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🎬 RENGER 📼
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1,0
Publiée le 5 octobre 2009
Enième comédie burlesque signée Takeshi Kitano (scénariste & réalisateur), dans lequel il donne la réplique à un pompiste frôlant l’autisme tant ce dernier est d’une hébétude affolante ! Les rôles sont savamment écrits et c’est en cela que repose toute la force du film, à travers un scénario des plus loufoque, comme sait si bien les écrire le cinéaste. Une comédie certes, imparfaite, mais suffisamment barrée pour tenir le spectateur en éveil et ce, jusqu’à la dernière scène.
Masaki est un jeune homme qui semble complètement décalé, à part, par rapport à son entourage : que ce soit ses camarades de baseball, ou ses collègues de travail à la station service. Un jour, sur son lieu de travail, il s’embrouille avec un client qui est en fait un yakuza et profite de l’occasion pour menacer la station service. Masaki décide alors d’aller chercher une arme à Okinawa avec un ami. Ils font la connaissance d’autres yakuzas. C’est un film un peu bizarre, il devrait y avoir une tension ambiante, vu le milieu dans lequel les héros évoluent. Pourtant, c’est très froid, dans les réactions des personnages, mais aussi par l’absence de musique. On assiste donc en spectateur distant à ce qui se noue, sans réellement développer d’empathie pour les personnages. Il y a de la violence, bien sûr, mais aussi un peu d’humour (parfois un peu trop gras à mon goût). J’ai aimé la fin, où justement le côté froid et distant permet de mettre en avant les actes des personnages, toujours avec un certain humour.
Ce premier « vrai » film de Takeshi Kitano est un brouillon de ses réalisations ultérieures. Sur un scénario pour le moins confus, il fait se succéder des scènes fort différentes, dont l’enchainement semble improvisé : des moments du quotidien alternent avec des explosions de violence, physique ou psychologique ; des scènes longues et lentes, presque contemplatives, alternent avec des scènes sèches et nerveuses. Ce cocktail manquant de cohérence n’est pas passionnant, mais il s’en dégage une atmosphère globale déstabilisante, entre curiosité, rejet et fascination.
Un bon gros navet vénéré comme un chef-d'oeuvre par certains sous prétexte qu'il s'agit d'un film signé Kitano. Il aurait été intéressant de masquer le nom du réalisateur puis de voir les réactions des uns et des autres, les résultats auraient été étonnants. Car il s'agit d'un film hautement soporifique. On n'y comprend pas grand chose, les événements s'enchaînent dans la confusion la plus totale. Les scènes sont d'une longueur assommantes, on aurait facilement pu résumer le film en 45 mn. Le héros, une espèce de statue de cire mobile, ne suscite pas l'enthousiasme des foules. L'absence de musique accentue l'ennui que l'on ressent durant le film. Des passages drôles ? Montrez-les moi, parce que là j'ai bien du mal à les repérer. Bref, je ne suis pas rentré une seule seconde dans ce délire kitanesque, alors que je suis fan de ses autres productions.
Takeshi Kitano, réalise ici son deuxième film, mais il est en quelque sorte son premier film, car Violent Cop (1989) a été repris à son réalisateur qui n'a pas pu le mettre en scène. Les Yakuzas sont présents bien sûr, avec leurs protocoles. Ainsi qu'un jeune pompiste, le protagoniste principal, joueur de baseball médiocre, qui se retrouve à frapper un Yakuza, ce qui va déclencher une vengeance du Yakuza ainsi qu'une vengeance du pompiste. Ce pauvre pompiste est un inadapté. Et du côté Yakuza cela va être mêlé à une histoire de guerre de clans. Bien sûr tout ceci est un prétexte pour peindre des personnages inadaptés à leur environnement, qui marchent beaucoup comme toujours chez Takeshi Kitano, environnement où les femmes sont des personnages secondaires (à l'image de la société japonaise, nous imaginons). Que ce soit du côté des Yakuzas d'ailleurs ou pas: le personnage interprété par Takeshi Kitano lui-même ne semble plus adapté à son monde de Yakuza et semble prêt à le détruire. Nous retrouvons dans la distribution ses acteurs fétiches que nous retrouverons dans ses films suivants. Ce qui donne une impression positive, d'être dans la famille. Ceci est rythmé par des moments de violences fulgurantes, des moments de comédie, des moments poétiques. Bref, ce deuxième film est en quelque sorte un florilège des thèmes et figures de style de Takeshi Kitano où toutes ses obsessions apparaissent et qu'il développera dans ses films suivants. Il avait en quelque sorte déjà tout dit dans ce film.
Un film de Takeshi Kitano à un stade visiblement très amateur de sa carrière de cinéaste. Le scénario est très très léger et insignifiant, et la narration ultra bordélique. Si vous aimez les séquences chiantes de base-ball de 10 miutes entre pote, foncez. Sinon c'est très peu intéressant.
zero etoile et demi a ce film ben ecouter moi j'aime kitano je regarde petit a petit toutes sa filmo et ben la il faut le dire c pas de la reussite il ne fait pas que des oeuvres geniales !!! tres decu par ce film dont j'attendais beaucoup car j'avais pas trop accroche violent cop mais alors la celui ci est completment en dessous !! il est vrai on retrouve ces themes fetiches base ball plage humour noir violence yakuzas ... mais avec maladresse il perd sa magie et me dite pas que c poetique deja y a pas de musique !! un des cotes poetique de ces films par raport aux action c kan meme cette musique fantastique de ces films !! et la de la violence gratuite sans reflexion par la suite on sent aucun remord dans son personange qui justement donnait des cotes poetiques avec les paysages la rien !!! c pas par ce qu il se met dans un champ de fleur que c poetique !!!! de plus c un de ses film les plus lent ppfff et l histoire faut le dire et con !! juste kitano a un role un peu different il se limite pas a son personnage de theatre il parle souvent souris mais bon dans l 'ensemble. le heros c le kitano de d'habitude ce personange autiste mais c une horreur !!la musique yen a pas la je comprends pas non tres decu ma foi il m en reste quatre ou cinq a voir je sais que sa sera mieux mais celui la est a oublié
C'est pas le meilleur film de Takeshi. Une histoire un peu fourre-tout où le sentimentalisme n'est pas de mise. Il faudra attendre encore un peu pour connaître quelque chose de plus abouti. Jugatsu est la génèse d'un cinéma qui s'améliorera de film en film.
"Jugatsu" est un véritable objet filmique non identifié : indolent, contemplatif, touchant, violent, hilarant (le plan-séquence dans la boîte qui voit des tabassages s'enchaîner pendant qu'un mec chante en karaoké m'a fait mourir de rire), fait de non-sens et d'absurdités en tous genres qui lui confèrent parfois une apparence surréaliste, il prend une dimension encore plus dingue et déroutante quand intervient le personnage de yakuza déjanté interprété par Kitano (yakuza odieux avec les femmes, comme c'est presque toujours le cas chez Kitano (voir "Sonatine" ou "Aniki mon frère") ; mais que l'on ne s'y trompe pas : si la femme est malmenée dans ses films, elle est toujours épargnée dès qu'il y a un règlement de comptes sanglant ; elle est présentée ainsi comme une alternative bienfaisante et une issue de secours à la violence masculine).
De tous les kitano que j'ai vu, c'est celui que j'aime le moins. Il m'a paru confus. J'avoue n'avoir pas tout compris à l'histoire, d'où cette confusion. On sent la patte de Kitano mais elle n'est pas aussi fluide que dans ses réalisations suivantes (le film date de 1990 et est seulement sa 2ème réalisation). Pas désagréable au final avec notamment quelques bonnes scènes et surtout un style japonais, qui change des productions que l'on a l'habitude de voir. Si vous voulez découvrir Kitano et l'univers des Yakuzas, lui préférer Hana-bi, Sonatine, ou Aniki dans un style plus occidental.
Kitano cherche à ridiculiser l'univers yakuza en le téléscopant avec du baseball, des jeux de plage, de la violence gratuite et répétitive, des champs de fleur et des garçons de garage qui mangent des glaces. Dans le message, l'humour noir et la tension (en grande partie due à son personnage principal quasi muet), c'est réussi. Mais quelles longueurs ! quel ennui ! et à force de se comporter de manière illogique, que les personnages semblent stupides !
Un Kitano agréable, Jugatsu a la particularité de mélanger film policier assez violent et comédie,par ses personnages loufoques. Entre le héros, qui ne dit jamais rien et qui est pourtant présent à quasi toute les séquences, son ami, le lourdeau un peu con qui ne dit rien lui aussi, l'Ainé, joué par Kitano himself qui boit, éclate des bouteilles sur les gens, coupe des doigts et tape sa nana ("Mais pourquoi tu pleures salope ?" ), voilà un film assez barré. Le film commence par le héros sortant des toilettes pour aller à un match de base-ball qu'il rate lamentablement, puis, en rentrant à la station service, il frappe un yakusa qui l'avait lui aussi frappé, s'enchaine ensuite une série d'évènements cocasses, mélangeant les thèmes de prédilection de Kitano à savoir la mer, les jeux de plages (présents eux aussi dans Sonatine), l'ennui et comment ne pas s'ennuyer, ca c'est vrai on ne s'ennuit pas dans ce film malgré sa lenteur (des personnages et de la facon de filmer). Le problème de Jugatsu est que le scénario est un peu éclaté, les personnages parlent peu et donc on peut quelque fois avoir un peu de mal à suivre, heureusement la fin résout le problème (?). Malgré ce défaut relativement important, Jugatsu est un bon film bien sympa à voir.
Toujours aussi space. Faut vraiment être un mordu de Kitano pour comprendre ou il veut nous emmener (comme la jeunesse dans sa bulle), ou bien encore adhérer à son ambiance violence surprise. Ce qui est à souligner dans ce film, c'est qu'il n'y à pas de musique, aucun compositeur car Kitano avait pas trouver satisfaction. C'est après ce film qu'il trouva son compositeur fétiche. Le grand Joe Hisaishi. Oui c'est bien le compositeur de Princesse Mononoké par exemple.
Ce second essai de Takeshi Kitano en tant que réalisateur,pose des bases plus précises de son univers,mais reste encore mal dégrossi."Jugatsu"(1990)déconcerte par des partis pris discutables:aucune musique,ni ambiance sonore;un rythme très languissant;de l'onirisme inexplicable;et un personnage principal si lymphatique qu'il en devient tragi-comique.Même en étant attentif,on a du mal à voir où Kitano veut en venir.Peut-être notre sensibilité n'est-elle pas assez orientale?Quoi qu'il en soit,j'ai tout de même été intrigué par cette histoire de jeune qui offense un yakuza,et qui par peur des représailles,part en virée à Okinawa avec un ami aussi paumé que lui,pour se procurer une arme.Petit à petit,on passe d'un quotidien morose(qui en dit assez long sur les us et coutumes japonais)à une ambiance psychédélique,où le burlesque est érigé en art.Kitano,dans un rôle secondaire borderline,semble s'éclater.Etrangement,ses longues séquences où il filme des parties de base-ball locales(sport numéro 1 au Japon)sont chargées d'onirisme,et ses cadres fixes incluent souvent le ciel.Comme pour dire que tout ceci n'est qu'un rêve,que l'homme est capable de tout inventer.Imparfait.
S’il s’est retrouvé par défaut à la réalisation de Violent cop l’année précédente, Takeshi Kitano a pu imposer dès Jugatsu des éléments qui seront récurrents dans ses films suivants, c’est-à-dire une dédramatisation de la violence à travers une approche gaguesque et une image infantilisante des yakuzas. Le scénario plutôt saugrenu qui place un jeune pompiste, dont la passivité sert sans nul doute une critique envers la jeunesse japonaise, au cœur d’un groupe de mafieux menés par un psychopathe interprété par Kitano en personne est incontestablement mal construit, ayant autant de mal à démarrer qu’à se trouver un rythme homogène, son film devenant ainsi davantage contemplatif que purement divertissant. Encore maladroit dans son écriture comme dans sa réalisation, Kitano se révèle d’emblée comme un réalisateur marginal dont l'humour subversif promet de belles surprises.