Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ricco92
230 abonnés
2 156 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 24 juillet 2021
La Fiancée du monstre ou le seul film d’Edward D. Wood, Jr a avoir enregistré un petit peu de bénéfices de son vivant ! Mais ne nous leurrons pas, si c’est le cas, c’est uniquement parce que le film possède une fois de plus un budget ridicule car le cinéaste n’est pas devenu bon pour une fois. Comme à son habitude, il livre un film à la mise en scène approximative, à l’absence de maîtrise du rythme flagrante, à l’incapacité évidente de camoufler son manque de moyens par le montage (l’alternance très visible entre les images d’archives et les images filmées par Wood lui-même), aux effets spéciaux ridicules (la célébrissime pieuvre construite pour Le Réveil de la sorcière rouge qui avait été "empruntée" sans le mécanisme de fonctionnement et qui_ donc reste inerte alors qu’elle est sensée tuer des gens), au scénario ridicule, aux dialogues soporifiques et à l’interprétation très approximative (Béla Lugosi, dont le rôle est central et est le plus important qu’il ait eu chez Wood, en fait des tonnes tandis que Tor Johnson prouve qu’il est difficile de trouver un acteur sachant plus mal jouer que lui). La Fiancée du monstre est donc sans surprise un film nullissime mais n’atteint cependant le ridicule de Plan 9 from outer space, le "sommet" de l’art d’Ed Wood.
On a beau essayer d'être indulgent, mais "quand c'est mauvais, c'est pas bon !" L'histoire est abracadabrante et bavarde, les plans sont paresseux, Le jeune premier est ridicule, le poulpe lamentable et la conclusion pitoyable. Alors que sauver ? Loretta King que Lugosi a revêtu d'une robe du soir avant de l'attacher sur une table d'expérience (WTF) Lugosi himself, qu'on a connu bien mieux mais qui prend un malin plaisir à fouetter Tor Johnson. Ce doit être tout..
L'allure nanardesque que veut donner Ed Wood à son film est à la fois une certaine marque de fabrique, et en même temps s’avère ne pas pouvoir vraiment sauver ''La Fiancée du lac'' d'un lacement inévitable de la part du spectateur. Un long-métrage bien trop décomplexé et sans trop de fulgurance, mais qui deviendrait peut-être initiateur d'un cinéma d'horreur viscérale et sans prise de tête : je pense étonnement à ''Massacre à la tronçonneuse'' de Tobe Hooper !
Par-delà sa réputation, Ed Wood n’a de cesse de témoigner d’un profond et sincère amour pour le cinéma de genre qu’il investit avec ses moyens et sa vision. Si La Fiancée du Monstre souffre de nombreux défauts qu’il serait lassant d’énumérer ici, force est de constater qu’il concentre toute l’énergie attendue d’une production horrifique : sa galerie de personnages impressionne par leur démesure – Bela Lugosi et Tor Johnson en tête – et témoignent d’un réel plaisir d’acteurs qu’un cinéaste comme Tim Burton a si bien capté dans son virtuose Ed Wood. Disons simplement que le film n’a pas à rougir de ses erreurs techniques et scénaristiques puisqu’il parvient à engendrer, à partir de trois bouts de ficelle, une atmosphère pesante qu’une superproduction actuelle comme La Nonne – un exemple parmi tant d’autres – s’avère incapable de réinvestir. Preuve que le cœur, bien qu’insuffisant, apporte énormément à une œuvre et plus largement à l’art : une âme, une autonomie, une cohérence.
Scénario brillant, dialogues interminables, suspens haletant, jeu d'acteur crédible, décors en carton pâte qui bougent; policiers du dimanche qui tirent dans le vide; acteur qui lit ses textes par terre, faux raccords énormes, explosion minimaliste, pseudo-instruments scientifiques qui ne servent à rien; créature pathétique en plastique complètement inoffensive et inerte; un rocher poids plume, cascades périlleuses à la Douglas Fairbanks. Tout y est!
Ed Wood peut remercier Tim Burton car désormais il est de bon ton de parler de ce cinéaste comme d’un auteur incompris. On oublie un peu trop souvent de regarder réellement son travail, franchement déplorable et dénué du moindre talent. Incapable de donner vie à un plan, le cinéaste enchaîne les films nuls et pas drôles avec une belle constance. Même en étant un bisseux, force est d’admettre que l’on s’ennuie ferme devant ces œuvres mal écrites, mal jouées et tournées n’importe comment. Le manque de moyens n’excuse pas tout. Ici, ce n’est pas pire que d’habitude : on a le droit à une prestation over the top de Bela Lugosi, mauvais comme pas possible, des plans interminables avec des personnages statiques qui discutent de choses inintéressantes pendant de longues minutes. Seule la pieuvre pathétique arrache quelques sourires. On passe.
On sait à peu près tous à quoi s'attendre lorsqu'on lance un Ed Wood, même si c'est notre première rencontre avec le cinéaste immortalisé par Tim Burton dans le film qui porte son nom. Avec "La fiancé du monstre", on est pas déçu entre monstre en plastique, scénario et effets ridicules, personnages caricaturaux au possible, absence totale de budgets etc etc. Parfois marrant involontairement, l'ensemble reste quand même trop laborieux pour être un vrai bon nanar. Finissant par m'ennuyer j'ai décroché, l'intérêt étant revenu que par moment, quelques scènes ridicules, souvent avec Bela Lugosi qui maintiennent l'intention .
Popularisé par le film de Tim Burton, Ed Wood, surnommé le plus mauvais réalisateur de tous les temps mérite que l'on se penche sur son œuvre. "La Fiancée du monstre" a beau être réalisé avec quelques bouts de ficelle (la pieuvre géante que les acteurs sont obligés d'animer pour faire croire à leur mort, interminable), on ne peut nier le plaisir qui se dégage devant sa vision. Série B de qualité, parfois drôle involontairement, mais transpirant d'un amour certain pour le cinéma, le film, à condition de ne pas le prendre au sérieux, est un superbe divertissement. Ce qu'il faut avant tout saluer, c'est comment Ed Wood réalise ce film sans trop de budget et arrive tout de même à charmer le spectateur par la façon dont il met en scène son histoire, son ambiance et ses acteurs qui en profitent pour cabotiner.
Et voilà! Je me lance enfin dans la filmographie du grand Edward Wood Jr que j'avais envie de découvrir depuis un sacré bout de temps. Depuis ma découverte de Nanarland d'ailleurs car c'est sur ce site que j'ai entendu parler du fameux réalisateur pour la toute première fois. Et c'est ainsi que j'ai été amené à voir le film Ed Wood de Tim Burton que je considère encore à l'heure actuelle comme étant mon préféré chez le cinéaste mal coiffé. J'avais l'impression d'avoir déjà vu Bride of the monster avant de le voir puisqu'une bonne partie du film de Burton narre l'histoire de ce tournage. Et quand j'ai vu que mon cinéma passait Bride of the monster et Plan 9 au cinéma je n'ai pas boudé mon plaisir et j'ai foncé directement en salles. Quel privilège de découvrir un tel cinéaste au cinéma d'ailleurs! Hélas je n'ai pas eu le temps pour Plan 9 mais j'ai quand même pu me rattraper sur une de ses oeuvres cultes finalement, ouf. Tous les ingrédients étaient réunis pour que je me marre comme jamais mais pourtant je ressens malgré tout une pointe de déception. En fait le film est malheureusement pas assez raté, ce qui fait que son intérêt est moindre (c'est bizarre de dire ça, je sais)
Bon on a quand même le droit pendant plus d'une heure à un petit WTF qui cumule les perles. Le scénario est assez bizarroïde à la base. On sait qu'Ed Wood était fasciné par le fantastique mais là ça pousse le bouchon assez loin avec cette histoire de scientifique fou à l'accent transylvanien qui élève une pieuvre atomique et est secondé par une brute épaisse incapable d'émettre autre chose que des grognements. Mine de rien on a le droit à un truc assez fou qui ose tout et n'importe quoi de façon assez généreuse, de ce fait je ne peux clairement pas être méchant avec ce film. Puis c'est relativement structuré tout de même, on sent qu'il y a une certaine cohérence dans ce film d'où ma déception. Je pensais clairement que ça allait être du n'importe quoi du début à la fin. Puis la mise en scène mérite le coup d'oeil. Globalement on a le droit à une mise en scène fonctionnelle puisque le film accumule les séquences de dialogues classiques. Mais alors d'un côté on se tape des scènes ahurissantes de connerie. Les attaques de la pieuvre sont un véritable régal, c'est vraiment pitoyable de voir ces pauvres acteurs patauger dans une flaque en faisant bouger les tentacules du monstre pour tenter de rendre celui-ci crédible. Ces séquences bien nanardes sont très peu présentes mais qu'est-ce qu'elles sont bonnes! A croire qu'Ed Wood a fait exprès de ne pas trop nous en montrer pour qu'on savoure ces joyaux rares. On retiendra aussi une fabuleuse attaque d'un alligator en stock-shots et des incohérences monstrueuses.
Mais pour moi le véritable intérêt du film, c'est Béla. Mais quel régal de le voir surjouer comme une truie à l'abattoir. Les nombreux gros plans sur son regard sont juste savoureux. Ses répliques sont magistrales. "Home? I have no home. Haunted... Despised". Les dialogues sont pour la plupart du temps insipides et ont tendance à traîner en longueur mais quelques éclairs de génie arrivent cependant à nous arracher quelques rires. Béla Lugosi n'a jamais été un grand acteur mais là c'est quand même le summum du ridicule. La fin est également incroyablement grotesque grâce à une mise en scène farfelue. Un final en apothéose qui tranche malheureusement un peu trop avec le calme plat du film. Ca se laisse regarder, quelques éléments de comique involontaire viennent nous titiller mais globalement le film est malheureusement trop insipide pour être fendard du début à la fin. Je verrais Plan 9 et Glen or Glenda qui me paraissent bien plus profonds dans la connerie car ce Bride of the monster m'a plutôt déçu. Pas assez moisi à mon sens, c'est dommage. Bel effort tout de même. Et petite précision finale, il est préférable d'avoir vu le film de Burton avant à mon sens vu que ce dernier resitue parfaitement le tournage, ce qui lui donne une double dimension assez intéressante.
Un "chef d'oeuvre" de série Z du grand (?!?!) Ed Wood ! Tout dans ce film respire le professionnalisme : effet spéciaux du plus bel effet, interprétation magnifique, effets spéciaux digne des super productions de l’époque (mention spéciale à la pieuvre absolument incroyable de réalisme) et montage digne des plus grands !! Une merveille que l'on ne se lassera de regarder et qui devrait servir d'exemple dans toute les écoles de cinéma !!! Citizen Kane peut aller se rhabiller !!
c'est évidement assez mauvais, mauvais parce que naif dans l' écriture, assez mal dirigé, sans parler du budget !(et oui , moi aussi j'ai vu le film Ed Wood) c'est l'enthousiasme presque enfantin et l'ambiance fantastique qui sauvent le film! euh... pour être tout a fait objectif c'est surtout Tim Burton qui a rendu "culte" ce sympathique nanar !
Faux raccord, incohérence, scénario moyen, image d'archive (pieuvre)... Objectivement, c'est un film tout bonnement nul mais j'ai tout de même beaucoup aimé. Faut dire c'est un peu grâce à Burton, on repense au film "Ed Wood" et on rit devant ce film. Il est si mauvais que j'ai adoré, ce qui est assez bizarre. Bien mieux que Plan 9 ou Glen or Glenda, c'est un grand film de Wood.
Dans son laboratoire isolé dans les marais, le docteur Vornoff mène des expériences sur une race de surhommes atomiques... Qualifié d'un des pires réalisateur de l'histoire du cinéma, Ed Wood réalise pourtant avec " Bride of the monster " un film fantastique, certes imparfait, mais qui reste cependant bien plus attachant que son " Plan 9 from outer space ". L'histoire est somme toute plaisante à suivre et le tout est emmener par une réalisation qui n'a franchement rien de honteuse, même si l'on sent que le réalisateur à des talents limités en ce qui concerne la mise en scène. Le casting est, par contre, pas vraiment brillant et, en fait, il n'y a que Bela Lugosi ( très bon dans le rôle du docteur loufoque ) qui, pour un de ces derniers rôles au cinéma, arrive à tirer son épingle du jeu. Car on ne peut pas dire que l'interprétation de Tor Johnson ( imposant acteur chauve ayant été catcheur professionnel par la passé ) ou encore de la jolie Loretta King soit des plus enthousiasmants. A noter également la présence d'une pieuvre géante qui fera bien rire certains amateurs de serie B, ces derniers devront regarder ce film au second degré pour pouvoir éventuellement l'apprécier.
Une histoire moins débile que dans Plan 9 from outer Space. Le film est aussi plus réussi et par conséquent moins bien (le paradoxe Ed Wood). Sinon beaucoup de scène ridicule (comme les attaques de la pieuvre géante qui sont le comble vu que le monstre ne bouge pas). Les dialogues sont insipides tout comme les acteurs (enfin si ont peut les appelés ainsi ?). Nanar célèbre à voir pour découvrir de quoi était capable le plus mauvais réalisateur de tous les temps.