depuis quelque temps s'est malheureusement transformé en pose chez les jeunes cinéastes hexagonaux, "La vie rêvée des anges" sait marier réalisme et souffle romanesque. Le film s'inscrit ainsi dans la tradition stendhalienne, avec son style économe et vif, sa justesse psychologique et son sens de la dramaturgie. Le récit, tendu, dresse le portrait sensible de deux jeunes femmes "en marge", opposées de caractère, mais animées par une même rage de vivre, au sein d'une société de plus en plus grégaire. Sans être ni démonstratif ni bien pensant, le film est aussi un geste politique. Son dernier plan le prouve avec éclat.