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    L'Innocent
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    3,9
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    Christine L.
    Christine L.

    4 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 août 2024
    un film douloureux dans une Italie bourgeoise décadente. Les acteurs sont excellents et même si le déroulement tragique est prévisible, on se laisse emporter par l'histoire.
    Nathalie C.
    Nathalie C.

    3 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2024
    La fin d’un monde déliquescent et un portait d’homme monstrueux. Le personnage joué par Antonella Lualdi est touchant. Chef d’œuvre !
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 699 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2024
    Dernier opus de Visconti (1976) tiré d'un roman de D'Annunzio, moins aimé que beaucoup des films les plus célèbres du cinéaste, c'est pourtant (à mes yeux) un véritable chef d'œuvre.

    La ressortie en salles de quatre titres d'un des maîtres du cinéma italien et ( de mon point de vue) du septième art tout court, permet de pouvoir voir ou revoir "l' innocent" trop longtemps resté difficilement accessible.

    La faute sans doute à un scénario introspectif qui laisse le spectateur livré seul à ses conclusions d'ordre psychologique.

    Portrait d'un couple immature issu de la grande bourgeoisie et surtout d'un individu manipulateur, dominateur et psychopathe.

    Le spectateur intéressé par les thématiques liés à l'enfance, à la maltraitance de la part de parents à l'égard de leur descendance ne manqueront pas " l'innocent".

    Le scénario paraîtra impossible à concevoir pour beaucoup ( ce qui explique vraisemblablement sa postérité moins lumineuse que celle d'autres opus du cinéaste), elle est pourtant bien ancrée dans le réel et pas simplement l'inspiration morbide d'un écrivain tourmenté.

    La production artistique de toute beauté et la qualité de l'interprétation aident à supporter la description de certains tréfonds malsains, pervers et criminels de l'âme humaine.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 781 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2024
    Séance de rattrapage, à l'occasion d'une ressortie en salle. L'ampleur des décors internes des palais, la magnificence des costumes (tournage à Lucca) méritent mille fois le grand écran.
    Même sans être génial, avec ce dernier Visconti reste dans une autre catégorie de réalisateur. Celle du haut de gamme.
    La seule limite vient des acteurs principaux, bons au demeurant, mais qui n'ont pas l'exceptionnelle présence d'un Delon d'une Romy Schneider ou une Monica Bellucci.
    Visconti ne bâcle pas le travail pour autant, mais restreint son champ d'investigation aux affres de l'aristocratie masculine, qui sent la fin de sa toute-puissance arriver. Le comte Tullio est détestable dans son comportement volage, et affronte les préludes du féministe dans la double confrontation avec son amante et avec sa femme!
    Même si la religion catholique distillait bien des messages ambigus, elle donnait un cadre rassurant que l'athée lucide de Tullio/Visconti n'a plus. Quel sens peut-on donner à la vie sans Dieu?
    Tullio se bat contre lui-même plutôt que contre un rival fantomatique.
    Victime collatérale, L'innocent paye le prix fort durant la nuit de Noel, porteuse D4une symbolique religieuse exacerbée.
    Avec ce dernier film, sans être un testament, Visconti revisite les affres de son enfance aristocratique.
    Les bougies s'éteignent, le monde va continuer sans les lions ni les guépards.
    cinéma - aout 2024
    Dgasiglialaster5
    Dgasiglialaster5

    2 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2024
    L’INNOCENT de Visconti (1976)
    Dernier film du grand cinéaste italien, il a été réalisé alors que Visconti était paralysé sur un fauteuil roulant. Il n’était pas satisfait du montage mais il mourut d’une forme grave de thrombose et ne put y retravailler. Le film y aurait peut-être gagné en rythme mais tel qu’il est, sa beauté est indéniable. Visconti a fait appel comme toujours à Mario Garbuglia et à Piero Tosi pour les décors et les costumes. Le raffinement atteint son apogée avec des couleurs solaires, des toilettes qui semblent sortir des oeuvres de grands maîtres, des décors où chaque objet, chaque tableau, chaque tenture participent à la somptuosité époustouflante, poétique, picturale des images. Le film est une libre adaptation du roman de Gabriele d’Annunzio, "L’Innocente". Le personnage principal, Tullio, est d’une grande complexité : égoïste et cynique, il trompe ouvertement sa femme mais il s’éprend follement d’elle quand il comprend qu’elle lui échappe : Proust, que Visconti aimait et a failli adapter, n’est pas loin. Giancarlo Giannini incarne à merveille cet être dur et monstrueux dont l’amour pour les femmes est toujours, en réalité, un amour de lui-même. Visconti joue beaucoup des regards et des miroirs, en suggérant souvent les états d’âme de ses personnages par de légers signes. La revanche de Giuliana (magnifique Laura Antonelli au visage botticellien), femme au départ bafouée et méprisée par son mari, se lit à ses gestes et sur son visage. Assise dans un salon, elle sent une main sur son épaule et s’illumine. Mais elle se retourne et son visage s’attriste en voyant que c’est de son mari dont il s’agit. A un autre moment, elle rentre chez elle, se regarde dans un miroir, sourit et effleure ses lèvres. On comprend qu’elle se sent enfin exister et qu’elle vient de découvrir la volupté. Tullio, qui a découvert la liaison de sa femme, rencontre l’amant dans un club d’escrime et le regarde avec effroi se doucher, imaginant sans doute les ébats amoureux de celui-ci avec Giulianna. Nous ne la verrons jamais avec son amant mais tout est suggéré en quelques plans. Jennifer O’Neill, la maîtresse de Tullio, semble bouleversée quand celui-ci lui raconte un de ses méfaits -je n’en dis pas plus pour ne pas dévoiler l’intrigue - et ses yeux s’embuent de larmes : on comprend qu’elle est en train de se détacher de cet homme. C’est cela, le génie de Visconti, cette manière de suggérer, d’effleurer, de laisser deviner. Les critiques, sévères pour la plupart à la sortie de "L’Innocent", ont compris, avec le recul du temps, qu’ils avaient affaire à un grand film.
    serge barret
    serge barret

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2024
    Un chef d'œuvre, pourquoi ce film a t il été si décrié à sa sortie ?
    C'est un film d'une profondeur pour le moins métaphysique. L'homme dans toute sa crudité et autosuffisance ,dans sa toute puissance, peut il rivaliser face à un être intègre et habite par la foi.Et convaincu de la présence de dieu?.
    Une splendeur !
    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2024
    Dans une mise en scène aussi élégante que le décor évoluent des personnages à la remarquable justesse psychologique et à la peinture de caractères individualisés, évitant tout manichéisme (quoi que l'ultime scène questionne la recherche d'absolu revendiquée: déni ou courage?) ou simplisme. Interrogeant la complexité des rapports de couple à travers l'évolution du désir et de l'amour, l'intrigue ose évoquer le tabou spoiler: pourtant fort pertinent de la rivalité entre un époux et un enfant symbolisant d'autres amours - jusqu'au geste ultime
    qui manifeste l'amoralisme d'un héros (époustouflant Giancarlo Giannini, tout de charme et de fureur) remettant en cause la possibilité d'une existence post mortem. Inoubliable!
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2023
    Hasard ou coïncidence ? J’ai vu coup sur coup deux films de Luchino Visconti que diffusaient deux cinémas d’art et d’essai du Quartier Latin dans le cadre de deux rétrospectives différentes.

    Je connaissais déjà les principales œuvres de l’immense réalisateur italien : "Senso", "Rocco et ses frères", "Le Guépard", "Mort à Venise"…. Mais je n’avais jamais vu ces deux-là, moins connues.

    "L’Innocent" est le dernier film tourné par Visconti, en 1976, que la maladie qui l’emporta ne lui laissa pas le temps d’achever. C’est l’adaptation d’un roman de Gabriele d’Annunzio. Son action se déroule dans la haute noblesse romaine à la fin du XIXème siècle. Son héros, Tullio Hermil (Visconti espérait qu’Alain Delon interprète le rôle mais dut se rabattre sur Giancarlo Giannini), est un monstre d’égoïsme qui trompe éhontément sa femme mais ne supporte pas qu’elle ait un amant et attende un enfant.

    Le cinéma de Luchino Visconti est d’une folle élégance. Ce rejeton de la vieille noblesse milanaise a un temps flirté avec le communisme. Ses premiers films en portent la marque, qui s’inscrivent dans la veine du néo-réalisme italien : "Les Amants diaboliques", "La terre tremble"… Mais avec "Senso", en 1954, son premier film en couleurs, son œuvre tourne le dos au néo-réalisme et prend un tour qu’elle ne quittera plus : elle filme – comme dans "Le Guépard", comme dans "Mort à Venise", comme dans "L’Innocent" – la haute noblesse de l’Italie du Risorgimento confrontée, comme chez Proust, à l’imminence de sa décadence.

    Quelques-uns de ses films se déroulent dans l’Italie contemporaine : "Nuits blanches", "Rocco et ses frères", "Sandra", "Violence et passion"… Mais ils ont le même raffinement que ses films d’époque et racontent des histoires semblables de familles déchirées et pourtant lucides sur leur inéluctable déclin. Le cinéma de Visconti, c’est une fleur en putréfaction : il en a la beauté et le parfum.
    Orno13
    Orno13

    14 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2023
    Une veritable plongee en enfer d un riche famille industielle durant le debut de la seconde guerre mondiale.
    Visconti comme dansla plupart de ses films montre lart de vicissitudes de la haute bourgeoisie il n y a rien a sauver dans cette famille ou les membres vont un a un se corrompre avec les nazis,et nous donne a voir la part la plus noir de leurs ames
    Un film glauque par excellence
    Yalfy
    Yalfy

    1 abonné 90 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2021
    Le dernier film de Visconti, une vénéneuse histoire de jalousie conjugale dans l' Italie de la fin du 19è siècle.Les acteurs sont excellents.L' atmosphère du film est assez perverse et mélancolique dans de sublimes décors.d' après un roman de Gabriele d' Annunzio.on ne s' ennuit jamais.Une magnifique photographie
    Patjob
    Patjob

    35 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2021
    La forme Viscontienne est là. Décors somptueux, plans travaillés, lents panoramiques et zooms majestueux. Le film est un régal pour les yeux (et pour les oreilles grâce à une musique originale très « Mahlérienne »). Le ramage n’est pas au niveau du plumage. Bien sûr les découvertes de l’infidélité, puis de la grossesse sont délicates et savoureuses. Mais certains dialogues sont empesés, et l’histoire ne relève finalement que du fait divers, dans une bourgeoisie superficielle qui ne permet aucune empathie. Un bon film bien en retrait des chefs d’œuvre du Maître.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juin 2023
    Pour son dernier film, Visconti livre un sublime mélodrame, à la fois sombre et cruel, aux allures de requiem, portée par la gracieuse Laura Antonelli. 4,25
    Oblomov
    Oblomov

    2 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2019
    Dans les 30 premières minutes de film, je m'attendais a un film d'amour un peu chiant. Et puis arrive les évenement ou le titre du film prend tout son sens. On en ressort scotché, tellemnt le film est prenant dans cette deuxième partis de film.
    C'est superbement bien interprété et surtout par l'acteur principale. La réalisation est plus que bonne. Comme a son habitude on a le droit a une description des profondeur de l'ame humaine, avec Visconti.
    Personne sensible: s'abstenir
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2020
    Cela commence par un malade contri par la langueur d’amour qui le consume. « On donnerait son âme pour la jeunesse » Un homme fier et qui demande à sa femme d’être son « cher ami » et cela devient un drame terrible par la personnalité froide du héros. Son rapport à la mort, la « conclusion » qu’il veut donner à sa vie pour garder la tête haute et son erreur sur les femmes dont il croyait être aimé. Somptueusement tourné et musicalement profond à la manière d’un Ludwig
    Ghighi19
    Ghighi19

    70 abonnés 1 877 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2018
    Un très beau film dans tous les sens du terme . Visuellement superbe comme souvent chez Visconti les gros plans sur les visages très impressionnants . Sur le fond les comédiens sont excellents et on ressent cette jalousie qui monte sur le personnage du mari jusqu'à aller au dégoût. Le final est filmé encore une fois de superbe manière tout très théâtrale.
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