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SYNEPHIL
47 abonnés
1 134 critiques
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3,0
Publiée le 9 octobre 2016
Un Chabrol classique du moins dans son coté traitement de la bourgeoisie mais avec une approche de l'homosexualité feminine novatrice pour l'epoque voir meme carrement scandaleuse pour certains.Les comediens sont pour beaucoup dans l'interet de cette oeuvre parfois lente et surtout a la bande son trop presente et repetitive ,Audran est toujours aussi belle avec son regard envoutant et mysterieux alors que Trintignant joue plus posé son role d'arbitre dans le duel amoureux qui se deroule sous nos yeux ,la tres jolie Sassard ( qui n'a pas du tourner beaucoup d'autres choses ) complete le trio joliment filmé notamment au niveau des visages.
Un polar sexuel de la nouvelle vague qui manque de mordant et de tension , un film plat et vide d'une intrigue souvent ridicule . Plein de regards et de faux semblants , le scénario raconte la lente et passionnel chute d'une peintre amoureuse dans une folie de l'apparence , manipulé par l'amour et par une bourge méprisante , une histoire très classique et qui nous fait languir un moment de grâce qui ne vient jamais , une attente vide et interminable pour rien... Au royaume du mauvais jeu , le casting s'en sort vraiment bien avec Stéphane Audran qui ne sait pas trouver l'équilibre d'une manipulatrice , Jacqueline Sassard placide et aussi Jean-Louis Trintignant suffisamment invisible pour devenir inutile au bon déroulement de l'intrigue . L'ayant dit lui-même , Chabrol assumait ses navets et ces Biches semble en faire partie avec un style très lent et beaucoup trop contemplatif , des plans séquences interminables qui plombent le film . Un échec de la nouvelle vague , ennuyeux et inintéressant .
Drole de ménage a trois. Le scénario est captivant, les deux actrices principales très belles. Trintignant et les autres acteurs plutot bons dans leurs roles. Alors qu'est ce qui cloche??? Surement le rythme un peu lent. On aimerait voir l'ambiance quelque peu pesante, s'accentuer pour devenir suffocante (comme dans la piscine par exemple). Au lieu de cela le film suit son court "piano-piano", et laisse une impression d'avoir du mal a décoller. On se doute quespoiler: cela finira mal et la fin est aussi quelque peu convenue. Encore une fois c'est dommage, mais pas inintérressant tout de meme.
La ressemblance avec "Plein soleil" est frappante. Ce sont à peu près les mêmes thèmes, les mêmes personnages, la même perversité. Et Claude Chabrol réussit parfaitement son coup en signant avec ce film une intrigante histoire de confrontation sulfureuse entre deux femmes qui se ressemblent, se repoussent et s'attirent. Le climat est étrange, à la fois inquiétant et fascinant, les personnages, tous remarquablement campés, et leurs caractères changeants, inconstants, sont traités avec beaucoup d'intelligence. La mise en scène donne beaucoup de fluidité à la construction progressive de l'intrigue, et le final, dans toute son ambiguïté, est stupéfiant. Excellent Chabrol.
Je l’avais piètrement apprécié à sa sortie mais 45 ans plus tard, je le trouve carrément plat, ringard, ennuyeux, artificiel… certes comme le milieu dépeint. Jeux de pouvoir et de séduction, fric, sexe « débridé » d’avant 68, bourgeoisie creuse et désœuvrée, le monde de Chabrol qui est devenu bien répétitif au fil des ans. Donc encore un film d’un auteur totalement surestimé (sur ± 70 films… combien… 6 grands films !) dont la causticité est aussi factice que le monde qu’il dépeint. Mimétisme ? Heureusement il y a trois grands acteurs pour éviter le naufrage,, dont Jacqueline Sassard qui était bien partie vers le succès et qui a tourné là son dernier film avant de se fondre mystérieusement dans l’anonymat.
La première fois que j’ai vu ce film, il y a de nombreuses années, je l’ai trouvé creux et ennuyeux. Un visionnage récent m’a fait changer d’avis sur cette œuvre plus profonde qu’il n’y parait. Car, à travers le portrait de ces deux femmes à la dérive, ne faut-il pas voir l’illustration de la jeunesse libre et sauvage qui se laisse pervertir par l’oisiveté et la décadence de la bourgeoisie quitte à perdre tout ses repères?
Un film culte pour bon nombre d'admirateurs de Claude Chabrol, mais la vérité est que ce film a terriblement vieilli, la faute à un scénario approximatif, à une mise en scène bricoleuse qui tente à tout prix de rattraper le handicap de la minceur du scénario, et à une interprétation de Jacqueline Sassard tout simplement catastrophique. Le duo Jean-Louis Trintignant, Stéphane Audran tente bien de sauver ce qui peut être sauvé, mais quand le bateau coule...
Peu rythmé le film est sauvé par la présence sulfureuse des deux actrices, Stéphane Audran étant magnifiquement photographié et Jacqueline Sassard ne démérite pas, loin de là ! Mais on pourra regretter que la relation lesbienne sur laquelle le film a bâti sa réputation ne soit pas plus évidente (ou alors c'est du lesbianisme platonique). C'est très beau et la présence assez lourde du couple de zozos parvient à donner un côté décalé au film. Quant à la morale, au message, ou au fin mot de l'histoire, appelons ça comme vous voulez, j'avoue ma grande perplexité.
Un tres étrange et brillant film de Claude Chabrol, frôlant presque le surréalisme et étant bien bien implanté dans le nouvelle vague... "Les Biches" est un film corrosif, critique de la bourgeoisie, parlant de l'amour et du sexe avec une originalité géniale et une audace incroyable ! Un excellent film.. Et une performance sublime de Stéphane Audran.
Une fois que le mot FIN s'affiche sur l'écran et ce malgré des qualités indéniables que possèdent ce long-métrage on a tout de même le sentiment d'avoir perdu 1h30 à visionner ce Chabrol. Réalisateur que j'apprécie je pensais avoir droit avec Les Biches a du bon Chabrol mais c'est plutôt un petit film pour moi et c'est dommage car ça débute bien avec ce prologue sensuel et élégant évoquant l'amour saphique puis paf nos 2 charmantes demoiselles vont à St-Tropez et là Les Biches s'installent dans une certaine torpeur. L'intrigue ne décolle jamais et on se demande ou veut nous mener Chabrol ; on est dans l'attente d'un clash entre nos protagonistes qui n'arrivera jamais. Trintignant est assez effacé ici et les 2 godelureaux joués par Zardi et Attal sont amusants mais peu utiles à l'histoire.
Très bon film même si l'histoire peut sembler un peu faible. La réalisation en tout cas est excellente digne d'un Hitchcok ainsi que la direction des acteurs. Les acteurs eux-mêmes sont bons (à part les deux fanfarons). Bref que du bonheur dans ce drame de la jalousie. Un très bon Chabrol.
Un film qui date à peu près du début de la période de l'Âge d'or chabrolien où le cinéaste des "Cousins" se veut audacieux en abordant le sujet du saphisme. Il est dommage donc que ce sujet soit traité vite fait au début du film pour laisser la place au peu original ménage à trois. Stéphane Audran en fait un peu trop dans le rôle de la bourgeoise désoeuvrée qui mène son monde à la baguette et Jean-Louis Trintignant se fait carrément chourrer la vedette par le duo Dominique Zardi-Henri Attal. Reste d'assez nombreuses belles fulgurances dans la totalité dû à une certaine ambition affichée du cinéaste dans la façon de faire avancer son film en prenant son temps et en faisant évoluer ses personnages d'une drôle de façon. Mais le film tient en grande partie sur les épaules de Jacqueline Sassard (dont c'est le dernier rôle!) qui est absolument remarquable de bout en bout donnant une grande consistance à son personnage. Pas totalement maîtrisé mais ambitieux.
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3,0
Publiée le 7 septembre 2010
Face à Jean Louis Trintignant et à la belle Jacqueline Sassard, Stèphane Audran fait merveille en manipulatrice hautaine! Ce qui lui vaut de recevoir le prix d'interprètation au festival de Berlin. "Les biches" marque un tournant dans la carrière d'Audran car pour la première fois la comèdienne incarne une homosexuelle èquivoque en laissant percer une ambiguïtè de caractère qui la conduira naturellement à ses compositions des films "Les noces rouges" ou de "Mortelle randonnèe". Avec ce film, Claude Chabrol trouve ses cibles privilègiées, les bourgeois et les snobs, qu'il contemple avec une cruautè particulièrement douce! Une oeuvre caustique sur la fascination de l'argent et les jeux du pouvoir et de la sèduction...