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moket
544 abonnés
4 352 critiques
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5,0
Publiée le 4 janvier 2021
Toute la virtuosité de Brian DePalma dans ces vingt minutes de poursuite finale hallucinante. Le début du film n'est pas en reste non plus : un scénario classique mais efficace, des acteurs brillants, du suspense, de l'action... Un vrai bon film de truands.
Ce n'est pas très fort 3/5, mais que voulez-vous, j'ai été déçu. Le scénario est bien, les acteurs aussi mais il manque : un peu plus d'action et surtout Une fin qui ne respecte pas l'honneur des voyous! Voilà, c'est pour moi ce qui cloche. Voilà un voyou reconverti, qui se laisse aller à replonger contre son gré. On pourrait donc s'attendre à une fin en accord avec cette envie de revenir "dans le droit chemin". Et bien non! L'honneur des voyous est sauf. Les repentis, ceux qui ne respectent pas les lois du milieu sont éliminés comme il se doit. Et bien je dis, bof! Si le cinéma joue le jeu de ces truands, alors je dis : j'aime pas!! A voir par les amateurs de film de truands qui finissent mal.
Profitez bien de ces bons vieux classique parce qu'avec tout la merde qu'on se coltine depuis les années 2000 je peux vous dirent qu'on est pas prêt de revoir ce genre d'acteur incroyable, la BO est incroyable, Al Pacino est complètement dans son rôle, La VF est d'époque et vraiment excellente et comme dit le proverbe " La VF après les années 2000 c'est de la merde" . C'est le deuxième De Palma que je regarde après Scarface et on peut dire que Brian is don't in the kitchen, Ca veut rien dire mais comme il s'appelle Bryan Ca me démangeais, ne manquez ce film sous aucun prétexte sauf si vous avez l'apparte qui prend feu au même moment bien évidemment, maîtrisez le début d'incendie avant de lancer le magnétoscope, à plus!
Film de gangsters, action, thriller… Sur une trame archi rebattue, un modèle du genre, efficace, intelligent, virtuose par moment. Scénario classique, donc, mais développé avec un savant équilibre de temps forts et de scènes plus intimes. Réalisation de haute volée, avec une grammaire visuelle bien riche (plans-séquence, caméra renversante…) et quelques morceaux d'anthologie (le gunfight dans le bar au début, la course-poursuite finale dans le métro puis dans la gare). Photo soignée. Et très bon sens du rythme au montage. Côté interprétation, on jubile : le tandem formé par Al Pacino (10 ans après Scarface, du même De Palma), tout en densité nerveuse, et Sean Penn, dans un registre cocaïné et borderline, est mémorable. Ce qui séduit également – cerise sur le gâteau –, c'est la touche de mélancolie crépusculaire, de désenchantement fatigué, qui irrigue le film. Il y a bien ici et là quelques imperfections et autres petites choses datées, mais L'Impasse reste l'une des plus belles réussites de Brian De Palma.
Du grand De Palma et qui c'est entouré de Pacino et Sean Penn, un ancien mafieux qui sort de prison et veux absolument rester dans le droit chemin mais est trahit par son ami et avocat. De l'action de l'amitié et de l'amour mais qui n'arrivera pas à ses fins...A voir tres bon film
Al pacino joue un ex caïd qui cette fois ci est du bon côté de la barrière, ne voulant plus replonger ni commettre aucun crime dite organisé. Une composition toute en douceur, une interprétation sans fioritures. Avec un Sean Pean en avocat véreux. Une réalisation exemplaire avec tous le suspens qu'on attend de monsieur De Palma. On est loin de la qualité de Scarface, mais ce defend plutôt très bien. Avec de l'action également, surtout sur la fin.
Rythme et virtuosité caractérisent ce polar de Brian De Palma, qui commence par une très savoureuse scène de tribunal façon B Wilder et finit, avec un long suspense se dénouant à Grand Central, comme un hommage à A Hitchcock. L’itinéraire de Carlito, qui veut se ranger et aller vers une nouvelle vie après sa libération, se déroule comme une tragédie, avec l’essentiel des mécanismes du film noir. C’est la trahison qui aura raison de ses rêves, destin cruel et paradoxal, au sens où Carlito n’aura pas su s’appliquer à lui-même les préceptes et enseignements constatés chez les autres au terme de la mémorable scène de l’arrière-boutique transformée en salle de billard.
juste l'un des meilleurs DE PALMA et PACINO, 10ans après Scarface. aussi fort et surtout emblématique, la maxime: " La rue vous rattrape toujours !" avec un casting d'acteurs en devenir leguizamo, Mortensen et surtout Sean PENN qui confirme qu'il fait parti des grands.
Un Brian de Palma inspiré et brillant, un Al Pacino au sommet, un Sean Penn méconnaissable et plein de rôles hautement tenus, plus un scénario parfaitement construit… ça donne un des meilleurs thrilles qui fut ! L’histoire est palpitante, la caméra est virevoltante et nous emporte dans un tourbillon de violence mais aussi d’humanité. Encore une fois, l’adage des violents est vérifié : si ton ennemi est à terre, achève-le ! La longueur du film, plus rare qu’aujourd’hui, passe inaperçue tant la tension est grande et les yeux éblouis. On peut le qualifier de chef-d’œuvre.
Film excellent, du grand Al Pacino et du de Palma . Un Sean Penn au top. Une histoire très riche et intéressante. Un casting superbe. très vivement recommandé.
Après avoir dévoré les deux romans du juge Edwin Torres “Carlit’os Way” et “After Hours”, Al Pacino écrit le scénario de “L’impasse” avec David Koepp et recrute Brian De Palma pour sa réalisation. Le comédien prend le rôle titre de Carlito Brigante qui après cinq années de prison, décide de se réinsérer dans la vie et monter une affaire honnête aux Bahamas avec la femme de sa vie. Mais son passé de caïd le rattrape, une course poursuite contre la mort est entamée. Mais sous sa couverture de thriller puissamment mis en scène, “L’impasse” est le drame mélancolique d’un homme sur son chemin de croix. Dix ans après “Scarface”, le duo Pacino, De Palma se reforme avec une prise de maturité assez exceptionnelle et qui font de “L’impasse” un film noir fascinant. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Le tandem gagnant De Palma/Pacino pour un film époustouflant, d'une incroyable virtuosité et a couper le souffle. " On n'échappe pas a son passé " , rien de plus vrai quand on voit comment Carlito Brigante ( Pacino) sort de prison grâce a son avocat et ami kleinfeld ( Sean Penn, méconnaissable). Carlito veut faire table rase de son passé, vivre de façon honnête et retrouver sa chère et tendre laissée seule suite à son incarcération.Mais son passé va le rattraper et il va retomber dans les travers du milieu mafieux. Les seconds rôles sont très bons ( Luiz Guzman en tête ) on ne voit pas le temps passer et on assiste a un final digne des plus grands films du genre. A noter la bande son très cool, ( Rozalla, Santana, etc...) Un chef d'œuvre,qui figure dans mon top 3 de mes films préférés d'Al Pacino.
Incontestablement le dernier des grands films de Brian De Palma, qui s'est ensuite malheureusement laissé aller aux missions sur Mars et autres femmes fatales. Peut-être même le dernier des grands Pacino, qui ne fera ensuite que s'auto-parodier (Plus cabot que lui dans "Heat", tu meurs) Le film, pour être imagé, donne l'impression cinématographiquement très agréable que la maturité est venue calmer la jeunesse furieuse de "Scarface", mais l'allusion s'arrête là tant les deux films (et les deux personnages principaux) sont diamétralement opposés malgré leurs activités. L'histoire imparable d'un ancien taulard qui veut mourir pépère à la campagne, opposé à ses affectueux associés résolument citadins. Les années 70 sont joliment reconstituées, et niveau mythologie tout y est: les flingues fumants largués en douce dans les poubelles, les indics à effacer, les procureurs obstinés, les avocats véreux et les derniers coups avant de raccrocher. La réalisation de De Palma atteint des sommets de virtuosité, plusieurs séquences (dont un règlement de compte hallucinant en pleine partie de billard) donnent même carrément le frisson. Les 25 dernières minutes sont aussi tendues qu'inoubliables (je remarque d'ailleurs, après "Blow out" et "Les incorruptibles" que De Palma aime beaucoup les scènes de gare) Penelope Ann Miller rempli à merveille son rôle de touche sentimentale, Sean Penn s'en donne à coeur joie en homme de loi ripou, le cultissime Benny Blanco is from the Bronx, et la boucle qui clos le film est tout simplement géniale: "L'impasse" détourne son suspens en tuant Pacino dès le premier plan, nous n'attendons plus de savoir si Carlito arrivera à prendre le large mais qui l'en empêchera. Le must pour un film noir.