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Un visiteur
4,0
Publiée le 7 février 2007
Un autre film sympa. Cronenberg aborde le concept réalité/virtuel à sa façon, c'est-à-dire, dans la gracieuseté de la saleté. Le début est un peu mou par contre. Jude Law y surjoue. Par contre, le film devient de plus en plus calme par la suite. La façon dont le jeu est abordé est intéressante et cela m'a rappelé, je ne sais pas pourquoi, ces vieux jeux "point and click" comme "Broken Sword" et "Monkey Island". Mais bon, "eXistenZ" ne tient pas le coup face à "The Matrix" hein?
Existen'Z surfe entre le réel et le virtuel mais il est peu attrayant dans l'ensemble. Quelques passages sont intéressants mais le tout oscille autour de l'absurde. Dénoncer les dérives des jeux vidéos est une bonne idée, il manque peut être un scénario plus accrocheur.
L'idée est sympa, le concept aussi. Tout aurait dû me plaire, mais je n'ai pas été emporté. On est embarqué un peu partout, le dénouement un peu déboussolent.
Cronenberg a déjà tellement exploré son univers charnel et malsain quon sétonne encore de sa capacité à se renouveler. Cest en tout cas le constat que lon peut faire avec cet "eXistenZ" qui sait jouer de la carte du mauvais goût avec tellement de subtilité quil en arrive au final à une certaine forme de raffinement. Troublant donc, mais au combien somptueux pour qui saura digérer loriginalité de ce chef duvre.
Le scénario est très mauvais. Les scènes n'ont aucune crédibilité. Le tout est si maladroit qu'on ne parvient pas à 'entrer' dans l'intrigue. De plus, pas mal de scènes sont molles, limite pathétiques. Le thème est si mal exploité qu'on a vite compris où les auteurs voulaient en venir, et on n'attend plus rien par la suite. Ce qui est préférable car la fin n'est qu'un pétard mouillé. Bref c'est d'un niveau très faible. Bête et sans intérêt.
Un bon Cronenberg bien sympa et détraqué comme il sait bien les faire. Cela dit, les acteurs au début étaient un peu surexcités surtout Jude Law. Sinon, j'aime bien cette conception du monde virtuel/monde réel. Avec Dark City, the Matrix et eXistenZ, on détient une véritable course SF tenue à la fin des années 90. Moi aussi, j'aimerai être dans un jeu, mais gardons le mode "pause" s'il vous plaît. Parce que faut bien satisfaire ses besoins physiologiques.
Un film de Science-Fiction intelligent, sans effets spéciaux spectaculaires et autre technologie futuriste habituelle, qui lorgne allègrement du côté des thrillers. Un film de Cronenberg à part même au sein de la S.F.
eXistenZ est un jeu qui en se connectant au système nerveux du joueur transporte celui – ci dans une autre réalité. La trame du film est donc basée sur la confusion entre réalité et réalité virtuelle que les personnages vivent hors et dans le jeu dont le but est de vivre une aventure dans un monde ultra – réaliste. Ainsi pour le spectateur qui regarde le film ce qui captive est de savoir quand les personnages sont dans le jeu et quand est ce qu’ils sont dans la réalité puisque le jeu est une reproduction parfaite de la réalité qu’on se demande sans cesse si les personnages sont sorti du jeu ou ils sont encore le jeu. La richesse du scénario est donc impressionnante et l’histoire étonnement complexe puisque les personnages passent aussi leur temps à tomber de réalité en réalité par l'intermédiaire de leurs pods qui se branchent directement sur leur colonne vertébrale. L’autre originalité du film ce qui le rend encore plus troublant est que David Cronenberg en donnant une texture biologique aux objets technologiques puisque les consoles de jeu sont des sortes de masses vivantes, eXistenZ nous transporte aussi dans un univers organique et angoissant. Le film a obtenu l'Ours d'Argent au Festival de Berlin 1999.
Complètement déjanté mais très intéressant!!! ou comment Cronenberg marie deux thèmes avec brio: les progès des jeux vidéos et leur avenir (terrible...) le thème du rève dans le rève (que chacun a pû connaître un jour ou l'autre) ou comment être persuadé dans un rêve que l'on est réveillé tout en gardant ce sentiment étrange qu'un truc cloche...
Une oeuvre très étrange, et on le comprend très vite avec la scène d'ouverture. L'ilaginationd e Cronenberg est ici en pleine effervescence, puisqu'il invente un monde monotone et glauque, impossible à situer (et pour cause). La reflexion du film sur le rapport entre la réalité et la fiction me semble aussi très interessante et fait perdre pied au spectateur jusqu'au bout. Un film à apart qui mérite d'être vu et apprécié.
Je n'ai pas vu beaucoup de cronnenberg mais alors celui ci je l'adore. On ne sais jamais si on est dans la realié ou dans le monde virtuel. La fin est ce la realité ou non? Il y a plein de rebondissements. Le pistolet est tout a fait fascinant du point de vue construction...
Le revoila, notre Cronenberg, qui s'amuse avec le spectateur grace a son nouveau délire cinématographique ! "eXistenZ" est en fait un thriller fantastique et haletant, en soit même une grande réussite. On retrouve tout ce qui a fait le charme de ses précedents films : un scenario compliqué mais bien barré, des monstres imaginaires et une mise en scène choc et violente. David s'amuse donc a faire rentrer Jude Law et Jenifer Jason Leigh dans un jeu futuriste dans lequel il est impossible de faire la différence entre virtuel et réalitée, et ou règne apparement le mal envers la personne qui a crée le jeu. Le tout trompe facilement le spectateur pour le laisser sur le cul a la fin du film. Pendant tout ce temps, le réalisateur canadien a, encore une fois, parfaitement maitrisé son sujet, et signé l'un de ses meilleurs films.