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stebbins
502 abonnés
1 747 critiques
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3,5
Publiée le 7 décembre 2011
Un film sombre qui - sous des dehors modestes mais redoutablement efficaces - couve une inquiétante mélancolie, campé par une Jean Simmons plus torturée que jamais ainsi qu'un Robert Mitchum superbe en ambulancier flegmatique. La partition de Dimitri Tiomkin, triste et désespérée, participe beaucoup à la réussite de cet Angel Face réalisé par un Otto Preminger particulièrement doué. Ce long métrage, véritable concentré de noirceur sur pellicule, ne cherche jamais l'épate aux yeux de ses spectateurs, ne tombe jamais dans l'exercice de style prétentieux, privilégiant un scénario simple mais toujours captivant, optant pour un registre homogène mettant magnifiquement en valeur le jeu des comédiens. Angel Face, film culte d'Otto Preminger, s'agit d'un classique d'une grande perversité, dont le dénouement imprévisible finit de nous charmer pleinement. Un pur film noir sur une femme fatale aux cheveux de jais, doublé d'un regard enfantin et triplé d'une folie meurtrière dévastatrice : Jean Simmons, beauté des anges, est la révélation majeure de ce classique d'Otto Preminger. Un incontournable du genre.
Pas le meilleur film du grand Otto, mais un très bon film noir tout de même dominé par l'interprétation majeure de Jean Simmons et d'un Robert Mitchum, alors à qui tout réussit. Le résultat est plutôt excitant, sachant que le film a été tourné en 18 jours... Trop court toutefois pour faire de cet excellent film noir une référence en la matière.
peu de charme, très ennuyeux souvent, mauvais jeu de l'actrice principale. Sans de bons acteurs, un film qui offre du dégoût plus que la de la séduction malgré le talent du réalisateur.
Excellent film noir d'Otto Preminger. ' Un si doux visage ' a été tourné en 18 jours. Comme quoi parfois des chefs-d'oeuvres sont tournés en peu de temps. Jean Simmons ( qui vient de nous quitter ) est formidable dans ce rôle de femme fatale. Fatale, oui, mais dans un sens différent que dans la plupart des films noirs. Ici, il ne s'agit pas seulement d'une femme manipulatrice, mais d'une femme véritablement fragile et perdant les pédales. Mitchum est génial comme d'habitude; il joue un homme qui se sait manipulé et pourtant ne peut empêcher la redoutable mécanique qui va s'abattre sur lui. Les scènes de procès sont géniales ( je crois que Preminger est le cinéaste qui sait le mieux filmer les procès ( cf. ' Autopsie d'un meurtre' ). A cela s'ajoute, ses discrets mouvements d'appareil à la grue, tout simplement sublimes. La musique de Dimitri Tiomkin donne un aspect inquiétant et romantique au film. Un joyau du film noir.
Que rajouter à ce qu'ont très bien dit les critiques favorables? Qu'à partir d'un fait divers sordide, Otto Preminger réalise une oeuvre maîtresse au scénario digne de la tragédie classique. Le Destin (les dieux?) fait jouer aux humains un drame presque comique à force de le faire rebondir. On s'attend à la fin, mais c'est sans importance. Robert Mitchum apporte à l'histoire le charme de son flegme massif et Joan Simmons sa beauté perverse et désespérée. C'est noir, dur, froid et brûlant. Du grand cinéma.
Otto Preminger réalise là une œuvre de commande, mais pas n’importe laquelle ! En effet, c’est à la demande d’Howard Hugues que le célèbre cinéaste accepte de réaliser ce terrifiant polar, inspiré d’un fait divers. Le scénario brillamment ficelé ne laisse rien présager, si ce n’est des personnages intriguant qui au fur et à mesure, vont se dévoiler, laissant apparaître leurs côtés obscurs. Que ce soit Frank (Robert Mitchum), ambulancier monolithique et intriguant ou Diane (Jean Simmons), sombre manipulatrice et calculatrice qui est prête à tout par amour (un amour fou !). La mise en scène nous offre des séquences mémorables et des échanges passionnants, la scène la plus marquante restant bien évidemment la séquence finale, un twist ending digne de ce nom ! Avec Un si doux visage (1952), Otto Preminger prouve une fois de plus ses grands talents de réalisateur, quant aux acteurs, ils n’ont eux aussi, plus rien à prouver !
Comment ne pas se laisser prendre au visage d'ange de Diane Tremayne, ensorceleuse Jean Simmons, à ce mélange d'innocence et de rouerie, à ce regard si doux et si sombre auquel on ne peut échapper quand il se pose sur vous ? Frank, Robert Mitchum magnétique, va tomber sous le charme de la jeune héritière tourmentée....Une atmosphère noire et troublante, où le jeu de la séduction va de pair avec les sombres desseins d'une enfant qui n'a pas grandi, dévorée par la rancoeur et la jalousie à l'encontre d'une belle-mère qui lui a pris son grand amour : son père. Comment supporter, alors, l'abandon de l'amant, volé à une autre, puis du mari, qui l'a percée à jour ? D'après un fait réel, Preminger a tourné un thriller superbe et vénéneux qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement, à la fois prévisible et redouté...
quelle classe ce film,et quels acteurs,l'un des meilleurs film noir ,avec la griffe du passé pour mitchum la tension bat son comble du debut a la fin epoustoufflant!
8 ans après "Laura", Preminger nous offre un très grand film noir, interprété par 2 formidables acteurs : Robert Mitchum et La très belle Jean Simmons. L'intrigue est fascinante, la mise en scène somptueuse, la photo admirable. On n'a pas la chance tous les jours de voir ou revoir ce chef d'oeuvre sur grand écran ; alors profitez-en et régalez-vous.
Avec "Laura" bien évidemment, voici le chef d'oeuvre de Preminger, film noir d'un classicisme absolu et pourtant totalement sublimé. Un des plus grands films noirs de l'histoire.
Un film noir remarquable, un chef d'oeuvre du genre. LA mise en scène d'Otto Preminger est sobre et brillante, appuyant bien sur la psychologie de ses personnages, tous énigmatiques et passionnants. De plus, le noir et blanc est ici particulièrement captivant, ce qui donne encore plus d'intérêt à ce film. Remarquable interprétation de Robert Mitchum et Jean Simmons. Un classique!
C'est un des modèles du "film noir", genre que je n'apprécie pas beaucoup. Ici, l'image de la femme fatale est poussée à l'extrème. Cela donne un film pas trop ennuyeux, très bien réalisé et intéressant.
Au début, on croirait être dans le genre balisé du film noir avec la récurrente femme fatale machiavélique. Et puis, peu à peu, l'intention du réalisateur n'est plus celle que l'on croit et le film devient un drame d'amour absolu et surprenant. D'une tristesse intense et pudique.