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Un visiteur
1,0
Publiée le 11 janvier 2008
Film très moyen, de la SF bas de gamme. Si le sujet confusion réel/virtuel vous intéresse, Avalon est beaucoup plus intéressant. Mais des acteurs sexy en moins.
J'ai retrouvé ici un des thèmes qui me semble essentiel chez Cronenberg, à savoir la dualité de l'esprit. Que ce soit dans son dernier film, Les promesses de l'ombre, où le héros joue un double-jeu, dans Spider mettant en scène la schyzophrénie, ou dans eXistenZ, il se pose constamment la question de la stabilité de l'individu dans des situations où son esprit subit une dichotomie. eXistenZ joue, comme le disent les autres critiques, sur l'ambigüité monde réel-monde virtuel et fait bien sentir au spectateur ce danger qui existe lorsque l'esprit n'est plus en phase avec le corps. J'ai décidé de ne mettre que trois étoiles parce que j'estime que la réalisation est similaire à celle d'une (bonne) série B, et que les multiples rebondissements apauvrissent le film. Ceci dit, la réflexion menée à travers le film est très intéressante et mérite le détour.
eXistenZ est un jeu sans but, comme une alternative pleine de désillusion. Allegra Galer est conceptrice de jeu, Ted Pikul, chargé du marketing, est surtout chargé ici de la protéger de mystérieux tueurs.
Baignant dans une atmosphère surréaliste, le film se laisse difficilement pénétrer au premier abord. Avant de sauter à la gorge du spectateur. Le rythme s'accélère, les pulsions augmentent et l'affaire est finie. Cronenberg questionne avec pertinence notre rapport à la réalité et transforme la fuite dans des univers parallèle en cauchemar joussif.
L'univers est marquée par l'absurde, mais aussi par le scabreux: les bêtes disséqués ou les pods de connexion en forme de cordon ombilical donnent un aspect viscéral à l'intrigue. Répugnant mais attractif, en adéquation parfaite avec le message du film.
eXistenZ, l'excès (XZ) comme seule possibilité? Vraisemblable.
eXistenZ est un film purement cronenbergien car il traite des obsesessions du cinéaste canadien présent dans ses oeuvres depuis ses tout début. Je me souviens de "Crime of the futur" qui abordait déjà des thèmes présent dans eXistenZ. Puis Videodrome qui dans un délire de gore reussissait un transcire quelque chose sur le pouvoir de la télévision, de ce qui nous est montré, de discerner la réalité du faux ect... eXistenZ sonne comme une synthèse de tout Cronenberg. Avec une intrigue tortueuse mené par un trés bon Jude Law, le réalisateur de "Crash" imagine une histoire tout à fait plausible, ou du moins rendu réaliste grâce à l'habilité de ne pas avoir user de gros moyens pour signifier un avenir proche. Ne sachant pas si l'on se trouve dans la réalité ou dans le jeu, il s'amuse à brouiller les pistes pour un final surprenant bien que trop rapidement conclue. Astucieux d'avoir recrée un univers de jeu vidéo tout en gardant une esthétique de réel, là est le point fort du film. De plus on accroche au suspense, on fait la grimace devant la chair que nous propose Cronenberg mais le but a bien une signification malgré l'aspect gratuit qu'on donne à ses execs de trash. Il aborde des sujets limites tabous sans avoir froid aux yeux. Un suspense alambiqué dans le monde de Cronenberg, moi je signe oui "c'est un bon film".
Ca c'est du lourd, du vrai bon film de science fiction à basse de petits moyens et d'une très bonne idée. Cependant il est tout a fait possible que ce film en répugne plus d'un, car ça ne met pas du tout en scène un futur dorée mais plutôt un futur où, la technologie a évolué en dehors de l'industrie. Ce qui lui procure un côté très rustique, très fabriqué dans le garage. Mais l'histoire colle tout a fait au film et c'est pour le plus grand plaisir du spectateur. C'est du Cronenberg donc c'est automatiquement propulsé à un niveau supérieure mais, et c'est le seul bémol, peut être est-ce un film pour un public de science fiction averti car il n'est pas forcement très accessible. Si vous n'avez peur de rien ou si vous aimez la "vrai" science fiction foncez tête baissé!
Cronenberg nous habitue a se rejouir de la sortie de ses films. Une fois n'est pas coutume, ce nouveau film est une grande réussite avec de tres bon acteurs. Seul petit bémol, la fin est un peu trop présentie a mon goût, mais tout dépend des personnes a ce niveau là.
Un coup de maitre mener par le grand hauteur du fantastique>> D.Cronenberg. Le film est vraiment captivant, mené par le super jude law. On ne s'ennuie jamais devant cette histoire qui nous transfere à l'interieur de ce jeu qui marche avec l'esprit; existenz, et les personnes y étant accro. Le film démarre avec le premier mot, a la premiere seconde qui est le titre du film, sa fait un effet marrant^^ j'ai jamais vu sa avant, mais bon... c'est un ptit detail inutile. Et attention, la fin est tout simplement comment dire... génial, une de mes meilleurs fin de tout les film que j'ai pu voir jusqu'a maintenant.
Evidemment, Cronenberg a la capacité de faire poireauter le spectateur durant une heure et quart, et de le laisser se questionner sans cesse sur la face réelle du film ou sur la philosophie que celui-ci a voulu faire passer (qui sommes nous, où sommes nous...). Nous sommes donc dans l'attente, face à un début de film qui nous laisse perplexe (ce film est raté ou c'est voulu ?!), pour que le réalisateur nous balance en pleine face, dans les 10 dernieres minutes du film, des retournements de situtation des plus inatendus. Nous en sommes éblouis, sans pour autant que l'on ait toutes les réponses, sans pour autant que l'on comprenne le pourquoi du comment. Mais ca fonctionne, Cronenberg a reussi son pari, un véritable petit hold-up du cinéma.
Ce film est, malgré ses apparences de bloc buster, une petite merveilles, très riche en sensations.
Le scénario nous tient en halène du début à la fin, mais également dans le doute. Certains moments sont un peu trop prévisibles, mais l'intrigue bien ficelée, le jeu d'acteur excellant, nous font entrer dans ce(s) monde(s) de façon très habile.
Chirurgien râté devenu cinéaste, David Cronenberg a toujours fait un cinéma obscessionnel dont les thèmes récurrents sont en rapport avec le milieu médical et chirurgical: mutations du corps, maladie etc...eXistenZ n'échappe pas à la règle, aborde le thème de la contamination du virtuel dans le réel (ou l'inverse) et tire son jeu grâce à la subtilité de son scénario où l'on a parfois du mal à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas. Le dénouement final ne fait d'ailleur qu'accentuer cette sensation de trouble et de confusion. eXistenZ prend étrangement la forme d'un film de série B poétique, bizarre, aussi mutant que les quelques bestioles qui le parsèment et Cronenberg réussi un de ses plus beaux films (loin devant quelques ratages comme Le festin nu ou Mr Butterfly).