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Sid Nitrik
58 abonnés
416 critiques
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3,0
Publiée le 28 janvier 2014
En matière de belles femmes on peut dire qu'il a toujours su bien s'entourer le petit père Chabrol, les magnifiques Stéphane Audran et Jacqueline Sassard sont à l'affiche de ce curieux film estampillé « nouvelle vague », mélange entre farce mondaine acerbe et thriller sensuel et mystérieux. On est en 1968 et il fallait quand même oser suggérer qu'éventuellement, 2 femmes, une haute bourgeoise et une jeune marginale, pourraient, peut-être, être mutuellement attirées l'une par l'autre. Jean-Louis Trintignant complète le casting pour une sorte de ménage à 3 à la fois malsain et fascinant. Le fond est donc bon mais la forme pèche un peu parfois. Le rythme est lent, parfois trop, il manque quand même un supplément d'intensité dramatique et de sexe (l'époque veut ça aussi, la censure guettait) et le jeu des acteurs et actrices est parfois un peu trop théâtral. Mais Chabrol, comme à l'accoutumé, n'épargne pas la haute bourgeoisie décadente et construit une intrigue correcte qui tient en haleine. Pas trop mal ces « biches ».
Miam, deux femmes qui se font des choses... Voilà clairement la raison qui m'a poussé à regarder ce film, comme les 3/4 des spectateurs mâles j'imagine. Au final, mon sentiment est mitigé. Des passages sensuels, il y en a, oui. Mais je trouve que cela ne va pas assez loin. Et puis, force est de constater que les dialogues sont plats et le scénario bien indigent.
Ce chabrol brille tant pour son intrigue perverse, que pour son ambiance malsaine. Une fois de plus l'auteur tire à bout portant sur une bourgeoisie totalement décadente et rongée par ses vices. Stéphane Audran est tout simplement géniale dans ce rôle de bourgeoise pimbêche et perverse. Virulant et caricatural. Du grand Chabrol...
Stéphane Audran est la seule personne à justifier l'existence de ce film-épave, relation de rapports liés à la détumescence, étouffées dans l'oeuf sont les rares bonnes idées de ce film-épave. Immense artiste à l'animalité irradiante, Audran capte la lumière, régente et organise. Le couple Zardi-Attal n'est pas drôle, trop poussé pour paraître vrai. Le dialogue est vulgaire et le résultat morne. Dans l'ensemble une déception.
Chabrol excelle dans l’art d’installer une situation malsaine dans laquelle le pouvoir joue un rôle très important. Les jeux de séductions peuvent être malsains lorsque le pouvoir et l’argent s’y ajoutent. Stephane Audran est absolument grandiose dans ce film sous ses airs de grande bourgeoise, elle a le ton de la voix et les attitudes. Son jeu est parfait. Même si le rythme est assez inégal, la fin qui est plus ou moins attendue surprend tout de même. Chabrol avec ses « Biches » se complait a dresser un portrait au vitriol d’une certaine bourgeoisie abusant de son aura.
Deux femmes pour un seul homme, c'est une de trop. L'intrusion de Paul dans leur existence d'amantes modifie la relation amoureuse (et audacieuse) entre Frédérique et Why, la jeune fille que Frédérique, belle bourgeoise, vient de "s'offrir". Dans cette intrigue stylisée, plutôt laconique et figée, la rivalité entre les deux femmes introduit un suspens au terme duquel il est probable qu'un (ou plus) des trois personnages devra s'effacer d'une façon ou d'une autre. Au-delà de l'apparente gravité du sujet (tout au moins concernant son dénouement, qu'on est en droit d'envisager dramatique), on découvre des personnages originaux, volontiers provocants ou amoraux, quand ils ne sont pas franchement loufoques (ces deux trublions intellos - le duo récurrent Zardi et Attal- qu'on dirait sortis d'un film de Mocky). Cette minimaliste intrigue sentimentale, sans éclat (de voix), se développe dans une atmosphère feutrée et sensuelle, de laquelle Chabrol extrait, l'air de rien et sans qu'on puisse toutefois parler d'étude de moeurs, l'insignifiance bourgeoise. Chabrol s'inspire d'une idée littéraire classique, telle que dans "Les liaisons dangereuses", où deux amants expérimentés se jouent, moins sournois qu'inconséquents, d'une innocente jeune fille. "Les biches" restent néanmoins, dans la filmographie de Chabrol, une étape mineure et superficielle.
J'aime beaucoup les films de Chabrol et Stéphane Audran est une des actrices que je préfère, mais "les biches" est un film raté. Certes, auréolé de l'Ours d'argent à Berlin, ce n'est pas un mauvais film, mais ça ne fonctionne pas vraiment. De quoi s'agit il ? Une femme belle riche et seule rencontre une jeune et jolie artiste des rues. Très vite une relation amoureuse naît entre elles. Quelques semaines plus tard, la jeune artiste commence une relation avec un architecte. Jalouse, la femme belle et riche séduit cet architecte et le "vole" à son amie. Si le point de départ est intéressant, rapidement on sent que la machine se grippe. Tout d'abord, le couple d'amis interprété par Zarbi et Attal perturbe l'ensemble. Leur présence devient vite insupportable. Puis, la relation amoureuse est sans doute un peu trop suggérée et pas assez démonstrative. Les caractères des personnages ne sont pas décrits et l'ensemble donne un aspect irréel dommageable. Enfin la dernière scène que l'on croirait inspirée par "repulsion" de Polanski, donne la sensation d'une brève rupture de ton pas du meilleur goût. Il reste Stéphane Audran, exceptionnelle de beauté. Jacqueline Sassart dont se sera son dernier film ( elle abandonnera le cinéma pour se marier avec l'héritier de la marque de voiture Lancia. Trintignant qui fut à la ville le premier mari de Stéphane Audran, n'est pas ici à son meilleur niveau. Ce n'est pas un film important de Chabrol.
J'ai vu de meilleurs Chabrol ! Le rythme est lent, ennuyeux, l'histoire déjà vue, le lien avec la piscine est évident. Stéphane Audran n'a jamais été filmée auusi belle, aussi perverse, ... on devine qu'elle prend sous sa coupe la jeune femme inconnue, l'opposé de son milieu, que pour s'amuser d'elle. A voir aussi pour Jacqueline Sassard dont c'est le dernier avant de convoler avec un richissime italien. Une actrice au visage prenant, au comportement troublant, souvent dans des rôles de silencieuses, comme l'Accident et l'eté violent, déjà avec Trintignant.
J'aime bien Chabrol, mais il y a plusieurs choses qui ne vont pas dans ce film. Tout d'abord, non seulement les 2 "copains imbéciles" sont vraiment insupportables, mais surtout cela n'apporte rien du tout au film. Quelle mauvaise idée!! Ensuite (et surtout!)spoiler: la folie de Why n'est pas bien montrée dans le scénario. On s'en rend compte d'un seul coup mais c'est trop tard, on est presque à la fin du film , il aurait fallu une montée en puissance, quelque chose de subtil... Enfin j'ai lu beaucoup de critiques mettant en avant la beauté de Stéphane Audran... bon OK, mais la beauté d'une actrice c'est tout à fait subjectif et ce n'est pas ça qui fait ou qui contribue à rendre un film bon ou mauvais. Bref très moyen
stephane audran est vraiment superbe dans ce film ! il est rare à l'epoque d'avoir un film parlant de l'homosexualité sans le faire de manière negative bon scenario du chabrol pur !