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    La Féline
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    75 critiques spectateurs

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    Maqroll
    Maqroll

    136 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2012
    Après une étude magistrale du système pénitentiaire américain (They All come Out) et deux aventures du détective Nick Carter, Jacques Tourneur va entrer dans sa période « horreur » en tournant coup sur coup La Féline, Vaudou et L’Homme-léopard, encore appelée plus tard la « trilogie de la peur ». Le premier des trois est en fait un thriller psychologique teinté d’irrationnel, remarquablement construit et filmé. Simone Simon est parfaite en féline tourmentée et le couple formé par Kent Smith et Jane Randolph se construit peu à peu en négatif par rapport à elle et sa singularité, révélant ainsi le propos du film : une étude du normal et du pathologique à la lumière des légendes qui en sont issues depuis la nuit des temps. C’est magistralement exposé, la montée de l’angoisse est aussi progressive que possible et le dénouement intervient sans invraisemblance ni pathos. Le tout repose sur le principal constituant du déclenchement de l’angoisse : ne rien montrer, tout suggérer. En cela comme en bien d’autres points (utilisation des lumières en clair-obscur, direction d’acteurs), Tourneur reste un maître dont les films peuvent être étudiés plan par plan et même image par image avec profit par tout apprenti cinéaste.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 301 abonnés 12 186 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2014
    Dans "The Cat People", Jacques Tourneur comprend qu'il vaut mieux s'èvader de toutes les peurs du bon vieux temps! il prend dans cette ètrange histoire de dèsir et d'horreur Simone Simon pour interprète, justement parce que ses traits sont dèjà fèlins et qu'il suffira d'un bon maquillage pour faire comprendre au public qu'elle est une femme panthère! Donc aucune ambiguïtè, mais une peur sousjacente qui vient de l'attirance qu'èprouve une jeune femme pour la panthère noire d'un zoo! Elle ne devient pas une bête sauvage: elle l'ètait dèjà! Le film va jusqu'au bout de la terreur! On ne voit rien, mais on sait tout! Et quand la jeune femme se transforme matèriellement, physiquement en panthère, le public est averti (à lui de rèagir!) avec de splendides clairs-obscurs (la fameuse scène nocturne de la piscine est remarquable). Gros succès à sa sortie pour ce classique du film fantastique qui renfloua la RKO mais Paul Schrader nous montrera dans son remake de 1982 des scènes d'une grande beautè avec la sublimmisime Nastassja Kinski qui nous ferait presque oublier Simone Simon! Culte...
    benoitparis
    benoitparis

    97 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2010
    Le film est célèbre pour avoir introduit l’art de la suggestion dans le fantastique. L’analyse est juste mais ne formule pas tout ce que cela implique d’art de l’angoisse du même coup, et aussi d’effets de mise en scène proprement animistes : la vision de végétation en mouvement, comme un pelage de fauve, après une poursuite par un être invisible, est parfaitement révélatrice à cet égard. Il n’est pas galvaudé d’affirmer que la scène d’angoisse dans la piscine est un sommet absolu de fiction cinématographique. Paul Schrader a réussi un remake du film en ayant compris toute la dimension puritaine de l’histoire. On a affaire à de jeunes mariés ne pouvant consommer leur union, le fauve évoque la dévoration, une hantise liée à l’acte sexuel, la malédiction atavique du personnage central est explicitement comparée dans les citations du début et de la fin au péché originel. Il est intéressant d’observer que le point de vue rationnel est représenté par une psychiatrie proche de la psychanalyse, et qu’elle est dépassée (jusqu’à la mort effective !) par le surnaturel. Un film court et exceptionnellement dense et intelligent, un chef d’œuvre.
    titusdu59
    titusdu59

    60 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2011
    Le sujet est intéressant: une femme qui se transforme en panthère lorsque les ressentiments déferlent en elles de manière violente. Et côté mise en scène, c'est parfaitement maîtrisé. La musique est bien montée, le noir et blanc sublime, certaines scènes sont impressionnantes et sans doute très représentatives du talent de Jaques Tourneur... Et puis il y a Simone Simon qui semble être née pour ce rôle, avec sa drôle de bouille... Mais ça s'arrête là. Parce que, même si le rythme ne lui fait jamais vraiment défaut, "La féline" est un film plat, très plat. Il ne se passe jamais grand chose, et quand on espère que ça va décoller, la scène est suggérée plutôt que montrée. Si ça contribue à faire monter un peu la tension, ça ennuie tout autant, car jamais on ne verra quoi que ce soit. Même à la fin. Et la terreur, c'est visuel avant tout. Après, j'ai perçu une légère critique des psychanalystes qui m'a procuré un petit plaisir coupable. Mais bon, "La féline" étant proclamé comme étant un des grands chefs-d'œuvre du septième art, cela sera pour moi une déception, même si je ne retire rien à la qualité du film.
    stebbins
    stebbins

    465 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 décembre 2011
    Classique du cinéma fantastique des années 40, La Féline de Jacques Tourneur part d'une idée plus qu'excitante : chercher à développer l'imaginaire du spectateur en en montrant le moins possible, avec les moyens financiers les plus modestes. Malheureusement ce qui passait pour de l'innovation formelle il y a maintenant près de 70 ans devient aujourd'hui complètement dépassé, voire pratiquement raté. Minimaliste tout en cherchant à instaurer une certaine tension dramatique, le film de Tourneur n'est qu'un petit thriller à la hauteur de ses moyens qui semble à présent digne d'une quelconque série B proche de l'amateurisme. Il y a sans doute des qualités qui mériteraient d'être soulevées... Pour ma part l'anecdotique l'emporte tant cette Féline semble avoir terriblement mal vieilli, malgré un casting singulièrement pertinent ( Jacques Tourneur ne s'est pas trompé en choisissant Simone Simon pour incarner l'héroïne, tant l'expression de son visage évoque les chats ). Bref il manque quelque chose pour me convaincre pleinement, sûrement un semblant d'envergure ou peut-être une esthétique plus chiadée, plus travaillée. Le cinéma de Jacques Tourneur me laisse indifférent car, sans être antipathique, il m'apparaît comme relativement démodé. Personnellement, je n'accroche pas.
    Julien D
    Julien D

    1 127 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2013
    Succès commercial surprise aux Etats-Unis en 1942 et film culte du cinéma fantastique post-expressionniste, La féline doit sa réussite à la façon fort habile avec laquelle Jacques Tourneur a su compenser son budget limité. Avec ses jeux de lumières pleins de subtilités, l’élément fantastique(en l’occurrence la transformation de Simone Simon en panthère) n’apparait jamais à l’image mais reste parfaitement explicite, créant ainsi un pouvoir de suggestion très fort qui a su, pendant des années, inspirer la plupart des réalisateurs de films fantastiques et/ou horrifiques. La thématique des relations humaines, et en particulier la frustration sexuelle et la jalousie d’une femme envers une autre, sont illustrées par un travail sur les peurs les plus primales de l’humanité. Aujourd’hui désuet et réservé aux cinéphiles nostalgiques de l’âge d’or du cinéma hollywoodien, La féline n’en reste pas moins une référence pour ce qui de rendre angoissante une mise en scène minimaliste.
    Hotinhere
    Hotinhere

    445 abonnés 4 785 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2012
    La Féline raconte l'histoire d'Irena, la femme chat qui croit détruire ceux qu'elle aime.
    Même s'il paraît un peu daté, La Féline contient quelques scènes fortes et terrifiantes (scène de la piscine).
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    165 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 octobre 2012
    Mention passable acceptée en tenant compte de l'âge du film, mais certaines œuvres plus anciennes ont pourtant suscité
    plus d'émotions que "La féline". La mise en scène est studieuse mais ne révolutionne pas l'époque, à noter tout de même la bonne scène autour de la piscine où l'actrice ressent la présence d'une panthère noire sans pour autant la distinguer dans l'obscurité.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 856 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2010
    si i walked with a zombie posait une ambiance oppressante dans son calme relatif, quelque chose de fascinant en émanait, bien que la fin soit un peu moins forte à mon goût et avait nuancé mon avis sur ce long métrage, je viens de voir mon second Tourneur, je n'ai pas été déçu du voyage, alors si l'ambiance est moins oppressante, j'ai trouvé qu'elle était plus constante dans le film, pas de temps morts, le divertissement parfait du genre. Je veux dire il n'y a sans doute pas un grand budget, pas d'effets spéciaux, juste ces ombres, ces regards, cette ambiance, Tourneur sait mettre des ambiances ça c'est sûr. J'aurai aimé encore plus de cette ambiance, mais bon c'est déjà pas mal du tout. Et puis la mise en scène, ces jeux de lumières, ça vaut clairement le détour.
    cylon86
    cylon86

    2 297 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Célèbre film de la fructueuse collaboration entre le producteur Val Lewton et Jacques Tourneur, "La Féline", tourné comme une série B est pourtant un modèle de mise en scène. Sur une histoire fantastique simple (une femme pense être la descendante de personnes pouvant se transformer en panthères sur lesquelles pèse la malédiction de ne jamais succomber au baiser d'un homme sous peine de commettre l'irréparable), Tourneur en dit long sur les désirs de son personnage et la rend dangereuse au fur et à mesure qu'elle y résiste et qu'elle jalouse une autre femme. Tout est dans la suggestion, que ce soit dans la scène du parc ou celle, magnifique, de la piscine où le cinéaste joue sur les ombres, les mouvements de lumières et les reflets. C'est d'ailleurs la force de ce film qui est aussi le premier à établir la notion d'effet-bus qui consiste à finir une scène de tension en y amenant un élément banal et sans danger, repris dans bien des films depuis. Alors le film est peut-être une série B mais son réalisateur appartient à la classe A, sachant aussi miser sur le charme de ses deux actrices, toutes deux opposées mais pleine de charme.
    loulou451
    loulou451

    108 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2009
    Un pur chef-d'oeuvre du cinéma fantastique signé par un réalisateur plus connu pour ses films noirs, dont l'inoubliable maître du genre "la griffe du passé". Cette fois, Tourneur profite de cette histoire de malédiction de femme-chat pour explorer les tourments de l'âme féminine. Loin des femmes fatales et autres nunuches qui peuplaient alors le grand écran américain, Tourneur offre à Simone Simon le rôle de sa vie en campant une jeune femme incapable de maîtriser ses sens, sa folies meurtrières et sa frustration sexuelle. Un film au scénario épuré qui laisse toute la place à l'étude psychologique de personnages entre gris noir et gris foncé.
    Estonius
    Estonius

    2 617 abonnés 5 281 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2013
    On est chez RKO et non pas chez Universal et en aucun cas Tourneur n'a voulu faire un film d'horreur (et d'ailleurs il n'en n'avait pas le budget). Tout est suggéré à ce point qu'on se figure un moment que c'est dans sa tête que cette pauvre fille n'est pas nette… et ce jusqu'au plan final. En fait Tourneur installe méthodiquement un climat d'angoisse en jouant avec les nerfs du spectateur notamment la scène où Alice est poursuivie dans la rue jusqu'à l'arrivée opportune et inattendu d'un autobus (scène si célèbre qu'on appellera ça l'effet bus, on en apprend tous les jours !) ou la magnifique scène de la piscine avec Jane Randolph. C'est bien filmé avec un travail intéressant sur la lumière. Simone Simon n'est pas spécialement glamour mais s'en sort très bien, en revanche Ken Smith est peu convaincant et la fin nous laisse un peu sur notre faim.
    Gamecube
    Gamecube

    20 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2013
    Un film assez médiocre, dont le seul intérêt est l'atmosphère sombre que Jacques Tourneur parvient à instaurer.
    TheDarkKnight74
    TheDarkKnight74

    19 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    La Féline est un petit film, réalisé sous de grosses contraintes marketing, qui avait tout pour devenir un œuvre mineure totalement anecdotique. Le débutant qu'était alors Jacques Tourneur a cependant su prendre à revers toutes ces pressions, en décidant de distiller la peur par un procédé novateur : l'auto-suggestion. Ainsi La Féline comporte des scènes à même de susciter la terreur même chez le spectateur du 21ème siècle. Pour cela, il a tout d'abord fallut que les protagonistes soient un minimum développés au niveau psychologique. Iréna est emplie de symboliques de la femme qui refoule ses pulsions. Alice fait office de femme pratique plutôt terre à terre mais qui partage avec Iréna cet instinct féminin de flairer le danger et deviner ce qui se passe. Enfin Olivier est un archétype de prince charmant, compréhensif, gentil, brave, un peu bêbête du fait qu'il a vécu une vie dénuée de tout malheur, complètement déboussolé dès que le premier obstacle se présente à lui. Le casting qui interprète ce trio se débrouille fort bien : Simone Simon joue à la perfection Iréna dans toute sa complexité émotionnelle, Jane Randolph la victime qui ne se laisse pas faire, et Kenth Smith avait la tête de l'emploi. Le film peut être divisé en deux parties : la première consistera à aiguiser notre sens de la peur avec des contes ténébreux, des discussions mystérieuses et des comportements évocateurs. La seconde délivre quelques séquences de suspense implacable, comme la poursuite dans la rue dont le concept est maintenant repris dans absolument tout les films d'horreurs, la scène de la piscine, impressionnante grâce à une acoustique menaçante. Le travail de Tourneur sur les images se détecte au travers des ombres particulièrement présentes, de l'utilisation de figures inquiétantes tel la figurine qui sert de gris-gris à Iréna ou encore la statue de Dieu Egyptien dans l'escalier. La musique oscille entre partition orchestrale dans le style d'époque et quelque chose de beaucoup plus sombre et ténébreux. Tout concorde pour créer une atmosphère d'anxiété et d'angoisse. Iréna, sensible et délicate, semble animé de forces terribles dès que sa colère, sa jalousie ou le désir sont éveillés en elle. Cat People ne se contente pas de faire peur avec trois fois rien, on peut également y lire une métaphore des émotions incontrôlables qui se manifestent chez une femme, et qu'elle ne peut contrôler que très partiellement, au risque de provoquer plus de dégâts que prévu. On retrouve cela dans la vie de tout les jours. Combien de femmes ne se laissent elles pas emporter par leurs impulsions, puis pleurent immédiatement en regrettant l'irréversible qu'elles viennent de causer ? Cat People est un vrai petit bijou, de modeste durée, qui peut se regarder énormément de fois sans rien perdre de son étreinte suffocante.
    willyzacc
    willyzacc

    74 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 avril 2013
    Pas vraiment convaincu par ce classique qui paraît vraiment daté maintenant. En montrer le moins possible pour créer l'angoisse, cela marche par moment mais au final le film à un rythme lent et il ne se passe vraiment pas grand chose. A voir pour l’atmosphère créée et les quelques scènes mythiques.
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