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Charlotte28
123 abonnés
2 001 critiques
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4,0
Publiée le 2 juillet 2024
Ce drame aux allures de film noir présente dans une élégante réalisation des caractères intelligemment troussés auxquels Robert Mitchum et Jean Simmons prêtent leur fort charisme afin de développer telle une tragédie une romance devenue cruel fait divers. S'appuyant sur les ressorts psychologiques des protagonistes - dont la funeste passion de l'héroïne qui s'oppose à la raisonnable lucidité protectrice de la femme délaissée - l'intrigue nous happe jusqu'à son dénouement. Habile!
Un excellent film noir porté par les charismatiques Robert Mitchum et Jean Simmons. Du cinéma américain à l'ancienne comme je l'aime, qui a tellement plus d'âme que tous ces blockbusters actuels qui ne misent que sur les effets spéciaux et la surenchère... Un film noir avec son atmosphère particulière et le jeu de ses comédiens totalement habités par leurs rôles. Une intrigue simple, mais très efficace. Et c'est ce que j'aime dans le Septième Art. Un film noir comme le jais, avec un final pour le moins.... tranchant comme la lame d'un rasoir affûté... Une scène d'accident de voiture m'a drôlement secouée, mais je préfère ne pas en dire plus. L'histoire, elle est très simple. Franck, ambulancier, est amené à porter secours à Catherine Tremayne, intoxiquée par des émanations de gaz. Il tombe rapidement sous le charme de sa belle-fille Diana dont le papa est un célèbre écrivain. Mais il s'avère que la jeune femme déteste profondément sa belle-mère... Franck, absolument sous le charme de cette jeune brunette "au si doux visage", plaque sa fiancée pour vivre son idylle avec Diana. Mais, est-elle si innocente qu'elle le laisse paraître ? Très contente de l'avoir découvert. Et encore une fois, quel final !!!
Film exceptionnel, ou on retrouve une part de l'ambiance du facteur sonne toujours deux fois, dans une histoire nettement plus noire. et des acteurs un peu plus complexes.
Il n'y a que dans la vraie vie qu'il existe des femmes encore plus noires que Diana. Au cinéma, je n'en connais pas de plus torturée, de plus égoïste, de plus cynique qu'elle. Ce qu'elle nous fait ressentir est terrifiant, le sentiment d'une vie dépourvue de sens autant pour elle que pour les autres comme la conclusion le montrera. Preminger maitrise son sujet de bout en bout grâce à une mise en scène glacée. Quant à jean Simmons elle touche au sublime du négatif puisque elle repousse quasiment 100% des spectateurs masculin alors que 8 ans plus tard dans ''Spartacus'' elle les fera tous tomber à ses pieds. Mitchum ne fait pas grand chose, il se contente de paraitre, de se comporter comme un idiot mais comme c'est déjà une immense vedette cela se remarque moins, un autre acteur aurait fait aussi bien. Les 5 étoiles sont pour Preminger qui signe ici un travail personnel de grande valeur; son oeuvre cinématographique le classe dans le paquet de tête des grands cinéastes.
Un drame machiavélique de 1952 produit par l'aviateur cinéaste Howard Hugues et réalisé par Otto Preminger !!! Un ambulancier de service tombe sous le charme d'une mystérieuse et mélancolique jeune fille dont la mère est appelé en mission de détresse. La fille lui propose de l'aide financière pour ses projets, rencontre curieusement la copine du gars mais elle révèle un secret de famille lourd et dangereux qui les emmèneront vers la dramaturgie sans trop révèler de spoilers pour ceux qui l'ont pas vu. Un film rondement bien mené qui se laisse regardé aujourd'hui. La musique de Dimitri Thomlin qui accompagne ce long métrage est magnifique. La dernière partie accélère l'histoire qui va au bout de nos surprises. Robert Mitchum est à son habitude excellent et pleins de classes au coté de l'énigmatique Jean Simmons. Un bon film de l'age d'or d'Hollywood à voir.
Grand classique du film noir, auquel s’adjoint une touche de romantisme. Mais que vaut-il aujourd’hui ? Il reste un bon film, au tempo habile, mais très surestimé ! Il ne vaut que par l’interprétation de qualité (exceptionnelle pour Jean Simmons) et la mise en scène magnifiée par l’art des éclairages. Hormis cela, une histoire téléphonée, des personnages sans profondeur, une musique exaspérante (Dimitri Tiomkin, toujours aussi pompier, ne passe bien que dans les westerns !).
Otto Preminger réalise là une œuvre de commande, mais pas n’importe laquelle ! En effet, c’est à la demande d’Howard Hugues que le célèbre cinéaste accepte de réaliser ce terrifiant polar, inspiré d’un fait divers. Le scénario brillamment ficelé ne laisse rien présager, si ce n’est des personnages intriguant qui au fur et à mesure, vont se dévoiler, laissant apparaître leurs côtés obscurs. Que ce soit Frank (Robert Mitchum), ambulancier monolithique et intriguant ou Diane (Jean Simmons), sombre manipulatrice et calculatrice qui est prête à tout par amour (un amour fou !). La mise en scène nous offre des séquences mémorables et des échanges passionnants, la scène la plus marquante restant bien évidemment la séquence finale, un twist ending digne de ce nom ! Avec Un si doux visage (1952), Otto Preminger prouve une fois de plus ses grands talents de réalisateur, quant aux acteurs, ils n’ont eux aussi, plus rien à prouver !
Un film sombre qui - sous des dehors modestes mais redoutablement efficaces - couve une inquiétante mélancolie, campé par une Jean Simmons plus torturée que jamais ainsi qu'un Robert Mitchum superbe en ambulancier flegmatique. La partition de Dimitri Tiomkin, triste et désespérée, participe beaucoup à la réussite de cet Angel Face réalisé par un Otto Preminger particulièrement doué. Ce long métrage, véritable concentré de noirceur sur pellicule, ne cherche jamais l'épate aux yeux de ses spectateurs, ne tombe jamais dans l'exercice de style prétentieux, privilégiant un scénario simple mais toujours captivant, optant pour un registre homogène mettant magnifiquement en valeur le jeu des comédiens. Angel Face, film culte d'Otto Preminger, s'agit d'un classique d'une grande perversité, dont le dénouement imprévisible finit de nous charmer pleinement. Un pur film noir sur une femme fatale aux cheveux de jais, doublé d'un regard enfantin et triplé d'une folie meurtrière dévastatrice : Jean Simmons, beauté des anges, est la révélation majeure de ce classique d'Otto Preminger. Un incontournable du genre.
Dans la même veine que La Griffe du Passé bien qu'il lui soit un poil inférieur, Un si doux visage n'en demeure pas moins un classique du film noir avec Jean Simmons juste génialissime dans ce rôle de garce au visage dange. Robert Mitchum quant à lui toujours excellent dans la peau d'un ambuancier qui va se faire piégé par la ravissante jeune femme riche. Il sera attiré par celle qui a un si doux visage mais voudra tout de même retourner à son ancienne vie bien que le destin en décidera autrement. La réalisation est subile, le noir et blanc apporte beaucoup à l'ambiance, et la musique bien appropriée aux scènes. Otto Preminger est un grand réalisateur et le prouve avec ce classique.
Mêlant la classique histoire d'amour a un brin de suspense et de polar ,Preminger bénéficie d'un charismatique couple d'acteurs pour incarner a l'ecran des personnages torturés par la volonté d'etre aimés a tout prix. L’enquête policière de l'intro laisse rapidement la romance prendre le dessus avant que le sabotage de la voiture ne nous ramene vers des scènes de procès grande specialité du realisteur.La dernière 1/2 heure se traine un peu avant un denouement relativement prévisible il faut bien l'avouer.En dehors des quelques longueurs précédemment cités ,pas grand chose a reprocher a la mlise en scene , décors et autre musiques ,le casting fait egalement preuve d'un sans faute dominé il est vrai par la présence d'un couple de tout 1er ordre.Mitchum est tout simplement impressionnant de par sa silhouette ,sa classe naturelle ou encore sa voix rauque ,Simmons usant pour sa part de son charme et de sa douceur pour nous seduire sans trop de difficulté.
Pas le meilleur film du grand Otto, mais un très bon film noir tout de même dominé par l'interprétation majeure de Jean Simmons et d'un Robert Mitchum, alors à qui tout réussit. Le résultat est plutôt excitant, sachant que le film a été tourné en 18 jours... Trop court toutefois pour faire de cet excellent film noir une référence en la matière.
Voilà un film qui perd tout intérêt au bout de 50 mn. Procès ridicule, folie lourdement suggérée et fin très prévisible. Un film très peu noir du fait d'un manque cruel de rythme et de suspense.
8 ans après "Laura", Preminger nous offre un très grand film noir, interprété par 2 formidables acteurs : Robert Mitchum et La très belle Jean Simmons. L'intrigue est fascinante, la mise en scène somptueuse, la photo admirable. On n'a pas la chance tous les jours de voir ou revoir ce chef d'oeuvre sur grand écran ; alors profitez-en et régalez-vous.
Un film noir signé Preminger et emmené par un Mitchum égal à lui-même (c'est-à-dire génial) et une Jean Simmons plutôt à l'aise dans son rôle (même si on peut imaginer ce qu'aurait fait une Liz Taylor à sa place...) Très classique formellement et sans gros défauts, typique du cinéma américain des années 1950, on est tout de même en droit de préférer la première partie du film, toute la séquence du procès étant un peu longue (mais il parait que les Américains aiment ça...), avant un final certes prévisible, mais néanmoins marquant.
Le principal problème du film "Un si doux visage" (Angel Face) d'Otto Preminger, est qu'il arrive trop tard. Les codes rigides des années 50 du cinéma américain, enferment les femmes dans un carcan esthétique, et les actrices glamour du Hollywood des années 40, se sont rhabillées et coupées les cheveux. Les nouvelles venues, de Jean Simmons à Deborah Kerr remplacent Hedy Lamarr et Gene Tierney. Donc il faut faire avec cette nouvelle conception de la séduction féminine au cinéma où seules les actrices avec un sublime visage comme Kim Novak, Elizabeth Taylor ou Marilyn Monroe pourront fort heureusement émerger et contourner cette pudibonderie sociétale. Même si pour Elizabeth Taylor ses films des années 50 sont bien le témoignage étouffant de cette période, et reposent sur les codes des valeurs traditionnelles de la famille américaine. "Un si doux visage" est censé nous montrer l'étrange séduction et l'envoûtement que doit provoquer la beauté du personnage féminin sinon il n'y a pas d'histoire, pas de film. Croyez-vous sincèrement que cela fonctionne ? Jean Simmons si belle et ensorcelante au point de faire perdre la tête au personnage de Robert Mitchum ? On n'y croit pas une seconde. Alors un bien mauvais casting pour ce film. Jean Simmons rappelle le visage de Vivien Leigh, mais ce n'est qu'une copie ratée hélas. Donc il faut faire avec ça, et de créer un spectateur coincé et blasé. Si c'est pour vous la définition d'un Chef-d'œuvre ! On devra attendre 1953 et le film Niagara d'Henry Hathaway avec Marilyn Monroe, pour que le spectateur puisse enfin se réveiller et se sortir de sa torpeur.