Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 3 janvier 2017
Ben dis donc, faut se le taper ce genre de "truc"... dans le genre bêbête, nunuche et gnangnan, il remporte la palme ce "Pain, amour et fantaisie" ! alors bien sûr, Gina Lollo(brigida) est aussi adorable et sexy qu'une superbe lionne qui n'hésite pas à donner de la voix quand il le faut (le moment où elle s'est mise à chanter, je me suis dit "'Céline Dion rentre chez toi, elle gueule plus fort que toi !".
Mais Gina a beau crever l'écran, cela ne suffit pas à sortir ce film de l'enlisement dans lequel il s'évertue à se gauffrer de minute en minute. Pas étonnant puisqu'il s'agit d'un film de Comencini l'endormi, celui qui multiplie le temps ressenti par 3 (c'est mathématique). Alors tu rajoutes à ça tout le neuneu des péquenots trop niais et tu galères à mort pendant 1h30.
Pain, amour et fantaisie fait partie des premiers films de Comencini, et a en son temps rencontré beaucoup de succès, en Italie, mais aussi à l'étranger - ce qui a incité Comencini à en réaliser une suite ! Il y présente la vie d'un village italien typique des années 50, replié en campagne. L'arrivée d'un nouveau maréchal, célibataire, va bouleverser la vie plus ou moins animée du village. Dans ce village du Sud, rythmé par l'omniprésence de la religion, les commérages vont bon train, les valeurs traditionnelles et archaïques étant de mises. Comencini ne dénonce rien, il présente de manière simple, un peu trop parfois, différents caractères et stéréotypes, en vue de provoquer le rire et de faire passer un bon moment. Il convoque, à travers le personnage du maréchal incarné par De Sica, les thèmes du mariage et des rapports difficiles entre l'homme et la femme à cette époque. C'est un beau film, représentatif d'une part de l'Italie, mais qui n'est pas non plus inoubliable.