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Extremagic
71 abonnés
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1,0
Publiée le 11 mai 2015
J'ai commencé la carrière du réal avec ce film parce qu'on me l'avais recommandé paire de fois mais franchement j'ai été plus que déçu. Déjà au niveau du style, c'est pas que c'est mauvais c'est juste que je n'accroche pas du tout. Mais en fait c'est surtout le traitement des jeux-vidéos dans ce film, enfin la lourdeur en fait, déjà au niveau des trucs hyper organiques de Cronenberg ça m'a toujours dérangé parce que bah c'est le but mais là franchement j'ai pas trouvé ça nécessaire, disons que tu pouvais très bien tenir le même propos sans avoir recours à tout ces artifices. Mais c'est surtout cette idée qu'il traite d'un film sur les JV d'un point de vue cinématographique et je trouve ça complètement impertinent parce que le JV est de l'ordre de l'incarnation alors que le cinéma c'est de l'identification, du coup juste comment tu le fais, même un type comme Blomkamp a mieux traité ce sujet dans District 9... Bref, pis cette fin mais c'est convenu, c'est cliché, enfin c'est tout ce qu'on attend sur le discours d'un JV, sérieux qui peut croire à ça, c'est pas intéressant ça concerne seulement les malades mentaux de ne pas savoir faire la différence entre le réel et l'imaginaire, enfin du moins de la manière dont il le présente c'est un vrai manque de subtilité, alors que ce sujet peut être hyper intéressant mais pas avec un traitement pareil, on croirait entendre Delahousse au JT dire qu'il y a un barge qui a massacré sa famille parce qu'il avait trop joué à L4D. Un réel manque de maîtrise pour le coup, un film à twist très lourdingue qui veut nous faire gober tout et n'importe quoi avec une pov' réplique ambigüe pour clore le film... Sérieusement, d'un grand réalisateur comme toi j'attendais mieux !
un univers à part entière qui mérite d'être parcouru ! certes les effets visuels ont subi quelques altérations avec le temps, mais ceci permet justement de donner toute l'identité au film ! un rêve , plongé dans un monde virtuel on se demande toujours quand serons nous a nouveau réveillé! perdu entre réalité et fiction cronenberg porte un regard ingénieux sur cette dualité classique entre réel et virtuel et nous fait tourner la tête. vraiment sympa !
Comme le dit christian metz dans le signifiant imaginaire, si j'ai été déçu par le film, c'est peut être parce qu'il convient TROP à mes fantasmes, ou pas assez, ou alors les deux.
Mais la résultante, mis à part de ne pas m'être endormi devant ce film a l'intrigue completement floue, est d'avoir été completement déçu par la fin du film, et ces changement de mondes permanents. Cela viendrait-il du fait que j'ai vu Inception?
Le thème de la frontière entre réalité et imaginaire intéresse le cinéma (et le spectateur que je suis) depuis longtemps. Pour ouvrir de nouvelles voies dans cette thématique récurrente, le septième art possède une piste intéressante et contemporaine : le virtuel. Les nouveaux médias que sont internet et le jeu vidéo sont potentiellement une source passionnante pour de nouvelles œuvres brouillant les frontières du réel et de l’irréel. « Matrix », « Tron » ou encore le récent « Her » peuvent en témoigner. Mais le jeu vidéo au cinéma s’est cependant souvent traduit par adaptations lourdingues de grosses licences peinant à convaincre un public au-delà des fans du jeu d’origine. Que se passe-t-il, alors, lorsqu’un réalisateur de la renommée de David Cronenberg s’empare du sujet ? « Existenz » prend le jeu vidéo comme point de départ mais va beaucoup plus loin, et reste un film typiquement cronenbergien avant tout. En témoigne l’obsession habituelle du cinéaste pour le corps et ses déformations. La grande idée du film, à mon sens, est le fait de donner vie au virtuel par une matière corporelle : toute la technologie ressemble à de la véritable chair humaine ! Les manettes de jeu, les pods à connecter en forme de cordon ombilical, les armes organiques … cette confusion entre corporel et virtuel est fort dérangeante, et pourrait fort bien traduire à quel point les univers virtuels deviennent de plus en plus proche du réel aujourd’hui. La confusion entre les deux est au centre du film, le cinéaste laissant volontairement planer le doute sur la réalité de ce qu’on voit à l’écran, le jeu vidéo étant une copie quasi parfaite de la réalité. Le final devient alors une sorte de jeu de poupées russes où les différents niveaux se mélangent de façon vertigineuse. Sur la forme, ce sont les points les plus convaincants, le reste étant un peu décevant par rapport à son potentiel de base. Je trouve l’intrigue du jeu vidéo un peu décevante, trop aléatoire dans son évolution. Les scènes vidéo-ludiques me semblent surtout être un prétexte pour représenter les délires de virtualité organique déjà mentionnés. Ils sont certes visuellement réussis, mais j’aurais aimé les voir introduit de façon moins hasardeuse. Ensuite, j’ai eu un peu de mal avec Jude Law dont l’évolution personnage réel-personnage virtuel ne m’a pas totalement convaincu ; le reste du casting est bon, de Jennifer Jason Leigh aux seconds rôles comme Willem Dafoe ou Ian Holm. Au-delà de cette thématique de réalité virtuelle, le film questionne sur des thèmes comme la violence et sa banalisation, le libre-arbitre et la possession du corps par l’esprit, ou encore notre besoin de dimension supérieure (la salle de jeu qui ressemble à une église), notre tendance à fuir la réalité. Plutôt pas mal pour un seul film d’une heure et demie ! Ce n’est pas encore le chef d’œuvre potentiel d’une rencontre entre le cinéma et le jeu vidéo, mais « Existenz » fait partie de ce que l’on peut trouver de mieux sur le marché à ce sujet.
eXistenZ est l'essence même de la complexité au cinéma, alliant l'insistance sur des images toutes simples à une ambiance glauque et gore qui ne sera pas pour déplaire aux plus noirs adeptes de l'onirisme. Il poussera la confusion jusqu'aux limites de la compréhension, troublant le spectateur comme il ne devrait pas l'être puisqu'il suit de loin l'évolution des personnages. Ce parfait mélange de subtils alambics de compréhension et de violence est un chef-d'oeuvre : il suggère l'apocalypse, mais la réalité est si bien camouflée qu'on n'atteint pas la conscience de ce qui se trame. Un film à la frontière de la folie et de l'inconscient, ennemi de la réalité jusqu'à sa conception-même.
Où s'arrête la réalité et où commence le virtuel ? Avec cette question, le cinéaste canadien David Cronenberg peut ainsi jouer du lien entre le corps et l'esprit, thème qui le hante véritablement, comme dans ses précédents films (voire "Videodrome" et "Scanners"). On jubile ici de voir cette frontière entre réel et virtuel, d'abord largement identifiable, devenir de plus en plus floue jusqu'à un final assez génial (l'avant dernier twist particulièrement, car pour le tout dernier rebondissement on est à la limite de la roublardise). "eXistenZ" n'a pas l'intensité des tous meilleurs films de son auteur et demeure parfois un peu trop explicatif (problème essentiellement lié au personnage de Jude Law), mais parvient à séduire grâce à son érotisme pour le moins inventif et des scènes d'une virtuosité époustouflante.
David Cronenberg est tout de même un cinéaste fascinant capable de rendre passionnantes des choses totalement repoussantes. Explorant toujours des thèmes qui lui sont chers comme la déformation physique, il utilise ici le jeu vidéo comme prétexte pour nous livrer un film où la frontière entre la réalité et la fiction est totalement brouillée et où la psychose peut naître à tout moment du manque de repères de ses personnages. Dans "eXistenZ", on joue aux jeux vidéos en branchant un pod à son bioport, un orifice que l'on peut se faire installer en bas du dos. Vous pensez sûrement que c'est très sexuel ? Attendez de voir la séduisante Jennifer Jason Leigh se brancher pour jouer, vous n'avez encore rien vu ! Accompagnée de Jude Law, elle explore le jeu qu'elle a créée et se retrouve flottant entre plusieurs couches de fiction. C'est tout de même incroyable de voir ce que Cronenberg peut sortir de sa tête folle, nous livrant là un mélange repoussant mais tout à fait brillant de "Videodrome" et du "Festin Nu". On a du mal à s'en remettre mais il faut avouer que c'est efficace et que c'est tellement organique que ça nous parle jusque dans nos tripes et que l'on ne décroche pas un instant.
Un film visionnaire qui pose des années avant les autres la question du rapport entre le réel et le virtuel. Le scénario est fournis, précis comme une holorgerie suisse, l'intrigue captivante. Le tout servi par d'excellents acteurs [le toujours excellent Jude Law entre autres), ainsi que le génie métaphorique de Cronenberg. Une référence en matière de dystopie; 4,5/5
En faisant ce film , david cronenberg a du se poser juste une question . ( Les jeux vidéo peuvent t' il dépasser la réalité ) Aujourd' hui en 2014 , les jeux vidéos sont une partie essentiels au monde . Les jeunes y joue de plus en plus , les personnes de 20,30,40 ans y jouent . Les jeux vidéos font partie de la société , mais si un jour la fiction dépasserait la réalité , voila ce qu' explique eXistenZ . Et il l' explique bien , quitte a embrouiller le spectateur . Car c' est vrai ce film est un peu brouillon . Pas brouillon comme inception mais brouillont dans son histoire . Oui car malgré un bon scénario , eXistenZ y perd un peu les pédales , mais c' est surtout vers la fin que ça part en c******* . spoiler: A la fin on apprend que tout le film était jouer dans un jeux qui s' appellait TranscendenZ . Donc durant tout le film , on suit des acteurs jouant des personnages qui joue des personnages Oui la c' est carrément brouillon . Mais pourtant le film est très bien expliquer et on comprend ce qui se passe , a l' instart d' inception ou que la , il fallait réfléchir et pour trouver un sens au film , il fallait 1 semaine . Heuresement que eXistenZ n' a pas fait la même erreur . Donc le scénario est franchement très bon malgré qu' il soit un peu tiré par les cheveux , c' est bon quand même ! Après les acteurs sont tous aussi géniaux les uns que les autres . ( jude law est juste incroyable et bluffant ) Après la mise en scène est bonne , la musique pareille . Et le texte du film est juste génial . Remplie de phrases cultes comme , eXistenZ fait une pause, ou encore c' est trop dégoutant je peux pas résister,ces moments m' ont bien fait marrer . Ensuite le film est bien fait et surtout dégueux ^^ Les pod relier a une sorte d' anus artificielle dans le dos . Ou encore le moment jude law mange un plat absolument dégueulasse pour se créer une armes . D' ailleurs en parlant d' arme , l' arme dans ce film est totallement barrer , il n' y a seulement qu' au cinéma qu' on peut voir ça ^^ Ah le septième art , c' est juste incroyable . Donc voila , eXistenZ est bon malgré quelques longueurs et il reste a voir pour les fans de david cronenberg . Dite j' ai une question ? spoiler: Nous sommes encore dans le jeux .
Film plutôt lent mais qui apporte une dimension socio-psychologique intéressante. Vu en 2014, ce film m'a beaucoup fait pensé à Inception après coup, ce qui est un beau compliment je trouve pour un film du siècle dernier. En plus, avec les dernières technologies d'aujourd'hui, il reste tout à fait d'actualité.
"eXistenZ" est typiquement le genre de film sur lequel il est difficile de se prononcer, tant celui-ci navigue allègrement entre le semi-nanar et le film de science-fiction de qualité. Semi-nanar car l'interprétation des acteurs laisse parfois à désirer et fait penser à une série B, ou parce que le jeu se joue à l'aide d'un espèce de machin mou et dégueu qui fait un trou dans la moelle épinière. Et puis le scénario, bien qu'inspiré, reste encore une fois assez classique. Tout cela est compensé par un univers réaliste et bien développé, et l'impression de naviguer dans le jeu. Cela ajoute une touche de vidéo-ludisme qui n'est pas du tout pour me déplaire, un peu comme le feront "Doom" (avec moins de gueule et de réussite) et "Eden Log" plus tard. Le thème de la réalité virtuelle est très intéressant, et bien que Cronenberg ne le traite pas à fond, le twist final reste sympathique. A voir.
Existenz est un très bon film, avec un Jude Law superbe et des acteurs plus ou moins bons. La mise en abîme à travers le jeu vidéo est intéressante, le final un peu prévisible. Mais le vrai attrait du film ce sont les choix artistiques et la mise en scène. Le film a une esthétique très oppressante, les couleurs sont dans les teintes brun vert gris et beaucoup d'objets sont très répugnants voire gluants. Tout cela filmé avec indifférence, neutralité, l'ambiance est superbe. A regarder sans modération.
Existenz a un casting plutot intéressant et un scénario de départ plein de bonnes idées mais rempli de clichés. La grande originalité de ce film sur les jeux vidéos c'est que tout ce qui est utilisé est organique, notamment l'arme (visible sur la jaquette) . Le film est ensuite prévisible et les clichés sont omniprésents. Le jeu d'acteurs est pitoyable mais ce n'est pas si dérangeant en fait parce que c'est comme un mauvais jeu tout au long de l'aventure. spoiler: Comme la scène de fin ou le mec se fait tirer dessus, sa mort ressemble à un mauvais script. Les musiques mises tout le long du film sont très agaçantes par leur mauvais placement. En bref, de bonnes idées, quelques scènes bien sympas, pas trop de longueurs, un jeu d'acteur médiocre, des clichés.
eXistenZ aborde avec impétuosité les thèmes de la dépendance à la technologie et du rôle qu'elle peut avoir dans notre vie. La technologie a un aspect charnel, organique, qui peut aussi bien induire la sensualité, la sexualité, que le dépeçage morbide, ce qui questionne évidemment le rapport entre l'humain et ses champs de création les plus pointus, à savoir la technologie et la biologie. En plus de développer ces sujets de façon subjuguante (notamment grâce aux décors étrangement dépouillés), cette fiction d'anticipation renvoie à l'histoire de la technologie interactive et des jeux vidéos : si l'on est pas (encore?) allé aussi loin, on peut se dire que, par divers aspects, la prédiction/fantasme s'est réalisée.