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Claricewins
62 abonnés
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2,0
Publiée le 26 février 2011
Deux étoiles pour la réalisation, l'interprétation de Al Pacino et le parti pris de de Palma. Mais j'ai trouvé ça trop long, ennuyeux, même si l'histoire de ce gangster, qui part de pas grand chose pour devenir un maître dans son milieu, est intéressante. Mais il y a trop de moments longs, et la fin, magnifique soit-elle avec la musique qui en jette, ne me fait pas oublier tous les moments où je me suis ennuyée. A voir au moins une fois dans sa vie.
Brian De Palma est un des cinéastes les plus doués de sa génération et « Scarface » est sans conteste le joyau de sa filmographie. Certains de ses films comme « Les incorruptibles » ou « L'impasse » sont considérés, à juste titre, comme de grands classiques du cinéma policier...mais « Scarface » les surpasse tous en se posant comme LE chef-d’œuvre indiscutable de ce genre si particulier (avec « Le Parrain » de F.F. Coppola). Pendant près de trois heures, on découvre la vie, la grandeur... et l'inévitable déchéance de Tony Montana, jeune Cubain exilé en Floride et qui va devenir un des grands caïds de la pègre américaine. La reconstitution est millimétrée, les scènes clés sont d'une intensité rarement égalée (jamais?) et la tension, palpable, ne retombe qu'après l'incroyable scène finale qui règle tous les comptes dans un déchaînement d'une violence inouïe. Le spectateur est scotché, du début à la fin, devant cette œuvre magistrale, réalisée avec un talent de fou et jouée par la crème des acteurs de l'époque. Ainsi Al Pacino délivre sans doute la plus grande prestation de son immense carrière, parfaitement secondé par Michèle Pfeiffer, Steven Bauer ou encore Mary Elizabeth Mastrantonio, tous parfaits dans des rôles compliqués et souvent à contre emploi. C'est peu dire que le résultat flirte avec la perfection, tant on est subjugué par une telle maîtrise du 7ème Art. Un film magique, puissant, intemporel, qui ne peut que se bonifier avec le temps... Parfait, tout simplement !
S’il existe un film qui a bien dépassé son auteur, voire même a une influence qu’il a pu regretter, c’est bien le Scarface de 1983. En effet, le film réalisé par Brian De Palma et scénarisé par Oliver Stone est souvent considéré comme une icône dans les banlieues (notamment en France). Souvent, il n’est retenu par ce public que l’ascension de Tony Montana et sa "classe" en oubliant complètement sa chute et donc la véritable morale du film (le trafic de drogue n’amène qu’à la prison ou la mort) et une vision très négative du personnagespoiler: (Elvira le quittera se rendant compte qu’ils sont devenus des losers, Gina ne renonce pas à tirer sur Tony cette fois…) . Ce succès empêche même une grande partie du public de savoir que Scarface est en réalité le remake du film éponyme d’Howard Hawks (lui-même tiré du roman d’Armitage Trail). Ce qui intéressant avec ce film est d’ailleurs qu’il est une relecture totalement nouvelle de son modèle et non pas une pâle copie. Ainsi, si le film garde les éléments principaux du premier récit, il le retranscrit dans les années 80 et l’adapte donc aux modifications de la politique, de la société et du gangstérisme. Le principal protagoniste n’est donc plus un immigré italien sortant de prison et déjà plus ou moins inséré dans le gangstérisme américain mais un réfugié politique cubain ayant déjà été en prison dans son pays mais repartant totalement de zéro aux États-Unis. Cela entraîne une modification de son nom, Tony Camonte devenant ainsi Tony Montana, tout comme celui des autres personnages (Francesca dite "Cesca" devient Gina, Guino Manolo dit "Manny", Poppy Elvira, Johnny Lovo Frank Lopez…). L’intérêt d’Oliver Stone pour la politique et l’étude de la société américaine apparaît donc dans le long prologue en images d’archives (décrivant la vague d’immigration cubaine de 1980 appelée l’exode Mariel) qui ouvre le film. Cela passe aussi par l’évolution du banditisme : la prohibition, terminée depuis longtemps, a cédé la place au trafic de drogue et la violence s’est énormément accentuée depuisspoiler: (la scène de la tronçonneuse et celle de la fusillade finale en sont les exemples) et s’est affranchie de toute moralespoiler: (au point où c’est le peu de conscience que possède Tony Montana qui entraîne sa perte cette fois) . De plus, les 50 années séparant les deux films permettent également d’évoquer plus franchement le thème du désir incestueux de Tony pour sa sœur.spoiler: Là où il n’était que suggéré et semblait plus ou moins consenti par elle dans la dernière scène du film de 1932, il est clairement explicité dans la dernière scène par une Gina qui n’hésite pas à tirer sur son frère cette fois.
Le tout est servi par une réalisation éblouissante d’un Brian De Palma qui affiche moins sa mise en scène qu'à l’accoutumé (à l’exception d’un discret travelling compensé), une interprétation éblouissante (celle d’Al Pacino est en grande partie responsable de la célébrité de Tony) et une musique de Giorgio Moroder puissante et originale par son côté électro. Scarface, même s’il a été dépassé par une célébrité oubliant une grande partie de son message est donc une œuvre marquante de l’œuvre de son cinéaste, du cinéma des années 80 et du film de gangsters qu’il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie.
Al Pacino est définitivement le gangster parfait au cinéma. Déjà plus que brillant dans "Le Parrain", il incarne dans "Scarface" de Brian De Palma un petit gangster cubain cherchant à se faire un nom dans le milieu de la drogue. On suit avec autant de passion sa romance avec le personnage incarné par Michelle Pfeiffer que son ascension fulgurante, puis sa chute inéluctable. De tous les films sur le monde de la drogue et du crime aux Etats-Unis, "Scarface" est sans aucun doute l'un des plus marquant avec le personnage désormais emblématique de Tony Montana. Brian De Palma nous immerge dans un Miami où règne la pègre. Il est étonnant de voir que le film n'a quasiment pas vieilli et est toujours aussi percutant et passionnant. "Scarface" est un « must see » du septième art.
Je n'ai pas aimé plus que ça, malgré l'excellente prestation d'Al Pacino (quoi que je l'ai préféré dans "Un après midi de chien"). Le film a quelques longueurs et le personnage Tony Montana est certes courageux mais assez détestable aussi.
Film culte des années 80 (et du cinéma dans son ensemble !), "Scarface" est également un des plus grands films de gangsters ! Aidé par une somptueuse BO et un excellent scénario (signé Oliver Stone), Brian De Palma nous livre un chef d'oeuvre et offre à Al Pacino le rôle légendaire de Tony Montana, qui restera sûrement comme sa prestation la plus éblouissante (avec le Michael Corleone du "Parrain"). Aussi charismatique que vulgaire, il apporte toute l'ambiguïté nécessaire au personnage (à la fois flamboyant et pathétique) et a réussi à le rendre inoubliable. Mais il serait injuste d'oublier le reste du casting avec un Steven Bauer parfait en meilleur ami, une Michelle Pfeiffer épatante en femme cocaïnomane, une Mary Elizabeth Mastrantonio touchante en petite soeur aimante (sans oublier Robert Loggia, F. Murray Abraham, Paul Shenar...). Et puis, les scènes d'anthologie se bousculent (la scène de la tronçonneuse, le montage sur la rapide ascension de Montana, l'époustouflant final...). Dommage que certains voient dans "Scarface" une apologie de la violence et de l'argent facile (voire un modèle à suivre !!) surtout quand on voit le sort réservé à Montana... Plus qu'un film culte, un classique du 7e art !
Très déçu. Ok Al Pacino est plus que parfait,excellent. Une musique excellente. Mais le dialogue est trop basé sur les insultes puis trop de violence un peu pour rien
Ce film confirme le talent d'Al Pacino dans le rôle de mafieux. Après son rôle de Michael Corleone dans le parrain, sa performance en caïd de la drogue est parfaite. Brian de Palma signe un film culte avec Scarface. Les début plus que prometteur de Michelle Pfeiffer. L'intrigue est géniale car elle montre bien l'évolution d'un jeune immigré qui vient en Amérique pour faire fortune dans la facilité. Toute cette évolution qui se conclut de la façon la plus tragique possible pour Tony Montana.
Performance exceptionnelle d'Al Pacino dans ce film noir sur un pan peu glorieux de l'histoire des Etats-Unis. L'ascension fulgurante d'un gringo dont l'ambition dévorante va causer irrémédiablement sa perte. Culte !
Bel hommage que ce film à Ben Hecht et Howard Hawks géniaux auteurs de l'original (1932). Brian De Palma réécrit la légende dans un genre plus contemporain avec un Al Pacino ahurissant ! Mise en scène et scénario parfait sur l'ascension et la chut tout aussi brutale d'un parrain mégalo. Géantissime film sur lequel la violence, faut-il le rappeler, n'est pas plus choquante que ne l'a été le "Scarface" verison 32 à son époque. chef d'oeuvre incontestable.
Une Pure Claque. Le Réalisateur Brian de Palma livre un remake Ultra Violent et Furieux des années 30 qui est considéré a l’unanimité comme le film de Gangster par référence.Pour Commencer la Réalisation est maîtriser avec maestria avec notamment quelques plans séquences a l'esthétisme somptueux et qui est servi par une BO détonante qui est accompagnée de quelques themes musicales composer avec virtuosité par Giorgio Moroder qui colle parfaitement a cette odyssée sanglante qui dispose d'endroits exotiques comme Cuba ou Miami qui est un vrai plaisir pour la rétine. Ensuite le Scénario est particulièrement Dense tout en étant Passionnante a travers un rythme parfaitement équilibre de 2h50 qui alterne avec classe les Scénes Intimistes tout comme les Séquences de Fusillades qui sont frénétiques dont notamment le Final qui est un pur moment de cinéma comme on en voit rarement de nos jours tout en n'oubliant pas sont lot incroyables de Scenes Cultes ponctué de Répliques Dévastatrices qui font mouche a chaque fois.Enfin le Casting est Fabuleux avec a en tete l'épatant Al Pacino qui livre ici une de ses meilleurs performances d'acteurs dans la peau du légendaire Tony Motanna qui est un gangster Paranoïaque,Vulgaire et Redoutable dont ont assiste a Ascension au pouvoir jusqu’à l'inévitable chute qui lui coûtera beaucoup et qui est seconder par la jolie Michelle Pfeiffer qui apporte un peu de charme au long métrage tout en livrant une belle prestation d'actrice et qui rejointe par d’inoubliables Seconds Roles tels que Steven Bauer,Harris Yulin,Robert Loggia,Mary Elizabeth Mastrantonio et F. Murray Abraham qui complète cette distribution de haut niveau. En Conclusion, Scarface est un véritable Must cinématographique qui est a la fois Électrisant,Hypnotisant,Dérangeant et Jouissif qui parvient a entrer au rang des meilleurs films de Gangsters aux cotés de la saga mythique du Parrain et qui mérite a n'en pas douter son statut de film Culte a voir impérativement pour tout cinéphile qui se respecte.
Culte, ce mot un peu galvaudé tellement il est utilisé à toutes les sauces, est pourtant adapté à ce chef d'oeuvre de de Palma. Ce remake version chicano fait également la part belle au talent d'acteur de Pacino qui s'en donne à cœur joie dans un registre d'une grande liberté et d'une rare violence. Mais au-delà de l'hémoglobine, c'est bien une peinture sociale toujours d'actualité qui est décrite ici, mettant à jour les aspirations clinquantes d'une génération en mal de repères. Une des dernières grandes fulgurances du réalisateur.
Film magnifique, la musique signée par le celebre Moroder est superbe... On sort bouche bé de ce classique. Le jeu d'acteur de Pacino est troublant. Un des plus beaux films du cinema americain.
Critique de "Scarface". Un classique des films de gangster qu'il faut avoir vu dans sa vie. Bon scénario, bonne mise en scène, Al Pacino au meilleur de sa forme, il a vraiment bluffé tout le monde avec sa performance. Les répliques cultes ne manquent pas à l'appel non plus. Tony Montana est devenu au fil des années un personnage de référence. On peut dire que c'est Tony truand. [4/5]