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Jipis
40 abonnés
360 critiques
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3,5
Publiée le 15 janvier 2012
Ray Harryhausen est gourmand lorsqu'il s'agit de garnir ses films d'évasions de nombreux trucages ceux ci certainement assez onéreux.
Cette décision a pour avantage et conséquence d'imposer au maître absolu des effets spéciaux des années soixante et soixante dix un metteur en scène aux ordres ainsi qu'une figuration fortement clairsemée.
Le merveilleux l'emporte devant une rationalité réduite tentant de glaner quelques regards de la part d'esprits bien plus captivés par des monstres de bois s'activant soudainement ou des temples de pierres démesurés.
Le septième art aborde un courant important. C'est l'homme qui devient la toile de fond de ses aventures et non l'inverse. De ce fait aucun acteur de notoriété accepte de se glisser dans ces suites d'images le reléguant au rang de faire valoir
Le comédien au service de la valorisation des effets spéciaux ça c'est nouveau et annonce un concept plus dévorant encore en sommeil, un numérique dévastateur ou plus rien n'est réel.
En attendant soyons demandeurs de ces belles aventures exotiques bien distantes de nos quotidiens en acceptant sans l'ébauche d'un rictus moqueur la vision d'une autre manière de faire obsolète sans être pour autant ancestrale.
Du bon cinéma populaire ressuscitant l'ambiance de nos Jeudis éteint à jamais.
Un très grand film sans aucun doute. Une ambiance indienne très réussie, de bons acteurs et des dieux Indiens animés par le fantastique Ray Harryhausen. À voir, revoir et apprendre par coeur !
Ce " Voyage fantastique de Sinbad " est un conte fantastique plutôt agréable à visionner. Les gros points forts du film de Gordon Hessler sont clairement les effets spéciaux du mythique Ray Harryhausen qui étaient vraiment novateur pour l'époque, et aussi le scénario brillament construit de la part de Brian Clemens. Dommage, ceci dit que l'interprétation ne soit pas toujours à la hauteur, notamment celle de John Philip Law ( " Danger Diabolik " ) qui manque de crédibilité par rapport au personnage de Sinbad. Mais ce long métrage possède un atout de charme non négligeable avec la présence de la magnifique Caroline Munro ( " Maniac " ) qui ravira à n'en point douter les amateurs de jolies femmes à chaque fois qu'elle apparait à l'écran. Un film donc au final bien plaisant a visionner et que je conseil à tous les passionnés du genre.
Un mot : merci Ray. Car si ce « Voyage fantastique de Sinbad » dispose d'un petit intérêt, c'est uniquement par la présence aux effets spéciaux du grand Ray Harryhausen, nous offrant quelques vrais beaux moments d'aventures par ses trucages et ses maquettes toujours aussi réjouissantes et créatives. Car pour le reste, c'est le calme plat : mise en scène sans relief, interprétation proche du médiocre (Tom Baker, ex « Doctor Who », est l'exception qui confirme la règle) et rythme pas toujours hyper excitant... Nous ne sommes vraiment pas dans la réussite de tous les instants. Reste tout de même pour les amateurs ce petit goût du mythologique pas déplaisant, ponctué de créatures savoureuses (merci Ray again). Bref, loin d'être indispensable donc, le voyage saura tout de même séduire les plus indulgents : c'est tout ce que l'on vous souhaite car vous n'aurez de toute façon pas plus.
J'ai beaucoup aimé ce film d'aventures bien qu'il y ai des défauts comme le jeu d'acteurs. Mais honnêtement les monstres sont bien faits (le réveil des statues sont superbes, que ça soit la figure de proue ou la divinité), il y a un scénario propice à l'aventure et au fantastique et de beaux décors. Ray Harrihaussen nous as encore fait rêver c'est l'essentiel.
Fausse-suite du 7e Voyage de Sinbad et deuxième opus de la trilogie, Le Voyage fantastique de Sinbad sort presque 20 ans après le premier film avec une nouvelle équipe, de nouveaux acteurs et une nouvelle image, beaucoup plus nette que celle des années 50. L'histoire reste foncièrement la même dans le fond, avec son lot de sorcier, de créatures fantasques et d'îles maudites mais se voit rallongée de scènes plus vastes qui agrémentent l'aventure d'un nouveau souffle... Côté personnages, John Phillip Law reste différent de Kerwin Mathews dans le rôle de Sinbad mais reste très convaincant et attachant. L'humour est beaucoup plus présent notamment grâce à Haroun et à ses boutades toujours aussi drôles. En revanche, on notera des dialogues un poil répétitifs ("Allah le veut", "Allah soit loué", "Ignorer un rêve c'est ignorer Allah", etc...) et des proverbes orientaux incessants. La musique n'est pas aussi belle que celle de Bernard Herrmann dans Le 7e Voyage de Sinbad et certaines scènes en auraient eu grand besoin (l'attaque de la proue sur le bateau par exemple, manque cruellement de punch). Toutefois, cette séquelle reste excellente grâce aux effets spéciaux de Ray Harryhausen toujours aussi réussis, des combats monstrueux, de nouvelles créatures fantastiques et le décolleté de la sublime Caroline Munro. À noter également la présence de l'immense Robert Shaw méconnaissable dans le (court) rôle de l'Oracle.
Inconditionnel des films dans lesquels Harryhaussen intervenait, "le voyage fantastique de Sinbad" qui bénéficie de l'interprétation de John Phillip Law est à mes yeux un bel épisode de cette trilogie. Aujourd'hui, les pâles remakes des films des compères Shneer et Ray, sont bien loin de la magie et du charme de ces perles du septième art.
LE VOYAGE FANTASTIQUE DE SINBAD (1973): Le capitaine Sinbad voguera sur des mers lointaines à la recherche de la partie manquante d'un médaillon, objet énigmatique qui le mènera à une fontaine magique. Il ne sera pas seul à s'intéresser à cette quête, le magicien noir Koura ayant eu vent de cet odyssée n'hésitera pas à dresser sur son chemin de nombreux dangers. Des effets spéciaux toujours étonnants du maître Harryhausen, notamment cette déesse Kali exécutant une danse traditionnelle, un minutieux travail qui aboutira à une mouvance d'une parfaite fluidité. Des décors qui nous feront voyager aux confins du monde vers des endroits inconnus aux multiples mystères.
Les rideaux sont tirés, à l'intérieur de cette grande salle éclairée le murmure des élèves montre une discipline bien encadrée. Devant moi un écran blanc. Assis sur un banc d'école en compagnie de mes camarades, je me retourne et observe cet homme affairé à positionner une impressionnante bobine de film à son projecteur. Les lumières s'éteignent, l'écran blanc s'illumine, le silence s'installe, les discrets cliquetis de l'appareil se font entendre mais sont vite couverts par une musique épique, l'aventure du marin commence. Devant ces incroyables trucages, j'entre dans un rêve éveillé, je reste sans voix. "Le Voyage Fantastique de Sinbad" sur grand écran a marqué mon enfance, m'a fait connaitre le genre fantastique, un univers créatif, surprenant, imaginaire, aventureux, un monde d'évasion sans limite. Cinq étoiles pour ce film, car le petit garçon que j'étais commençait à comprendre qu'une nouvelle passion naissait en lui "Le Cinéma". Un excellent souvenir.
Alors oui certaines choses ne fonctionnent plus dans ce film qui a souffert des affres du temps. Mais si l on passe outre ses acteurs qui auraient pu joueur beaucoup de personnages mais pas des perses et quelques plans qui ne fonctionnent pas; on est toujours pris par la magie des monstres créés par Ray Harryhausen en stop Motion. Un film qui reste parfait pour faire découvrir le cinéma d aventure et fantastique aux plus jeunes et qui fera retrouver l âme d enfant aux plus anciens.
15 ans après "The 7th Voyage of Sinbad", le tandem de producteurs Charles Schneer et Ray Harryhausen décident de mettre en chantier une nouvelle aventure de Sinbad le marin. Toutefois, tout l'équipe est changée, on ne retrouvera donc aucun lien avec l'épisode précédent ! Dans "The Golden Voyage of Sinbad", le marin mène une quête pour aider à vizir à affronter un sinistre sorcier. Le film accuse clairement certains faiblesses, telles qu'un scénario un peu brouillon sur les bords (certains personnages sont introduits pour être à peine exploités) ou des acteurs franchement moyens. A part Tom Baker qui s'avère convaincant en méchant, les interprètes sont très faibles, dont John Phillip Law en tête, plutôt mou en grand héros des mers (son choix sera d'ailleurs plus ou moins regretté par l'un des producteurs par la suite...). Néanmoins, la gent masculine appréciera sans doute la présence de la toujours charmante Caroline Munro, ici en permanence affublée d'un énorme décolleté... L'intérêt du film réside, comme son prédécesseur, dans la multitude de péripéties, et surtout dans le bestiaire très créatif, imaginé et animé par Ray Harryhausen. Créatures mystiques et autres monstres affrontent nos héros pour notre grand plaisir ! "The Golden Voyage of Sinbad" se laisse ainsi suivre.
« Le voyage fantastique de Sinbad » sort plus de quinze ans après le succés du « Septième voyage de Sinbad ». La société de production, le réalisateur, les scénaristes, les acteurs, tout change sauf le principal : Ray Harryhausen comme créateur d'effets spéciaux. Ce dernier, grâce à ses créatures animés en stop-motion et sa technique de « dynamation », éclipse tout le monde et devient ainsi l'intérêt numéro un de ce long métrage. Intrigue classique et personnages stéréotypés se font donc presque oublier par ses effets spéciaux uniques et de toute beauté. Au final , malgré ses défauts, « Le voyage fantastique de Sinbad » reste un bon film d'aventure.
Réalisé en 1973, il est vrai que "Le voyage fantastique de Sinbad" tient beaucoup aux effets spéciaux du maître Ray Harryhausen. Au sommet de son art, ce dernier signe quelques séquences d'anthologie, faisant animer des créatures de toutes sortes et orchestrer des batailles mémorables. Son travail masque quelque peu donc celui du cinéaste Gordon Hessler dont ce film aura été l'une de ses seules contributions au septième art. Ce qui est en partie injustifié car le film présente bien des qualités, dont la première est incontestablement un rythme sans temps mort. "Sinbad" est un bon film d'aventures, bien écrit et tourné dans de beaux décors. Hessler mène son voyage avec un certain panache et tout ce qu'il faut de mystère et d'ésotérisme. On ne sait s'il s'agit de la meilleure adaptation de la fable, mais c'est sans doute la plus spectaculaire !
Moins bon que le premier volet, il met surtout longtemps à démarrer. On attend les créatures du grand Harryhausen qui arrive avec la figure de proue en bois, le centaure cyclope, un griffon, une déesse aux multiples bras... L'histoire part un peu dans tous les sens, à l'image de ce bestiaire métissé et des dialogues assez simplistes. Bref, un deuxième volet à voir tout de même mais qui préfigure la déchéance sur le troisième...