Film culte du cinéma que j'étais obligé de voir un jour ou l'autre et c'est fait depuis déjà près de deux ans. La première remarque j'ai à faire, ce qui ma saute aux yeux en premier c'est le doublage catastrophique en VF des acteurs et mention spécial pour Al Pacino dont la voix est irritable. Et regarder les films en VOSTFR c'est définitivement pas mon truc. la deuxième remarque c'est la performance d'acteur génial d'al Pacino dans ce rôle qu'il lui colle à la peau après le parrain ou il jouait le rôle du pacifiste et intellectuel Michael Corleone il change complètement de registre et joue le rôle de la pourriture sans remord avec une confiance en lui implacable qui l'amène dans une vie de débauche désirée pour le conduire au sommet malheureusement pour lui on sème ce que l'on récolte et dans cette scène finale mythique devenu tout de même assez ringarde avec le temps il en paye les conséquences plein pot. D'ailleurs un aspect amusant me saute aux yeux dans cette scène. Auparavant le film était remplit d'hémoglobine à outrance et dans ce passage ou il extermine un nombre incalculable de gangsters plu de sang ... disparu comme par magie ... Bref, le film est remplit de petits défauts, il est bourré de stéréotype, bien trop long à mon goût et des passages qui ont mal vieillit qui sont à la limite du dérisoire font de ce film un divertissement sympathique avec quelques passages à ne pas manquer mais en aucun cas un chef d'oeuvre du 7ème art.
Pour ceux qui ont mit 5 étoiles à cet opus de Brian de Palma je les invitent à regarder de nouveau le film, ca risque de leur faire un choc
Scarface a pour principal défaut d'être devenu le film culte et symbole de toute une génération incapable de prendre du recul avec une oeuvre cinématographique et interprétant l'ensemble comme étant le parfait petit guide du petit truand du dimanche. Mais oublions les niais qui furent bercés trop près des murs et concentrons nous sur le film en lui même. Remake du film des années 30 produit par le magnat Howard Hugues (merci Aviator), De Palma change ici le contexte pour le réactualiser avec son époque à savoir les années 80. Ici pas de trafic d'alcool au temps de la Prohibition, c'est la cocaïne le produit qui conduira notre (anti)héros à sa perte. Héros qui ne sera plus d'origine Italienne mais ici Cubaine; étant arrivé avec le flux d'immigrés déversés par le gouvernement Castro sur les Etats Unis pendant les années 80. Seule la cicatrice sur le visage du héros rapproche les deux versions. Le parti pris de De Palma d'autant ancrer son film dans son époque et sans conteste ce qui lui donne son petit charme en plus. Aujourd'hui il verse allégrement dans le kitsh avec ses costumes couleurs pastels, ses néons de partout... on est loin d'une ambiance film noir même si le contenu en lui même ne lésine pas sur les effets sanguinolents et nous livre un scénario très sombre. Certains me diront que c'est devenu désuet moi je rétorque que cela confère au film son charme. Pacino est excellent mais l'écriture de son personnage est telle qu'à 80% du temps j'avais du mal à le trouver crédible. Un peu "too much". Reste certains passages cultissimes avec ce dernier. La réalisation a un peu vieillie et le style de De Palma s'est améliorée avec le temps jusqu'à l'époque actuelle de sévère passage à vide. Quoiqu'il en soit avec ce Scarface même si c'est bien emballé on est loin de la maestria technique atteinte avec "Les incorruptibles ". La BO est dans l'air de son époque, kitch elle aussi mais participant au charme de l'ensemble. En fait je me surprend à penser que l'excellence de ce film est plutôt dû à son vieillissement plutôt qu'à de réelles qualités narratives. C'est intéressant à suivre mais depuis certains films ont fait plus marquant quant à retracer le parcours d'un criminel. Je pense en particulier a "Les Affranchis" de Scorsese. Disons qu'en prenant ce Scarface comme l'histoire d'une ascension et d'une chute on a le droit aux ressorts classiques mais surtout j'ai du mal à comprendre comment certains ont pût penser que ce film était une ode au gangsterisme. La fin est limite moralisatrice quand on réfléchi et on est loin de l'amoralité de "Les Affranchis". Pour conclure ce Scarface est un bon film distrayant.
Je comprends pourquoi les wesh-wesh des banlieues aiment Scarface, Toy Montana c'est un peu leur model :arrogant,impulsif,vulgaire, ne se remet jamais en question, mégalo... Et Elvira qui se marie avec lui, je sais que les femmes ont tendance a être pommées mais quand même.C'est donc un personnage inintéressant qu'on se tape pendant 2h45, bon j'ai pas détesté le film non plus mais le film est quand même bien trop long pour ce qu'il a à raconter.
Un film absolument magnifique qui est de loin voir même de très très loin le meilleur film de DePalma. Ce film nous fait vivre la vie tourmenté de Tony Montana, un richissime trafiquant capable du meilleur comme du pire, incarné par un Al Pacino exceptionnel. Michelle Pfeiffer signe sans aucun doute la plus belle prestation de sa carrière. Le film est également accompagné du magnifique musique et d'un scénario (signé Oliver Stone) particulièrement bien écrit. A ne manquer sous aucun prétexte !
"Eh ben...C'était vraiment long et sans intérêt" "Euh, tu sais que c'est un film culte ?" "Donc, c'est forcément bien ?" "Bah oui !" "Ah bon ok ok, je prends note"
Oliver Stone au scénario et Brian De Palma à la réalisation de cette réactualisation du film homonyne d’Howard Hawks de 1932. Ce remake a frisé la correctionnelle au moment de sa sortie en salle en évitant de justesse une classification «X» pour, entre autre, sa violence excessive, dont une sanglante exécution à la tronçonneuse. Non exceptées d’imperfections, ni (surtout) de longueurs, ces 169 minutes de vie et de mort d’un exilé cubain dans le milieu des caïds de la drogue sont devenues cultes au fil des années. Figurant parmi les 10 meilleurs films de gangsters jamais réalisés, je trouve personnellement le film vraiment bon mais estime que la renommée de «Scarface» vaut surtout pour l’intense performance d’Al Pacino dans le rôle phare de Tony Montana ainsi qu'à son incroyable et mémorable fusillade finale.
Scarface, 1983, de Brian De Palma, avec Al Pacino et Michelle Pfeiffer. Histoire de l’ascension fulgurante (tellement rapide, que je n’ai même pas compris comment il a fait !!), d’un petit escroc cubain, immigré aux USA (Miami), qui devient le parrain incontesté quoique contestable, du monde de la drogue. « Fuck » alors, je n’ai jamais de chance avec les « films cultes » ! Le « héro » est certes, audacieux et culotté, mais c’est un type pitoyable, minable, grossier, au langage réduit à quelques mots de vocabulaire (dont « fuck ») qui commet, en plus, l’erreur de devenir dépendant de l’objet de son trafic. A part le moment un peu sympa où il drague la belle Pfeiffer, aucune scène n’est vraiment intéressante, et le film traîne en longueur (presque 3 heures !) pour arriver là où on avait bien compris qu’on allait arriver, à une hécatombe dégoulinante de sang, dans l’immense baraque hyper mégalo de ce pauvre camé de Tony Montana, aussi méprisant que méprisable…Mais qui a fait de ce type, qui vautre sa gueule ahurie (quel jeu de cabotinage !) dans des stocks de poudre blanche ???Ne tient pas la comparaison avec Le Parrain de Coppola. Il faut absolument qu’on se débrouille pour revoir la version originale de Howard Hawks.
Scarface c'est tout simplement un chef d'oeuvre cinématographique. Un film de toute une génération. Al Pacino tient ici son plus grand rôle au cinéma. Mon film préféré que j'ai vu je ne sais combien de fois et dont je ne me lasserai sans doute jamais. CULTISSIME.
Al Pacino dans un des rôles ayant marqué sa vie. Le film dégage une véritable puissance, lui un charisme de haut niveau. Mise en scène efficace. Un classique.
Un film culte et excellent, mais pas toujours crédible (le faux accent de Al Pacino), et quelques longueurs au milieu du film. La première partie est plutôt bien ficelé, le parcoure de Tony Montana est intéressant, mais certains éléments se répètent dans la seconde partie du film, ce qui en fait des longueurs. La troisième et dernière partie du film est par contre grandiose, ce gangster qui avait le pouvoir suprême devient méchant, égoïste, sans pitié. Et le film fini sur un final étonnant et tout simplement énorme. Un classique.
Je sais pas ce que j'ai le plus préféré dans Scarface : Son style, ses répliques, les hommages qu'on lui fait dans le rap, sa présence dans le classement violence extrême sur AlloCiné. Je sais pas, mais ce dont je suis sur c'est que j'ai aimé Scarface. Meilleur film de De Palma et avec Pacino, meilleur film de mafieux qui traite de la drogue, c'est hyper joyeux et sympa malgré son étude explicite du trafic de drogues. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 5/5
Attention chef d'oeuvre!!! Un film culte incroyable et complet a voir et a revoir tellement c'est puissant. Une bombe cinématographique avec un Al Pacino en transe. Welcome Tony Montana. Dans mon top 3!!!
Remake ou version modernisée ? défi d'égaler le chef d'oeuvre de Hawks ? De Palma s'engage dans un genre qu'il connaît et maîtrise ; seulement on est loin, très loin d'être face à une claque cinématographique. Ce que le film de Hawks réussissait à raconter en une heure trente, De Palma nous plonge dans deux heures quarante qui ne sont pas si impressionnantes et riches visuellement et scénaristiquement. Il y a bien une vision moderne du trafic et de l'immigration ainsi qu'une bonne bande-son des eighties, mais ça ne suffit pas. Si les rappeurs et les pseudos-rebelles prennent en idole ce film, qu'ils aillent voir celui de Hawks qui représente très bien un monde mafieux, cruel et violent. Avec tout ce bruit autour, on s'attend à mieux.
S'il a terriblement mal vieillit, Scarface n'en reste pas moins l'ultime chef d'oeuvre de Brian De Palma. Violent et dérangeant, Scarface imposte une vision inversé mais réaliste du rêve américain : celui de Tony Montana, petit malfra sans scrupules qui est prêt à tout pour parvenir à ses fin : Dominer un empire de drogues. Al pacino crève l'écran dans ce role culte qui lui collera à la peau des années plus tard. Scarface sent bon les années 70', le père incontesté de Breaking Bad équivaut à lui seul à la trilogie du Parrain de Coppola, ou encore les affranchis de Scorsese.