La Féline
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Arthur Debussy
Arthur Debussy

166 abonnés 708 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 16 mai 2012
Aujourd'hui désuet, «La Féline» n'en garde pas moins un certain charme. En premier lieu grâce au charisme de la jolie Simone Simon, attachante en pauvre jeune femme effrayée par ses propres pulsions (animales bien sûr), et magnifiée par une crépusculaire photographie en noir et blanc. L'autre intérêt de ce film réside dans le talent de Jacques Tourneur à faire monter le suspense sans jamais rien montrer. Il a l'intelligence (et peu de moyens financiers à sa disposition il est vrai) de ne pas verser dans le démonstratif destiné à en mettre plein la vue, évitant ainsi une vieillesse prématurée due à des effets spéciaux d'un autre âge. Utilisant au maximum les éclairages, jouant subtilement avec l'ombre et la lumière il sait parfaitement créer une atmosphère lourde et oppressante. Le travail sur la suggestion dans «La Féline» est exemplaire et devrait servire de leçon aux films d'aujourd'hui préférant la surenchère. Toutefois ce long métrage est plombé par des défauts qui ne pardonnent pas : un jeune premier fadasse et un scénario baclé. «La Féline» est donc une semi-réussite artistique, en revanche complète au box office, vu combien il a rapporté pour le peu qu'il a coûté. Une curiosité à voir, en partie pour l'influence qu'elle a eu sur bien des films d'horreur et de suspense par la suite, et pour sa charmante actrice française, dans l'un de ses rôles les plus connus. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
belo28
belo28

72 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 1 janvier 2011
Un film d'horreur renversant qui est plus construit que la plupart des autres films contemporains! Un film qui laisse le spectateur dans un flou total! Et qui joue sur une ambiguité qui n'existe pas vraiment grâce à un hors champ omniprésent!
tomPSGcinema
tomPSGcinema

785 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 20 juillet 2010
Sans aucun doute un des plus grands films produits par Val Lewton et la celèbre firme de la RKO.
La féline est un long métrage qui mélange de manière très habile l'univers fantastique et le drame psychologique et l'histoire s'avère captivante du début jusqu'à une fin, qui est malheureusement peu surprenante, ce qui est pour moi un des seuls points faibles du film.
La mise en scène de Jacques Tourneur, est par contre très clairement un des points forts du film, la travail que fait le réalisateur français sur l'ombre et la lumière est magistral ( faut dire aussi que la photographie de Nicholas Musuraca est fabuleuse et apporte beaucoup de mystère au film ) et certaines séquences, dont celle qui se déroule dans la piscine, restent gravées dans les mémoires.
En tête d'affiche, nous retrouvons une Simone Simon charmante et auquel son visage félin ira d'ailleurs parfaitement au rôle d'Irena, la femme chat qui restera je pense comme l'un des monstres les plus sympathiques du cinéma fantastique.
Cette oeuvre restera donc comme une magnifique réussite et comme un des meilleurs films des années 40, et qui possédera d'ailleurs une suite admirable, qui sera La Malédiction des Hommes-Chats toujours avec Simone Simon mais avec une mise en scène de Robert Wise.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 13 décembre 2012
Considéré comme un film mythique, j'ai été très déçu par "la féline".
La mise en scène est paresseuse et académique.
Les acteurs et les dialogues sont d'une rare platitude.
Les effets de suggestion sont plutôt ratés.
Le scénario est ultra minimaliste. En fait il ne se passe quasiment rien pendant 1h30.
L'histoire aurait pu tenir sur un court métrage d'une demi heure, facile.
Le pire est que le gros matou ne fait même pas peur.

On voit donc le psychodrame ennuyeux d'un homme terne qui épouse une inconnue à moitié déglinguée et qui aimerait bien la sauter après le mariage mais qui ne peut pas car celle ci s'y refuse en raison de légendes vaseuses de son village natale.

Sur le thème de la métamorphose, on avait déjà fait mieux, à la même époque, avec "the wolfman" et "the werewolf of London".
Une réputation très surfaite, donc.
pierrre s.
pierrre s.

464 abonnés 3 333 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 28 avril 2016
Tout est dans la suggestion. Jacques Tourneur a très bien compris qu'il pouvait rendre son film terrifiant et mystérieux en ne rien montrant. Cela créé une vraie ambiance de film noir, à la fois sombre et inquiétante, mais aussi très sensuelle. Une réussite même 70 après.
AMCHI
AMCHI

6 113 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Atmosphère trouble et envoûtante pour ce classique du fantastique qui joue plus sur le mystère que sur les scènes d'horreur. La Féline malgré ses qualités m'a un peu déçu, l'intrigue est parfois languissante ; je m'attendais à autre chose. Mais les amateurs de fantastique se doivent de voir La Féline.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 9 avril 2008
On est tous d'accord pour affirmer que "la Féline" est un classique du cinéma fantastique . Et paradoxalement , vous remarquerez qu'il n'y a rien de fantastique à l'écran .
Mais c'est là que réside le génie de Jacques Tourneur qui , avec son équipe de la RKO (Val Lewton en tete) , accomplit un véritable chef d'oeuvre !
N'allez pas chercher le monstre ou la grosse bete sanguinolante pleine de poils qui terrorise toute la ville !!!! On l'a dit : tout est suggéré ici et rien n'est (réellement) dévoilé . C'est ce qui fait la force du film et c'est aussi pour cela qu'il n'a pas pris une ride et qu'il fascine toujours autant .
On en redemande mais malheureusement une suite bien moins réussie , sera tournée 2 ans plus tard "La Malediction des Hommes-Chats" par Robert Wise .
blacktide
blacktide

61 abonnés 795 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 avril 2016
L’aguicheuse griffe de la nuit

Dans la pénombre du réverbère, l'inintelligible minimalisme tourmente l'inconscient enivré par la sensualité délétère d'une terreur suggérée. En maître des ombres et des lumières, Tourneur insiste sur l’horreur du non-dit, par des jeux stylistiques novateurs, pour laisser libre court à l’imagination bouillonnante de l’apeuré spectateur. Toute l’originalité réside donc dans la subjectivité d’un propos éthéré : « Moins on voit plus on croit ». Possédé par le démon de l’inspiration (et de nombreuses contraintes budgétaires d’où certains décors recyclés), Tourneur se fait innovateur d’une hantise costumée à l’image d’une ambigüité assidue de la femme dérobée, prédatrice mystérieuse.

Confiné dans son imaginaire, le spectateur se crée sa bulle de frissons à l’image du leitmotiv nocturne du parquet grinçant : ici l’impression permanente de se sentir suivi par l’ombre de la nuit se fait ressentir. La noire chasseresse traque sa proie à coup de talons sur le bitume : à l’aide de plans serrés et cadrés aux pieds, Tourneur rythme cette poursuite inquiétante, où la tension va crescendo, accentuée par l’absence oppressante d’une atmosphère sonore, dans une mécanique de l’horreur exclusivement hors champ. Tourneur s’amuse à jouer sur la subtilité de son récit. Il développe ainsi les codes d’un genre aujourd’hui stéréotypé. A l’image de la scène de la piscine et ses reflets subtils hypnotisant, le suspens se fait attendu, invisible, sombre, appuyé de ses bruitages et allusions clairvoyantes (peignoir déchiré), permettant d’éveiller la curiosité du spectateur entre claustrophobie et panique répulsive.

Le Cinéma constitue une immense machine à brasser des imaginaires. Un charme certain se dégage de La Féline, contribuant non seulement à l’envoutement d’un spectateur captivé mais aussi à l’accentuation de son suspens dans une lenteur magnifiée. Sur les pas d’Irena (sublime Simone Simon), incarnation d'une exquise démone, sa prestance féline parfume le sol, tel un parfum fleuri et perçant qui traverse la nuit. Les hommes, comme Oliver (Kent Smith), payeront de leur malheur pour profiter de son corps et de sa chaleur animale. Horrible torpeur, cauchemar, frayeur, découverte d’une dure réalité lorsque le prétendu fantastique se fait réalité : l’instinct animal souvent présage d’un dénouement horrifique (que ce soit dans Les Oiseaux d’Hitchcock, La Mouche ou même Les dents de la mer). Tourneur, véritable manipulateur, n’y cacherait-il pas une image de la féminité en proie aux doutes, angoissée par une relation amoureuse, exclue d’une société poussant à la solitude ? Voilà l’intention de Tourneur : amener le spectateur à réfléchir sur le hors champ, suivre toutes les pistes pour découvrir la spécificité qui lui conviendra d’accepter. Mais avant tout, Tourneur veut divertir son spectateur, le captiver par le pouvoir de l’inexplicable.

Ce qui est d’autant plus frappant dans Cat People, c’est cette atmosphère de malaise autour d’une angoisse magnifiquement mise en scène et interprétée, où ombres et lumières contribuent à cet environnement expressionniste perturbant. Tout en sobriété, Tourneur crée un mythe, l’évocation d’une suggestion flamboyante, délicat ensorcellement, au service d’un fantastique maîtrisé.
Djam A
Djam A

24 abonnés 66 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 5 août 2017
superbe film de jaques tourneur fils du réalisateur Maurice Tourneur, la féline est un film magnique, la photo et les effets sont peuvent les plus beaux dans l'histoire du cinéma son plus beau avec vaudou et rendez-vous avec la peur , avec tourneur tout était dans l'imagination la scène de la piscine et celle du bus sont magistrale .le sujet de la sexualité y est abordé ce qui était rare à l'époque .
avec une autre française dans le film Simone Simon exilée aux États unis qui avait connu la gloire avec Gabin dans le film de Jean Renoir la bete humaine .
ce film a par ailleurs sauvé la Rko de la banque route .
MaCultureGeek
MaCultureGeek

1 094 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 22 mai 2020
Le contexte de sortie de La Féline joue un grand rôle dans la réussite de l'émancipation de son personnage principal féminin : portée par un classicisme de société duquel elle veut s'extraire, la séduisante Irena (féline Simone Simon) se retrouve entravée dans le jugement des institutions masculines, traitée comme aliénée parce qu'elle refuse de se plier aux désirs des hommes, d'accepter les maux que leur mauvaise conduite lui cause.

D'où cet éloignement brutal de toute tentation par une justification absurde, fantastique, qu'on pourrait pour le coup rattacher à la folie ou à l'imagination fertile d'une grande fille qui vit dans ses dessins et sa solitude. Parce que Jacques Tourneur décide de garder le mystère, durant son heure dix très brève, de si la bête existe ou non, la critique sociale prend une tournure tragique et touchante du fait qu'elle se refuse à la facilité de faire un film de genre pour combler de possibles manques, et virer dans un spectaculaire qui dissimule souvent un manque de profondeur thématique.

Rien de tout cela ici, il faudra attendre les dix dernières minutes afin de confirmer ou d'infirmer nos théories sur la nature de cette femme prétendument hystérique. Encore plus que le personnage qui inclue dans l'histoire la possibilité qu'Irena soit dépossédée de sa raison, le fameux psychiatre, incarne lui-même ce qu'elle rejette chez l'homme : le vice, le désir charnel, l'obsession sexuelle qui défait la personne désirée de son statut d'être humain.

Elle ne veut pas être comme toutes ces femmes mariées qu'on trompe, auxquelles on ment, et dont on satisfait les désirs une fois le mois : Irena, indépendant et idéaliste (au départ du moins) tient à garder sa pureté intacte, pureté qui passe par le maintien de sa virginité. Tout le principe de La Féline est ainsi de libérer la bête au premier rapport sexuel : la fille étant devenue femme (si l'on se réfère à l'accomplissement social et d'identité de la première fois), elle se revendique personne, non plus l'élément d'un genre qu'on méprise.

Ce désir d'émancipation rentre parfaitement en collision avec le grand classicisme de l'esthétique de l'époque, de ses dialogues autant que du jeu de ses acteurs : la mise en scène de Jacques Tourneur, brillante de modernisme et de dynamisme, accumule avec un sens aigu du dosage les plans académiques et les séquences purement horrifiques marquantes, son heure de gloire se concrétisant dans une séquence de piscine au jeu de lumière fascinant.

Cette scène, pierre angulaire d'un film au propos audacieux, témoigne de toute la sensualité de la femme soumise à sa condition d'animal par le comportement intéressé des hommes : le psychiatre pervers qui ne pense qu'à coucher avec elle (et ainsi la pousser à l'acte d'adultère au sein d'une société puritaine et méprisante), ce mari qu'elle idéalisait à leur première rencontre qui n'essaie plus de la comprendre et la rejette comme le monde, et l'image de cette autre femme, classique elle-aussi, aux ordres et désirs des hommes qui n'hésitera pas à ignorer son potentiel d'émancipation en cédant à l'appel du charnel.

Le constat est terrible : s'il est plus simple de suivre la voie la plus paresseuse (et tentatrice), de se contenter d'un statut social médiocre réconfortant dans le sens où l'on se sait intégrés à la société, l'histoire ne peut que se finir mal pour celles et ceux qui décident d'emprunter les chemins sinueux de la liberté morale et de la liberté de moeurs. Faire ce que l'on veut de son corps et de sa vie, si ce n'était pas donné à tout le monde en 1942, est un sujet autrement plus préoccupant de nos jours. Car si les années 70 ont apporté dans leur sillage une forme d'évolution des consciences concernant la place de la femme dans la société, il reste complexe, aujourd'hui encore, de suivre la voie pure de la Féline en revendiquant son corps, sa vie sexuelle et son propre désir sexuel sans se frapper le retour de bâton d'une opinion publique qui n'a jamais semblée si puritaine et médisante.
Charlotte28
Charlotte28

136 abonnés 2 109 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 9 juin 2022
Choisir la suggestion au détriment d'un visuel explicite ne manque guère de pertinence; malheureusement la mise en place de l'ambiance fantastique tarde à venir tandis que l'ambition didactique de l'intrigue demeure floue, entre condamnation de légendes folkloriques, paranoïa justifiée et amours contrariées. Ainsi s'attacher à un personnage semble ardu, de même que craindre pour leur sort. Une tentative de métamorphose pas assez rugissante...Lire Le Bonheur dans le Crime de d'Aurevilly!
this is my movies
this is my movies

734 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 juillet 2015
Un film fantastique essentiel pour le genre signé par le français J. Tourneur avec sa compatriote S. Simon dans le rôle titre et qui sort une prestation hyper convaincante. Le résultat brut est un film tendu, jouant habilement sur les peurs du hors champ, aussi bien à travers les effets sonores que les éclairages. Le scénario développe une mythologie assez prenante et intéressante, intrigante au début avant de devenir peu à peu assez attendue pour un final époustouflant pour l'époque, même si son style reste encore copiée aujourd'hui. Pour les fans du genre, c'est un incontournable. Il est vrai que l'image mais aussi la thématique restent d'une puissance encore fascinante. Dommage que les personnages autour soient aussi peu intéressants mais quelques frissons pourraient bien vous parcourir l'échine. D'autres critiques sur
Roub E.
Roub E.

1 050 abonnés 5 071 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 janvier 2021
Dans le genre film fantastique qui paraît bien innocent aujourd’hui mais qui conserve une force certaine La Féline de Jacques Tourneur est un excellent exemple. Film de Série B mais extrêmement soigné, il ne fait pas frissonner un oeil moderne habitué à une certaine violence graphique mais a gagné avec le temps une forme de poésie fantastique indémodable. Les jeux d’ombres dont use le réalisateur sont remarquables, la manière dont il dépeint le couple comme une forme d’apprivoisement impossible garde aujourd’hui la même force. Alors oui ce n’est plus pour les mêmes raisons qu’à l’époque mais cela reste aujourd’hui un film remarquable.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 9 mars 2020
La féline vient de la race des chats, êtres vivants animaliers, diverses espèces cousines comme féroces issue de la nature sauvage avec leurs griffures blessantes, la panthère femelle ou son partenaire, le léopard mâle.
Celui-ci, ses frères congénères dont le fauve, le tigre, le guépard, ici on parle de sa femelle de préférence originaire de Serbie, 🇷🇸 pays d’Europe de l’Est exotique à l’image de la Roumanie 🇷🇴 Transylvanie des vampires, situé dans les Balkans Yougoslaves.

Une particularité : animalité mammifère carnivore, dans ce vieux film de 1942, le scénario de cette histoire d’animaux domestiques inoffensifs, tel le luxe, zen et félin : mais attention ??? La volupté miaou miaou.....! Devient roar roar !??......faut pas chercher leurs griffes !!
Déchiquetés tous épouvantes et horreurs, elle est où la réalisation de Vaudou du -Chef-d’œuvre- « I walked with a zombie » ? Dédiabolisons-les, force occulte obscure ombre, je te parle......... l'exorciste dépossession rituel païen chassez les mauvais esprits.

Et attirez la bonne aventure........ oyé oyé........ il est là le cinéma noir et blanc, c’est beaucoup de suggestion propre, d’interprétation pas sale, plus de peur léger que de mal en a pris nickel chrome nettoyé, prude censure 1940-1945, c’est bien bien ordonné.
Nicolas S
Nicolas S

48 abonnés 565 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 décembre 2017
Un très beau film, de son titre français jusqu'à sa réalisation tout en ombres et lumières inquiétantes et mystérieuses. Dans la veine fantastique, celui-ci parvient néanmoins à explorer de façon plutôt fine d'intéressants sous-textes psychanalytiques. La scène de poursuite et celle de la piscine, tendues et admirablement esthétiques, sont inoubliables.
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