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    La Paysanne aux pieds nus
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    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2023
    1943, une mère seule et sa fille quitte Rome et le bistrot qu’elle tient pour sa région natale, loin des bombes. Se rallier du côté des fascistes et des allemands ou des alliés ; les citadins réfugiés dans la montagne hésitent.
    C’est avant tout un film qui a aiguisé ma curiosité par son casting incroyable :
    - Sophia Loren, prix d’interprétation à Cannes pour ce rôle et surtout premier rôle à Oscar de l’histoire pour un film en langue étrangère ; pour celle qui tournera énormément durant ces années
    - Vittorio De Sica, la référence du néo réalisme italien aux manettes, celui dont j’adore « La voleur de bicyclette » et « Umberto D »
    - Jean-Paul Belmondo dans une co-production franco-italienne
    Mais ce casting de rêve est vite une déception ; Sophia Loren en fait des caisses et ce jeu exubérant ne passe plus vraiment dans le cinéma moderne ; De Sica à vouloir traiter de multiples sujets et oscillant entre comédie et drame perd le spectateur avec son scénario souffrant de répétitions et Belmondo est un faire-valoir. Quelques années plus tard, dans un rôle semblable, il tiendra une véritable place : « Léon Morin prêtre ».
    Le personnage le plus émouvant et le plus juste dans son écriture est celui de la fille de Sophia Loren joué par Eleonora Brown.
    Le thème historique et les indécisions d’une population face aux violences de cette fin de guerre est par contre très bien rendu.
    Une curiosité sympathique mais sans âme
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2023
    Ce film est très social, il décrit la misère italienne en temps de guerre, sous l'occupation ou la collaboration comme on veut, avec les Allemands. Les temps sont durs et encore plus durs avec les manques dus à la guerre; Une femme, et sa fille décide de quitter Rome pour retourner dans le village maternel. S. Loren la mère, va tomber sous le charme d'un jeune communiste, J. P. Belmondo, qui joue pour une fois dans un film italien. Belmondo est un peu méconnaissable dans ce rôle. Il est frêle et très jeune. S. Loren est telle qu'on la connait ou qu'on l'imagine. C'est un peu la BB italienne. Elle est forte, directe et pleine d'énergie. De Sica décrit la vie dans la montagne, l'arrivée des Américains, la chute du fascisme et un peu la montée du communisme. C'est dur et en même temps plein d'amour.
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2023
    Même s'il comporte un certain nombre de très belles scènes, même si Sophia Loren est excellente, ce film de Vittorio de Sica a quand même été pour moi une déception.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    273 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2023
    Un témoignage fort de la fin de la Seconde Guerre Mondiale vue du côté italien, dans un film clairement porté par Sophia Loren qui magnétise l'écran tout au long du métrage. Le style dit "néoréaliste italien", s'il a un peu vieilli, convient assez bien à cette peinture du destin des petites gens broyées par cet effroyable conflit, où seules les lâchetés et les perversions se révèlent et prennent le pas sur les noblesses de cœur. C'est un peu curieux d'y voir Belmondo dans un registre et un style de personnage engoncé où il ne semble pas le plus à son aise, mais le drame demeure percutant.
    maxime ...
    maxime ...

    240 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2023
    La Ciociara, est digne de ses films, qui au travers d'un détour raconte l'impact de la grande histoire, sur la petite et tisse au fond un de ses parallèles profond, sublime, telle l'Italie, mieux que quiconque, n'a à cette période, à su le faire. Vittorio De Sica, dans un geste fou, commence de ce fait son film par un générique de fin, ou la musique, si l'on excepte de rares tons plus joviales, dépeint, déjà, un contexte à la fois grave et pernicieux, lugubre, pour ne pas le dire !

    De cette rue qui s'anime, post images figées, l'on retiens cette alerte, qui poussent la foule amassée là vers une course dont la suite n'a ni logique, ni gage de sureté. L'échappatoire, la fuite de Rome, de cette Femme et de sa fille que l'on découvre dans cet instant fragile et tragique sera notre ancrage dans la narration de cette démonstration de torpeur. Il ne faut pas attendre longtemps pour croisé l'étrange paradoxe de ces " aides ", puisque pour partir, Cesira, devra cédé, dans un semi-abandon à une passion qui n'a pas la sienne, qu'elle connait, néanmoins très bien, dans l'évocation de son défunt mari, pas vraiment regretté. Cette fois, son " ami / allié " de circonstance, cloisonnera la pièce, sombrera dans la pénombre et fera dans un contre jour un autre portrait taillé sur mesure sur la personnalité de cette incroyable personnage qu'est cette Ciociara !

    Le départ scelle un périple ou le regard des hommes n'aura de cesse d'entrée dans le collimateur de celle qui en subit ces ardeurs. Loin d'être éploré, elle rigole, fait preuve de bon mot, à la fois belle, drole, tendre mais aussi farouche et inteligeante, comme lorsqu'elle brandit sa pierre en guise de défiance face à celui qui la menace, elle et sa petite, milice ou pas, rien ne terrasse son aura de protectrice. La scène du train, bien avant ce passage au village, est une autre de ses facettes sur la condition d'un tel départ. La chaleur étouffante, la faim, la promiscuité et le manque de sommeil seront ensuite approfondis mais déjà à cet instant, l'on ressent ce souffre qui allume les sonars, prennent au cœur, à la gorge aussi.

    Les retrouvailles de la table, des visages plus ou moins connus par cette paysanne de la ville, change la dimension de son fil conducteur. La mort du cycliste, abattu par cette avion qui tire à vue étant la dernière image de terreur manifeste avant un petit moment. Pas de répits cependant dans cette réclusion à la campagne. Le retour au source, ravive le labeur quitté dans le passé, mais appuie surtout sur le manque présent. Cette nourriture qui se raréfie, aux désaccords, en passants par le défilé de cette guerre, ou les pronostics vont bon train. Sécurité et Justice, deux termes et fondements de la société sont évoqués, par notre héroïne, comme de son pendant Michele, que tout oppose à première vue, mais qui unirons une tendresse mutuel l'un à l'autre dans cette épreuve, dont tous, souffrions jusque dans leurs chairs ...

    " Grande Casino " ! Car oui, malgré la dureté, on prend et accepte la moindre réjouissance, à l'instar de Cesira, qui lit son courrier, partage son repas et sa bouteille, s'amuse de la déclaration d'amour de son prétendant en évoquant sa barrière cassé, et qui chasse la chèvre qu'elle appelle " sale bête " dans un sourire d'une générosité incroyable ! La femme " au lait ", en est un autre exemple de fracture, de perte et d'abandon dans cette Italie ou les héros ne sont pas ceux que l'ont attend ... La libération se fait dans la terreur, un vacarme similaire à une occupation de privation, de monopolisation pour la soumission qui entre dans une seule et mem case !

    L'attaque, insoutenable, sur ces femmes, de la meurtrissure qu'elles partagent et qui pourtant les éloignent nous poussent à revoir touts les moments mère / fille jusque là vu avec joliesse, qui nous poussent cette fois à la colère et l'apathie, comme elles ! Sa suite, entres cris et larmes, fatigue qui les taisent, avec le chant du cuistre immonde accrédite encore nettement plus la thèse qui fulmine en nous, irrémédiablement !

    Le partage de douleur, de la douleur, et la consolation face à l'ignominie ne soignent pas les plaies molestés de la veille ... Le fine, qui clôture, sans rien autre libère une autre frustration ...

    Je profite de cette critique pour déclaré pour amour à Sophia Loren, la plus immense des actrices ! Belmondo and co sont magnifiques, mais elle est au-dessus de tout ! Elle procure ses émotions, sur le fil tendu, un éloge de mélancolie dans un visage qui ne perd rien de sa superbe, au delà des traits, dans ses yeux qui ne disent pas touts ... Que l'on observe à la recherche du petit détail.
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 218 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2023
    Tout n'est pas parfait dans ce film de de Sica, qui renoue avec le néoréalisme qui a fait sa gloire, mais l'interprétation de Sophia Loren emporte l'adhésion. La partie la plus réussie est finalement celle qui montre la vie de ces réfugiés fuyant les bombes, s'entraidant et partageant leurs angoisses. Les rapports entre la mère et la fille sont également bien vus et, notamment, leur rivalité naissante autour du "professeur", jeune intellectuel joué par un inattendu Belmondo. En revanche, le fatalisme qui dicte l'attitude des des deux femmes, après le drame terminal, désamorce maladroitement la tragédie qui vient de se dérouler.
    Arnaud A.
    Arnaud A.

    7 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2023
    L'intention de consacrer un film aux atrocités que la guerre réserve aux femmes était sans doute excellente ; le résultat est bien médiocre. Sophia Loren en tentatrice pudibonde est bien jolie mais n'inspire guère d'empathie, sa fille est charmante mais - par construction - totalement transparente. Les modèles masculins, Michele-Belmondo en tête, antifasciste larmoyant et incapable de la moindre action positive, ne sont pas reluisants non plus. Afin de monter en intensité, le réalisateur fait le choix de charger les Alliés, je ne conteste pas cette vision, mais ça m'a donné un peu l'impression de voir un film de propagande fasciste un peu en retard d'une guerre. On se contentera d'extraits avec bonheur, pour la grâce de Sophia Loren.
    Claude DL
    Claude DL

    90 abonnés 1 681 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2023
    Pas mal sans plus, car si l’histoire tient la route, la mise en scène est un peu statique et théâtrale, et le jeu de Sophia Loren est un peu outrancier ( en VO). On trouve néanmoins notre bébel national à ses débuts , avec une voix italienne qui n’est pas la sienne, et le noir et blanc a été bien restauré. Du bon cinéma qui a toutefois vieilli.
    OlivierG
    OlivierG

    3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juin 2023
    Un hommage rendu à toutes les femmes humiliées et violées de toutes les guerres. Sophia trouve là un personnage dans lequel elle va complètement se sublimer et Jean-Paul un emploi des plus surprenant en jeune intellectuel sensible et courageux.
    Nao Lu
    Nao Lu

    11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2023
    Film bien réalisé et avec de bons acteurs mais ça reste un film de guerre. La guerre avec ses difficultés au quotidien et ses horreurs.
    Pandora
    Pandora

    43 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2023
    Le film ne démarre qu'au derniers quart d'heure, domage....c'est un peu long au début. Sophia loren en plus d'etre très belle est une très bonne actrice...
    Pas le meilleurs de sica....
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2021
    J’admire depuis longtemps cette courte période de l’histoire du cinéma où la guerre était encore assez proche pour être remémorée avec acuité, mais suffisamment loin pour que l’art sache quoi en faire et respectueusement.

    La Ciociara fait ce travail d’historien avec une dédication dépassant la passion et une représentation allant plus loin que la reconstitution. Ce fut un film douloureux à tourner qui demeure à ce jour difficile à voir, et encore : qui peut prétendre empathiser totalement avec ces personnages de temps inconnus où la guerre était devenue la normalité ? De Sica le pouvait, Loren aussi ; c’est pourquoi ils font partie de ce drame monstrueux où hommes et femmes se font les prismes les uns des autres tandis que les horreurs achèvent lentement de se dérouler autour d’eux.

    Loren, à 25 ans, à un rôle d'un engagement et d'une force qui dépassent de loin son âge : celui d'une femme forte, d'une femme de la campagne mais qui connaît la ville, d'une femme dans l'adversité et bien sûr d'une mère. Sa lutte quotidienne pour le respect et la survie est terrifiante, mais il y a plus terrifiant encore : quand elle finit par la perdre.

    Visitant chaque degré d’amour et de haine entre la création et la destruction d’une vie, ce film est le souvenir de temps dont nous ne devrions pas oublier de tirer des leçons.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2021
    A travers le portrait d'une femme forte et d'une mère courageuse, illuminée par l'interprétation oscarisée de Sophia Loren, Vittorio De Sica dresse une peinture tragique de l'Italie en 1943 et de ses habitants qui tentent de fuir la guerre et les bombardements.
    A noter la présence pas inoubliable de Belmondo qui a dû se faire doubler en Italien.
    Cineseba
    Cineseba

    43 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2020
    « Ouh là ... le film « La Ciociara » est une magnifique photographie de l’Italie campagnarde en pleine deuxième Guerre Mondiale, avec une formidable icône du cinéma italien, Sophia Loren ! J’apprécie énormément les jeux de lumière et d’ombre superbement maîtrisés dans ce film. Et, il faut dire qu’il m’est difficile de me défaire d’une scène très choquante à la fin du ce film. J’admire la subtilité du réalisateur Vittorio De Sica pour tourner cette scène dure ! Cette partie de l’histoire est malheureusement inspirée de faits réels des crimes de 1944 en Ciociarie. Dans l’ensemble, ce film m’a permis de me rendre compte que l’histoire de l’Italie pendant la 2e Guerre Mondiale m’est méconnue et d’imaginer que ce n’est pas évident pour les Italiens de vivre oscillé entre la politique fasciste de Mussolini, l’invasion des Allemands et l’arrivée des Alliés ! En effet, tous les Italiens ne sont pas des fervents de Mussolini ... et ils ne pensent qu’à survivre et à finir avec la 2e Guerre Mondiale !

    Le film « La Ciociara » raconte l’histoire d’une jeune femme qui fuit avec sa fille adolescente, les bombardements à Rome, vers son village natal ! Malheureusement, elles seront prises dans la tourmente de la 2ème Guerre Mondiale car l’Italie est envahie à la fois par les Allemands et les Allies ! Sophia Loren est magnifique dans le rôle d’une femme forte, qui n’a pas froid aux yeux, très déterminée à ne pas se faire berner par les hommes et à protéger sa fille, comme une féline ! Wouah, ses gestes brutes typiques de la culture italienne ! Son évolution vers la perte du contrôle de soi, la souffrance atroce suite à une situation traumatisante, est parfaitement subtile ! Elle sentira perdue, plus vulnérable ! Elle n’arrivera pas à consoler sa fille. Elle est bouleversante à la fin du film ! D’ailleurs, le thème du passage brutal de l’enfance vers l’âge adulte des adolescentes est intéressant à explorer. Enfin, Jean Paul Belmondo m’a surpris dans son rôle plus sobre et discret du professeur de lettres ! Assez méconnaissable puisqu’il a réussi à mettre dans la peau d’un personnage plus posé, intellectuel ... Oubliez ses mimiques d’un charmeur rigolo, il n’y en a pas ! J’ai beaucoup aimé ce film poignant ... Mmmhhh ... »
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2020
    Un film poignant signé en 1961 par le cinéaste Italien Vittorio De Sica !! Je voulais regarder ce long métrage par curiosité pour ses deux interprètes principaux, la belle Sophia Loren qui a un physique avantageux pour le role qui est grandiose mais aussi Jean-Paul Belmondo à ses débuts loin de jouer Bébel tel que le public le connait, il joue là un professeur de lettres qui sympathise avec l'héroine et sa fille adolescente fuyant la guerre en Italie de 1939/1945 occupés par les Allemands. La mise en scène de Vittorio De Sica est remarquable pour filmer cette histoire, il y a des moments touchants de complicités et d'autres durs (je n'en raconte pas plus), le tout dans un pays de l'Italie, mème si l'action se passe en pleine guerre, a des décors magnifiques comme carte postale. Les comédiens sont excellents dans leurs roles respectifs. Une bonne occasion de jeter un oeil dans le cinéma Italien dans sa meilleur période, j'en ai pas vu beaucoup mais ça donne envie.
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