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Guillaume182
130 abonnés
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4,0
Publiée le 11 août 2011
J'ai souvent entendu parlé de Sophia Lauren et bien que j'ai surtout regardé ce film pour Belmondo qui est génial dans ce film je comprend enfin pourquoi elle est si célèbre, déjà parce qu'elle est incroyablement belle mais surtout parce que c'est une trèsbonne actrice ici elle porte le film sur ses épaules tellement elle est importante. Belmondo lui surprend dans le rôle d'un jeune idéaliste, on est habitué à le voir avec toutes ses expressions dans "La ciociara" il est tout simplement très bon. Drame est poussé très loin dans ce film déchirant mais finalement pleins d'éspoirs grace au courage et à la force de cette mère indépendante. A voir.
Malgré quelques excès dramatiques ce film est magnifique.Toute la sensibilité et l'intelligence de Vittorio de Sica éclatent à de nombreux moments.A cet égard la longue scène d'amour sensée durer une heure entre Cesira et Giovanni nous éclaire sur la personnalité de l'héroïne.Tout le long du film son comportement ne variera jamais quelque soient les événements.Elle restera purement instinctive,généreuse,violente et mère avant tout.Mais quelle mère!Il y aurait tant à critiquer mais sur ce site ,il faut rester sur le cinéma.Du cinéma ,il y en a beaucoup.De Sica a admirablement filmé sa vedette qui le lui a bien rendu.Sophia n'a jamais été aussi bonne,je la trouve meilleure encore que dans "une journée particulière".C'est la pure italienne et du cinéma italien 100% avec sa post synchronisation toujours aussi contestable.Quelques séquences et quelques reculs de camera nous tirent des larmes d'émotion artistique.L'intimité de l'âme semble parfois être atteinte.De Sica va plus loin que Ford,il ne se limite jamais, quitte à manquer de respect à ses personnages...Pour moi,il brise la pudeur intellectuelle ,il me met mal à l'aise ,c'est un problème d'éducation.Nous n'avons pas la même en France et en Italie.Ford ,lui est irlandais ,il a ses limites que je comprends parfaitement. Ce qu'il y a de merveilleux avec le cinema italien,c'est qu'il y a presque toujours,malgré la gravité des sujets,des rires et des chansons.Ici,nous sommes gâtés.Quel dommage que la moitié des films de De Sica soit invisible en France en DVD.
Film très décevant et assez ennuyeux. Le scénario semble uniquement écrit pour mettre en valeur Sofia Loren et lui permettre de rafler des prix d'interprétation. Belmondo y joue un intellectuel de gauche, mais catholique, complètement improbable, impression renforcée par le doublage, en VO. La réalisation, peu inspirée et très concertée, en paraît académique. Quant à la scéne de viol, telle qu'elle est amenée et filmée, c'est surtout le racisme primaire qui s'en dégage qui frappe. Copie N & B grisâtre. En plus, une partie des sous-titres, blanc sur blanc, est illisible.
Je viens de voir ce film que je n'avais jamais vu !! Emouvant, terrible parfois, les acteurs sont admirables, bien sûr Sophia Loren, au sommet de son art, si vrai, l'actrice qui joue sa fille, et Belmondo, sobre (et oui !) un film à voir ou revoir !
L'intérêt du film réside en grande partie sur la prestation de Sophia Loren et sur son développement inattendu. Belmondo joue dans un registre innabituel mais son personnage disparait un peu contre la logique du film. Après il y a la scène du viol pas vraiment à notre avantage mais on ne peut pas nier certains faits.
Entre "le Voleur de Bicyclette" (1948) et "la Ciociara" (1960), Vittorio de Sica a acquis une grande maîtrise technique, étant passé d'un style dépouillé et inventif mais parfois bancal à une construction beaucoup plus solide et confiante. Il s'est ici entouré d'un couple de stars (Sophia Loren et Jean-Paul Belmondo) faisant de son film une sorte d'écho au néo-réalisme, travaillant toujours sur la même page d'histoire mais avec des moyens radicalement différents. Cependant, si sa mise en scène impose dès le début un profond respect, on ne peut que relever les défauts d'une oeuvre composée en trois actes distincts : tout d'abord, nous avons droit à une description de l'horreur Romaine en 1943, la capitale croulant sous les bombardements. Et dès les premières minutes, nous saisissons le regard de De Sica, lequel n'a d'yeux que pour son actrice dont il érotise sans arrêt le corps et les actes. Quoi de plus excitant qu'une veuve courageuse partageant la couche de son meilleur ami ? On se dit qu'il ne s'agit que de l'introduction et que les personnages acquériront une profondeur par la suite étant donné qu'il s'agit d'un drame humain. Pas du tout, le chemin chaotique parcouru par Loren en Italie trouve refuge dans une famille dont le fils est un pacifiste philosophe. On sombre très vite dans le ridicule tant la société et ses courants politiques s'avèrent caricaturés. Et puis, Bébel tombe amoureux, alors les sentiments larmoyants à l'extrême s'en mêlent. Enfin, la dernière partie, par ailleurs résolument raciste (merci la description des Africains pilleurs-violeurs) nous transmet la bonne vieille morale chrétienne et l'impureté que le sexe apporte. De Sica se serait-il donné bonne conscience ? Le pauvre, il en avait certainement besoin tant il plonge sa caméra dans le décolleté de son actrice (insupportable) jusqu'à la dernière seconde. Si l'on excepte la réalisation plus qu'honorable, "la Ciociara" est un mélodrame très lourd, parfois détestable, accumulant en tous les
Rappelons que le film (et donc le roman) s'inspire de faits malheureusement réels connus en Italie sous le terme "Maroquinades". Comme à son habitude Vittorio de Sica place son récit dans un contexte sociale difficile et se focalise sur les citoyens d'en-bas, et si la guerre est omniprésente ce qui l'intéresse reste le quotidien du citoyen, celui qui vit les conséquences de la guerre sans qu'il ait pu dire son mot. Le noir et blanc semble un peu fade parfois mais le grain offre un côté "usé" qui colle plutôt bien à la dramaturgie du film. Site : Selenie
Un grand film qui n’a pas vieilli, cinquante ans après, mais qui ne confine pas au chef-d’œuvre comme certains le disent. Si ce n’est par l’interprétation magnifique de Sophia Loren, plus belle que jamais — bien qu’elle ne ressemble pas aux lianes d’aujourd’hui ;-) — et justement primée par deux fois. Cette adaptation du roman de Moravia n’a pas la profondeur du livre et déçoit par son convenu. Reste la beauté de la photographie noir et blanc et la mise en scène classique mais rigoureuse. Ne pas hésiter à le découvrir ou le revoir.
Marquant. Difficile de qualifier autrement ce film sombre de Vittorio de Sica qui, en 1960, dirigea un rayon de soleil nommé Sophia Loren. Cette Ciociara, qui signifie paysanne dans le jargon italien, était simplement magnifique dauthenticité - et de charme évidemment. Un rôle dramatique qui valut à la mythique actrice italienne deux récompenses majeures : lOscar de la meilleure actrice, et le prix dintérprétation à Cannes. La trame, écrite par Alberto Moravia (Le mépris) se déroule vers la fin de la seconde guerre mondiale. Cesira et sa fille Rosetta fuient leur commerce de Roma mais surtout les bombardements allemands pour retrouver la campagne natale de Cesira, plus paisible. Là, elles y rencontrent des paysans, et puis surtout Michele (Jean-Paul Belmondo, alors dans sa période éblouissante), un professeur idéaliste. Ils évoquent le conflit, leurs sentiments, la lutte des classes, larrestation du Duce, la libération toute proche Une première partie campagnarde (les décors, presque entièrement naturels, alors que nous sommes en 1960, sont idylliques) presque douce, naugurant pas le côté dramatique, en tout point, de la seconde. Cest fort. Mais au-delà de cet aspect, le récit propose plusieurs réflexions fortes. Le résultat est sublime, et même si le noir et blanc et la thématique de la guerre confortent lidée de dramaturgie, il ne faut pas être un cinéphile confirmé pour reconnaître que cest du tout grand cinéma. Le doublage français est plus quhonorable, car effectué par les principaux acteurs eux-mêmes. Laccent de la Loren est même parfois touchant. A noter aussi, la sévère critique des alliés nord-africains, dans une scène symbolique se passant au sein dune église délabrée. A signaler enfin, que la télévision italienne proposa un remake de cette Ciociara en 1988, soit vingt-huit ans plus tard, avec la même Sophia Loren (!)