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Loïck G.
337 abonnés
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3,5
Publiée le 17 septembre 2013
C’est dans ce film, que j’ai à nouveau entendu parler de rebuffade, terme aussi charmant aujourd’hui que cette chronique villageoise italienne qui demeure à mes yeux, un moment de bravoure cinématographique. Pour ses comédiens (De Sica, Gina Lollobrigida.. ) , sa mise en scène, qui en peu d’images vous raconte tout un pays, et la verve de ses personnages parfaitement croqués. Privilège de l’âge, il nous offre enfin une image documentée sur ce qu’était l’Italie du Sud, dans les années cinquante. Une comédie néo-réaliste, ça ne court pas les rues… Les bonus ★★½☆☆ Un bel aperçu de l'histoire de ce film , mais c'est tout Pour en savoir plus
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4,5
Publiée le 17 janvier 2023
Hommage à l'ensorcelante Gina Lollobrigida disparue un 16 janvier 2023 à 95 ans! Quelques jours avant son dècès, le cinèma de minuit avait diffusè son film le plus cèlèbre qui en fit une star! Une comèdie de l'amour rèalisè par le grand Luigi Comencini à mille lieues du nèorèalisme de ses dèbuts! Et dire qu'au dèpart, l'actrice ne voulait pas ce rôle de sauvageonne! A pied ou sur un âne, il faut monter là haut pour aller au village de Sagliena, perchè à 1200 mètres! Belle, maligne, le sang vif et une misère qui lui met le diable au corps, Gina irradie l'ècran! Ah, la Bersagliera! On comprend pourquoi les hommes courent après cette diablesse aux formes plantureuses! Un regard, un geste suffisent pour sèduire le marèchal des carabiniers, interprètè formidablement par Vittorio de Sica! Du pain, de l'amour et beaucoup de fantaisie pour ce classique ensoleillè du cinèma italien des 50's! Avec une Lollobrigida dans toute sa splendeur! Addio Gina, grazie per tutti...
Un film qui signera l’avènement du néoréalisme rose et qui fut un immense succès en Italie. Ce pain, amour et fantaisie apportat une légèreté et une fraicheur bienvenue dans la fin de l'après guerre et le début du décollage économique.... Gina Lolobrigida est superbe et touchante dans cette histoire de marivaudage gentil dans un village du sud coincé entre traditions et traditions......une tranche de vie pleine de tendresse pour les personnages et une belle critique sociale comme Comencini savait si bien le faire....
Petite comédie sympathique. On retrouve l'ambiance des petits villages italiens. Je ne sais pas pourquoi mais le rôle de Gina Lolobrigida m'a fait penser à Esméralda dans "Notre Dame de Paris".
Un charme désuet mais un charme extrême pour ce petit film agréable qui s'appuie joliment sur une belle galerie de personnages principaux et secondaires (le prêtre au caractère trempé est pas mal, sa nièce plus attentive aux ragots qu'aux prières aussi !!!). Gina Lollobrigida, aussi sentimentale que piquante au sommet de sa très grande beauté, est sublime ; face à elle Vittorio De Sica prouve si besoin était que la classe et la drôlerie n'ont absolument aucun secret pour lui. Une bouffée d'air frais Made In Italy.
Amour esprit et légèreté. Vous y rajoutez tendresse humour et comique, vous avez le cocktail charmant de cette comédie classique italienne dans un petit village italien ensoleillé où les désirs s'entrecroisent et les couples se forment dans une fantaisie agréable.
une tonne de charme dans ce court film bien rythmé, de la part des acteurs bien sûr, y compris les seconds rôles, mais aussi grâce sans doute à l'âge du film. Il a en effet le même côté "charme désuet" (et je ne dis pas ça comme une critique) du premier Don Camillo, le même côté tendre pour ses personnages, le même côté microcosme observé (via un personnage externe arrivant au début du film, tout comme nous spectateur) et observant, et le même style d'humour. Un film dont on sort le coeur léger et en ayant envie de (re)tomber amoureux...
Grand classique de la comédie italienne d'après-guerre, Pain, amour et fantaisie décrit avec une certaine forme de légèreté la vie d'un village imaginaire du centre du pays, avec ses traditions, ses travers et ses personnalités riches en couleur. Il est délicieusement porté par Vittorio De Sica et une somptueuse Gina Lollobrigida.
Comptant parmi les grands classiques de la comedie Italienne ,cette oeuvre possede tous les ingredients qui on fait la renommé de ce genre cinematographique a part entiere.Des histoires d'amour passionnés ,une pincé d'humour ,de remarquables comediens ,la religion omnipresente ainsi qu'une musique legere symbolisant la douceur de vivre de tout un pays.Comencini decrit avec talent le quotidien d'un petit village paisible dont les habitants n'ont que peut l'occasion de se divertir : l'arrivée d'un nouveau chef-brigadier constitue donc une attraction de 1er choix surtout si celui ci s'avere celibataire.Face a la troublante sensualité de la jeune Lollobridgida ,le charismatique De Sica campe un homme de loi aussi intrangisant que terriblement seduisant ,les seconds roles se montrent tout aussi efficaces et confere a cette campagne Italienne une ambiance des + joyeuses.A deguster de preference en VO pour profiter des accens chantant qui rajoute une pointe de soleil au tableau.
Luigi Comencini est loin d’être le meilleur réalisateur de comédies italiennes,sont cinéma est trop poussiéreux pour franchir le cap des années. On peu rapprocher le ton de Pain,amour et fantaisie à celui de Don camillio,c'est un autre temps qui n'a pas beaucoup de redondance avec le monde actuel,c'est le majeur handicap du film. Mais Luigi Comencini est aussi un conteur moyen,qui monte ses films avec de grosses coupes,faisant passer la narration d'une scène à l'autre sans veritable rapport. Le film est désuet mais il arrive dans sa dernière demi heure à amuser.
Agréable comédie romantique pleine d'humour, avec deux acteurs au sommet de leur talent : Vittorio de Sica et la bien nommée Gina Lollobrigida. Ca ne va pas chercher bien loin, mais on a une belle photographie du Sud de l'Italie, à la fois moqueuse et affectueuse. De marivaudages en quiproquos, les couples se forment et se chamaillent, on passe un bon moment et on en sort avec la banane.
Une excellente mise en scène, Gina Lollobrigida mignonne comme un cœur, Vittorio de Sica impérial, bonne réalisation et bonne musique autant dire que le film a de sérieux atouts d'autant que la critique de la vie campagnarde et de la bigoterie est bien vue. Le soucis c'est que Monicelli a visé le film grand public, alors on a un curé trop catholique, une Lollo "délurée mais sans doute vierge". Certaines scènes sont absurdes (le billet déchiré) et les dernières vingt minutes du film sombrent carrément dans la guimauve. L'officie catholique du cinéma a dû être content, Monicelli a fait du catho amusant. Cela dit soyons juste le film reste très agréable à regarder.
C’est fou le nombre de films italiens d’époque qui commencent par une “arrivée”, généralement celle dans le village d’un personnage important. Oui, “le” village, car “le” village, ou paese, est un personnage incontournable du cinéma italien & Comencini est bien le dernier qui y fera exception.
Son décor n’a rien qui ne deviendra pas un canon dans le genre : les ruines des bombardements qu’on n’a pas pris la peine de relever, la routine des tremblements de terre, la pauvreté, la place dans la société de la mère, de la police, de la religion, bref : tout cela deviendra trop connu & l’on a perdu de vue que Comencini créait avec cette œuvre son propre sous-courant néoréaliste. Pourtant, il suffit de se remettre dans l’époque pour réaliser que De Sica & Lollobrigida, respectivement dans le rôle du policier sérieux aux bonnes manières & de la pauvre diablesse au sang chaud, ne pouvaient pas jouer leurs personnages sans paraître les vivre – ce qui fonctionne encore à ce jour jusque dans les touches les plus suggestives.
Même avec l’effort de se remettre dans l’époque, la seule faute du film semble être l’amoureux transi, pourtant pas trop mal amené mais trop benêt au bout du compte.
En fait, le casting est tellement à sa tâche que l’œuvre ne sait plus où se mettre & ne garde vraiment de trace de son réalisateur que des dialogues énormes & magnifiques (parfois dialectaux, miam) sous-tendant l’ironie avec laquelle il traite du fanatisme religieux & de comment il transforme les gens en bigots & en brebis égarées – il n’y a bien que l’Italie pour donner au prêtre du village le rôle du seul être sceptique, dont la charge de travail énorme dans le troupeau de crédules permet d’en faire un parangon de vertu sans l’humour d’un Don Camillo ni les écarts des Hommes “normaux” à qui l’on ne peut parler de pureté d’âme qu’en faisant une métaphore filée sur le linge propre. Ceux-là constituent “les gens”, la gente, la foule de misérables catalyseurs de bucolisme qui donnent son aura au film.
Inspirante, beaucoup suivie, la création de Comencini, comme tant d’autres, ne peut plus faire valoir depuis longtemps qu’elle sortait du lot.
Un film plaisant par son ambiance et son cadre de village rural Italien de l’après-guerre, imprégné de religion, si ce n’est de foi, et rythmé par les commérages. Le personnage de la « Bersagliera » interprété par Gina Lollobrigida est assez fascinant (c’est lui que l’on aurait aimé voir en « Manon des sources »). Mais le scénario est simpliste, l’approche superficielle et le tout trop léger. En émergent tout de même quelques traits d’humour caustique annonciateurs de ce que sera la grande comédie Italienne.