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Clint B
54 abonnés
283 critiques
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5,0
Publiée le 31 octobre 2022
Je serai bref. C'est, et c'est tellement rare, ce que l'on appelle un chef d'oeuvre du 07eme art, le plus grand film de De Palma, avec 2 géants du cinéma à l'affiche, Monsieur Al Pacino Aka Carlito Brigante, et Monsieur Sean Penn Aka Maître Kleinfeld. Je serai bref, car il n'y a rien à discuter sur ce bijou, juste à le voir,l'admirer, lâcher une larme. Du très grand cinéma comme l'on voit rarement.
Je ne sais pas si vous connaissez ce sentiment... Une analogie serait plus parlante : vous allez pour prrendre votre bus et vous le voyez partir au loin sans vous. Vous courez au prochain arrêt dans l'espoir de le rattraper et vous ne parvenez jamais à entrer dedans jusqu'à destination où vous serez arrivé à bon port mais essoufflé d'avoir couru après le bus alors que s'asseoir dedans aurait été bien plus confortable. C'est exactement ce sentiment que j'ai eu face à L'Impasse : le début démarre tranquillement, puis une fois que le film part d'un coup je n'ai plus réussi à rentrer dedans à nouveau de manière inexplicable, et à la fin j'ai été satisfait d'assister à une telle conclusion mais je le suis senti totalement déconnecté des personnages. Au fond je n'ai aucun réel argument en ce qui concerne ma dépréciation de ce film, mais pour autant que l'on puisse aimer un film sans pouvoir le verbaliser, l'inverse existe aussi.
Le plus grand film de tous les temps pour moi , un pur chef d'Oeuvre de De Palma qui a selon moi réussi à faire mieux que Scarface qui était déjà une réussite. Al Pacino exceptionnel , comme dans le parrain 2 et Heat. Entre ce dernier et l'Impasse il est difficile de choisir tellement ces deux films sont pour moi géniaux , mais je pense sincèrement que ce film est le plus grand de l'histoire .
Le portrait d’un milieu de malfrats est franchement peu réjouissant mais il y le talent du réalisateur pour rendre le récit palpitant et haletant. Alternant aussi quelques scènes amoureuses avec les femmes, le destin de chacun est d’autant plus douloureux. Surtout celui du héros qui le dit lui-même dès le début. « Ce sont les emmerdes qui me collent à la peau ».
Ca ressemble a une pale copie, un mauvais essais de Scarface. Musique, surjeu, réalisation : mauvais. A part Sean Pen. Même Pacino qui court avec des talonnettes et qui crapote, semble une caricature de lui même. Totalement décevant.
Carlito Brigante, c'est le prototype du mafieux qui sort de taule et qui souhaite se ranger, arrêter les affaires louches et investir dans un business clean. Mais son passé le rattrape vite, notamment à cause des ses amis qui ont des emmerdes et qui lui demandent de leur rendre service... Al Pacino est excellent, Sean Penn est extravagant, exubérant, ce qui n'est pas un rôle habituel pour lui, mais il s'en sort bien. Un classique qui a pas mal vieilli
L'itinéraire d'un homme qui aurait dû faire 30 ans de prison mais est libéré grâce à un bon avocat. L'amour le changera t-il ? En tout cas il veut essayer de rentrer dans le bon chemin. Plongée dans le monde des truands, de la drogue, des racailles. Bon film qui n'a pas vieilli !! Même si je ne suis pas pour rendre humain les gens impardonnables....
Un bon film de Brian de Palma ! Je me dois de commencer par saluer la belle performance d'acteur de Sean Penn, méconnaissable physiquement avec ce mélange de calvitie et de cheveux frisés roux, qui va pourtant réussir à nous faire regarder autre part que ses cheveux xD. Il est tellement convaincant, très personnalisé et bluffant. Plus le film avance, plus la complexité du personnage est assez stupefiante. Que dire d'Al Pacino qui peut profiter d'un réalisateur qui va vraiment composer avec son costume, son attitude, sa prestance et son talent. Ce qui est toujours passionnant dans les films de Monsieur de Palma c'est le rythme qu'il génère, la composition de beaucoup de ses plans qui ont des significations souvent simples et folles en même temps, comme ce plan de fin ou (spoil) le corps de Carlito encore envie est evacué sur une civière, sa femme le suivant de près, à petits pas, quittant un brouillard rouge dangeureux, et suivant une fil de lumière blanche jusqu'à pouvoir fermer les yeux, definitivement loin de tous ses problèmes, et enfin en paix, sans aucune impasse, ou alors dans une impasse, mais paisible. Je pourrais continuer sur des millions de choses, mais le mieux et que vous vous fassiez votre avis. Bon film à vous !
Franchement un air de déjà vu, mais bigrement bien réalisé. De Palma excelle dans le genre et on ne s'ennuie pas une minute dans le lignée de Scarface et des Incorruptibles. Et pourtant l'impasse sans issue est connue dès le prologue, mais qu'importe, la vie d'un caîd a une fin prévisible, et ce qui compte c'est la manière de vivre et pas la durée. Tous les codes sont en place, la fraternité de sang ou de l'enfance, l'enfermement dans une position et un rôle à tenir quoi qu'il en coute, et les inévitables trahisons. L'intérêt est ici l'impossible recherche d'une voie de sortie. Al Pacino, barbu de façon un peu surprenante, est habité par le double Carlito, intraitable pour être redouté, charmeur pour être aimé par Gail. S. Penn est méconnaissable en avocat véreux, sur la mauvaise pente. La poursuite finale reprend possession de la Gare Centrale de New-York une nouvelle fois, continue dans le métro si photogénique. Il manque peu de choses pour atteindre la perfection de la trilogie du Parrain ou de l'afffrontement mythique de Heat. TV vo - février 2022
Brian de Palma signe une nouvelle fois un chef d'œuvre. L'histoire, les acteurs sont justes incroyables, grandioses. Une fin coup de poing, qui ne laisse pas indifférent !
Ceux qui pensaient voir en 1994 un film dans la veine de « Scarface » ont quelque peu déjanté. Ceci explique peut-être ses résultats décevants à sa sortie mais il a depuis été réhabilité à sa juste valeur. Remarquement écrit par David Koepp, le ton est effectivement bien différent, beaucoup plus mélancolique surtout, un peu à l’image de Carlito Brigante, le personnage interprété avec une belle sobriété par l’immense Al Pacino. Son envie de se ranger et partir louer des voitures aux Bahamas avec sa bien-aimée (Penelope Ann Miller) ne va pas se faire sans accroc. L’un de ces ambarras est personnifié par Sean Penn. Méconnaissable, l’acteur surprend et brille en avocat marron et cocaïnomane. Maîtrisant son art, la mise en scène de Brian De Palma est éclatante, la vingtaine de minutes de la poursuite finale en étant le point d’orgue. « L’ Impasse » reste à ce jour son dernier vrai grand film.
Al Pacino, De Palma, Sean Penn, c'est un bon début, non? Quel film en tout cas! Ca rappelle bien sur d'autres films où on peut voir Pacino dans des rôles plus ou moins similaires mais celui-ci fonctionne très bien aussi. Les scènes s'enchainent avec rythme et fluidité, et ce n'est pas toujours de l'action pure. Les décors sont bien faits et le personnage de Pacino en imper noir marque les esprits. Son binôme avec Penn est excellent: l'avocat est d'ailleurs le meilleur personnage du film, le plus clivant. A voir.
Pas mal, c'est devenu un classique dans la carrière d'Al Pacino. Il s'agit pour moi davantage d'une chronique ou d'une description romancée du milieu, que d'autre chose. J'ai eu beaucoup de mal à m'identifier au personnage principal qui soi-disant veut se ranger, mais qui traîne complaisamment dans ce milieu. Comment peut-on vouloir s'en sortir quand on reste à traîner avec les mêmes personnes et aux mêmes endroits qu'avant ? J'ai eu beaucoup plus d'intérêt à suivre le parcours de l'avocat joué par Sean Penn, qui subit une vraie évolution entre le début et la fin et davantage haut en couleurs.
Tout a été écrit sur ce film génial: la présente "critique" ne vise qu'à ajouter encore un 5 étoiles aux déjà très nombreux "5" (pour un tel film, dommage qu'on ne puisse attribuer encore plus d'étoiles!). Seul regret, certains confrères accumulent les fautes de Français dans les critiques de ce film. Bien que leurs avis soient tout à fait intéressants lorsqu'on prend la peine malgré tout d'essayer de les comprendre, ces fautes peuvent générer des contre sens et dénaturer, voire contredire leurs avis...spoiler: (on se demande s'il ne le font pas exprès)... ALLOCINE pourrait chercher une solution pour éviter aux lecteurs cette pollution épistolaire: Par exemple en intégrant à sa charte un encouragement pédagogique à un minimum de respect de l'orthographe de notre belle langue.