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White Fingers
15 abonnés
1 237 critiques
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3,0
Publiée le 15 août 2024
« The Golden Voyage of Sinbad » est un film d'aventure fantastique vraiment divertissant. Les effets spéciaux en stop-motion de Ray Harryhausen sont impressionnants pour l'époque, en particulier la statue à six bras qui prend vie, ce qui ajoute une dimension magique au film. John Phillip Law et sa barbe impeccables incarnent un Sinbad charismatique, tandis que la pulpeuse Caroline Munro, dans son rôle de l'héroïne, apporte une touche de glamour. Bien que l'intrigue puisse sembler un peu simple et que certaines scènes soient un peu datées, le film reste intéressant grâce à ses décors exotiques et ses créatures mythologiques. Cependant, j'ai trouvé que le film manquait un peu d'humour pour alléger l'atmosphère, et que la production, bien que colorée, avait parfois un aspect un peu vieillot. C'est un film agréable à regarder pour son côté nostalgique et son aventure épique… et pour la plastique de la très généreuse Margiana. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Moins haut en couleurs que le somptueux Septième Voyage de Sinbad, cette "séquelle" vaut cependant largement le détour. John Philip Law est un très bon Sinbad, courageux, avisé mais aussi courtois et respectueux à l'égard de la femme (un genre de héros qu'on ne retrouve plus dans le cinéma actuel). En parlant de femme, on découvre dans ce film une beauté incomparable à savoir la magnifique Caroline Munro dont la présence ensorcelante capte tout les regards. Les effets spéciaux de Ray Harryhausen sont magiques. La bataille contre la statue de Kali est un véritable morceau d'anthologie et a sûrement inspiré Georges Lucas pour le combat d'Obi-Wan Kenobi contre Grievous dans la Revanche des Siths. La musique de Miklos Rozsa (Quo Vadis, Ben-Hur) est également superbe. Ce film a largement de quoi satisfaire les amateurs de bons vieux films d'aventures certes un peu kitsch mais charmants et sympathiques. Je précise d'ailleurs que ce génie de Ray Harryhausen a signé les effets spéciaux d'une série de films qui, malgré leur âge, font encore partie pour moi des meilleurs films fantastiques et d'aventures jamais réalisés. Parmi eux je citerais bien sûr la trilogie des Sinbad, mais aussi le Choc des Titans, Jason et les Argonautes, Un million d'années avant J.C ou encore l'Île Mystérieuse. Chaque fois que je revois ces films, j'éprouve un plaisir immense. Des merveilles comme ça, c'est devenu fort rare de nos jours dans le cinéma.
Divertissant à bien des égards (et notamment grâce aux créatures de Ray Harryhaussen), ce film d’aventures accumule sûrement aussi les défauts en raison de ses qualités. Misant tout sur ses effets spéciaux (l’animation des créations est tout à fait réussie mais la surimpression est, en revanche, plutôt faible), le film a dû faire un certaine nombre de sacrifices financiers véritablement préjudiciables. Ainsi des décors, qui n’évoquent jamais l’Orient, font terriblement kitsch, une interprétation parfois très approximative, une réalisation souvent poussive et molle, et un scénario trop mince (Brian Clemens étant plus inspiré sur le format des séries) nuisent à la qualité de l’ensemble. Réalisé en 1973, le film, dans sa structure et ses moyens, évoque davantage le début des années 60. De ce point de vue, il se rattache inévitablement aux petites séries B aux moyens limités et au résultat gentiment désuet que certaines productions de ces années 70 ont pu proposer, notamment en Angleterre. Du coup, c’est sympathique mais on est loin du « Septième voyage de Sinbad » ou de « Jason et les Argonautes » qui, bien que plus anciens, possédaient une magie et une poésie qui font ici défaut.
Difficile de croire que ce film est sorti dans les années 70. Le producteur Charles H. Schneer et son acolyte Ray Harryhausen semblent être restés coincés dans les 50's tant la production de cette nouvelle épopée de Sinbad est fidèle au style classique du film d'aventure à l'ancienne. Comme toujours, son principal intérêt est le travail magique de Ray Harryhausen lors des séquences en stop motion mettant en scène des créatures incroyables telles cette proue de bateau prenant vie ou cette déesse à six bras dansant et maniant les épées avec une fluidité absolument bluffante ! Dommage alors que le reste du métrage soit bien moins dynamique, la faute à une narration un peu lourde atténuée heureusement par la présence hypnotisante à l'écran de Caroline Munro.