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    Scarface
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    1 405 critiques spectateurs

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    Guimzy
    Guimzy

    169 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2015
    Dans la lignée des films de gangsters, Brian de Palma parvient à marquer sa place entre les films de Scorsese et de Coppola qui ne cessent de montrer leur génie, en offrant sans doute l'un des meilleurs films sur la mafia que l'on ait pu réaliser. Scarface est construit de manière très équilibrée : la descente aux enfers de Tony Montana, du début de son arrivée aux Etats-Unis à sa montée en puissance dans le monde mafieux. Et à travers 2h50 de film, ce qui n'est pas rien, on pourrait croire à certaines longueurs, et bien il n'en est rien. Le montage et l'écriture de Scarface sont tellement des plus parfaits que l'on suit l'histoire de Tony sans jamais avoir l'envie de regarder l'heure. Des discussions terriblement égocentriques, aux situations maladroites, en passant par des scènes de gun-fight titanesques, Scarface ne nous laisse jamais respirer tant chaque seconde dans le film est primordiale. Oliver Stone et Brian de Palma offre quelque chose de cohérent et d'unique dans le genre du film de gangsters. A la fois tragique et drôle, "Scarface" est donc un film extraordinaire, unique au monde, jouissif comme pas permis, et absolument inoubliable, et à la mise en scène extrêmement maîtrisée et toujours au service du récit (à la fois discrète, mais avec plein d'idées formidables, et quelques plans séquences très discrets, ou transitions subtiles qui permettent de donner de l'épaisseur aux scènes). Et bien évidemment on ne peut pas oublier l'interprétation inoubliable du grand Al Pacino, cruel, cynique et sans pitié dans le rôle de Tony. Une véritable perle d'acteurs l'entoure aussi, entre Steven Bauer, Michelle Pfeiffer.. Bref, il sera aimé ou détesté pour toutes les bonnes ou mauvaises raisons. Selon les sensibilités de chacun, Montana peut passer d'un modèle au ringard le plus total, et le film du chef d'oeuvre au navet.. Les raisons pour lesquelles finalement le film est sûrement le seul à mériter le statut de "culte", sans que la notion ne soit biaisée. Un véritable monument de cinéma, qui n'a pas pris une ride, Scarface est l'un des meilleurs films basés sur le gangstérisme. Et puis compter des billets, et s'acheter avec, un tigre, et un manoir bling bling, le tout sous la musique de "Push it to the limit" ça déchire quoi.
    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    C'est ce qui s'appelle un film culte!! Brian De Palma signe ici un film brillant, particulièrement intense et violent. On ne peut être qu''enthousiasmé par cet itinéraire, celui d'un immigrant devenu un véritable caïd en quelques années seulement. Film fulgurant, comportant quelques scènes restées mythiques, ce film comporte de plus d'excellents personnages et une interprétation particulièrement impressionnante, avec en tête Al Pacino, particulièrement magistral.
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2014
    Il est un peu difficile de parler objectivement de "Scarface", film culte pour énormément de gens. Il y a d'abord la version réalisée par Howard Hawks certes mais Oliver Stone (scénariste du film) s'en empare et décide d'ancrer son histoire de petite frappe qui connaît une ascension aussi fulgurante que sa chute dans l'actualité. Tony Montana devient donc un émigré cubain, venu aux États-Unis pour tenter sa chance afin de vivre "bigger than life". Derrière la caméra, Brian De Palma orchestre ce qui est l'un de ses plus grands films et filme avec une mise en scène à l'esthétisme très travaillé cette histoire qui ne manque pas de violence. Car pour réussir dans le milieu criminel, il faut être un dur à cuire. Dans ce rôle, Al Pacino est incroyable. Comme souvent chez lui, on ne voit plus l'acteur qui finit par disparaître derrière son personnage. Et quel personnage ! Nerveux, ambitieux, prêt à tout pour réussir mais trop encombré dans sa propre marchandise pour voir la chute qui l'attend, Pacino est parfait et c'est d'ailleurs l'une de ses meilleures prestations. Face à lui, on retrouve d'excellents acteurs, quasiment tous marqués par leurs rôles (en particulier Steven Bauer, dont la carrière ne décolla pas vraiment). Un opéra aussi violent que grandiose, voilà ce qu'est "Scarface" version De Palma et la qualité du film est aussi intemporelle que son personnage.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    60 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2014
    Super film, superbe Al Pacino. Décors, musique, couleurs, scénario et images marquantes. Tout y est. Un peu kitch et surfait par moments, Scarface reste un film culte réalisé d'une main de maître par De Palma confirmant son talent. Et que dire d'Al Pacino. Ou de Michelle Pheiffer et Steven Bauer qui font de sexy et crédibles seconds rôles, donnant bien la réplique, une raison de plus pour rester devant son dvd ... Classique à voir et/ou à revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mai 2013
    C'est tellement débectant de voir des abrutis dénigrer un film mythique parce qu'il est encré dans la culture gangsta et hip hop. Le pouvoir de fascination dont peut ce targuer ce bijou clinquant de violence est tellement imposant sur ma personne, que le décrire s'avère être une tache assez complexe. Évoquer Scarface, c'est souligner cette déchéance au ton Shakespearien ; c'est penser à la chute d'un immigré qui finit par combler ses désirs par le vice et le crime ; c'est cette mise en exergue, symbolique à souhait, du rêve Américain, et les illusions qu'il impose, son caractère attractif, l'allégorie de son influence négative.

    Avant cela, Scarface est un authentique film culte et un chef-d’œuvre absolu du cinéma de Gangster. Une fresque brutale et virulente aux accents dramatiques extrêmes, bénéficiant d'une virtuosité de mise en scène assez exceptionnelle, De Palma cadrant des images au mysticisme certain. Cette ange du crime déchu, littéralement habité par l'acteur campant autrefois Don Michael Corleone, est un des plus emblématiques "tarés" de l'histoire du 7ème art ; animé par une rage, une folie meurtrière, une vulgarité et une jalousie incestueuse inoubliable. Et pourtant, malgré toute ces abjections, le paradoxe est que l'on aime ce gars. L'aura du gangster, l'emprise du criminel : Tony Montana en est la représentation la plus mémorable.

    Ici ne règne pas la politesse et la retenue prévalant dans Le Parrain de Coppola. On nous montre clairement l’abomination des crimes mafieux, les tortures infligées ; on aborde par là la fameuse scène de la douche, tout en suggestion, où un malheureux proche de Tony est violenté par le biais d'une tronçonneuse. De Palma expose la pègre qui domine en Floride, dans tout ce quelle a d'impétueux, dans ses véhémences, et avec son roi irascible, au sommet du business de l'or blanc.

    Une fin d'une violence orgiaque, conclusion en forme d'opéra dans des décors baroques et démesurés ; un carnage inégalé rouge et or, où Pacino, du haut de son balcon, crache répliques épiques, haine, sang et poudre blanche. La force de cette fusillade réside dans la façon dont elle est mise sur pellicule : ses travellings latérales, son filmage prodigieux, hommage certain à Peckinpah.

    Tout baigne dans l’excès, des sujets traités, à la violence véhiculée au cours du film. Mais cette outrance verbale et filmique est au final tellement jouissif ; on pense à cette verve homérique de Tony Montana, qui domine dans une scène d'introduction magistrale : Plan séquence circulaire, la caméra flottant lentement autour d'un Pacino au charisme frappant. La magnificence de l’interprétation est tellement indubitable que la nier en devient risible.

    Le scénario est brillamment mené par Oliver Stone ; il relate l'arrivisme, l'apogée puis l'effroyable décadence d'une "petite frappe" cubaine, devenu une légende névropathe du gangstérisme, et par extension du cinéma. Un visuelle d'une rare beauté esthétique, à la fois spectaculaire et furieux.

    De surcroît, les dialogues sont puissamment cultes et indétrônables ... l'impérissable "say hello to my little friend" restera forgé dans mon imaginaire de cinéphile jusqu'à mon inactivité en tant que personne humaine.

    - "J’ai des mains faites pour l’or et elles sont dans la merde !"

    - "Je dis toujours la vérité, même quand je mens c’est vrai."

    - "Veille fiotte de mes deux couilles ! Tu crois que tu vas me baiser !? Faudrait toute une armée pour m’enculer !"

    - "Moi je n’ai confiance qu’en mon manche et ma parole... l’une est de fer et l’autre d’acier !"

    Tant de répliques célèbres, tout en désinvoltures, qui n'en sont pas moins intenses, choquantes et marquantes. Les prémices de la punchline hip hop ...

    Enfin, Giorgio Moroder apporte quant à lui son génie grâce à une bande originale d'une excellence indéniable ; on noteras le thème principal s'accouplant merveilleusement à cette scène ou Tony, cigarette et bras en écharpe, contemple un Zeppelin dont la façade muni d'un écran prône le message "The World is yours". Phrase gimmick de l’œuvre, résumant l'état d’esprit, l'ambition de son anti-héros. Cette scène, tout comme celle qui la précédent (meurtre de son patron), est d'une beauté divine.

    Dans le pire des cas, ce film est un Grand film. Son influence majeure dans le cinéma du crime et d’action hollywoodien n'étant plus à démentir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 août 2010
    Je pense que c'est mon film préféré tellement il regorge de scenes cultes,j'ai beau le voir et revoir il ne lasse jamais.
    Auditore
    Auditore

    9 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 septembre 2010
    Cette fois-ci mon avis diverge de manière très contrastée par rapport aux avis favorables... D'autant plus que je reste assez "neutre" étant donné que je ne connaissais que le titre du film, l'image d'Al avec sa mitrailleuse ainsi que le côté "gangsters américains"...

    Côté scénario ça tient bien la route mais c'est en partie issu d'un remake (ce qui facilite le travail). Côté musique, il y a un fond sonore "rétro" et une BO d'ambiance très "années 1980" et cette bande son semble avoir mal vieille... Concernant le doublage, c'est une monstruosité en FR (j'espère que la VOSTFR est mieux), j'ai aussi parfois eu l'impression d'assister à une parodie de GTA (qui est déjà en lui même une parodie des films américains)... Le fond reste assez subtil (sur l'ascension d'un voyou des rues en un parrain de la drogue), mais j'ai vraiment eu du mal à accrocher... quant à la scène finale, je l'ai trouvée trop "académique" en termes cinématographiques.... Donc pour conclure, ce film était pas mal mais ne m'a pas vraiment emballé... Je reste donc très très mitigé...
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    253 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2016
    Après avoir vu des chefs-d’œuvre du genre tels que Le Parrain, Les Incorruptibles, Les Affranchis ou encore Casino, il me restait un dernier grand film de gangsters que je n’avais encore jamais découvert pour perfectionner encore plus ma cinéphilie. Un film devenu totalement culte pour énormément de monde et aussi considéré comme une des meilleures œuvres de son réalisateur Brian De Palma. Le titre vous le connaissez forcément, il s’agit bien sûr de Scarface. Mais étrangement, et je m’y attendais un peu quand même, ce soi-disant chef-d’œuvre du cinéma ne m’a pas passionné comme je l’aurai voulu et il ne m’a pas véritablement convaincu comme étant un des meilleurs films dans le genre. En 1980, Tony Montana bénéficie d’une amnistie du gouvernement cubain pour retourner aux Etats-Unis et plus particulièrement en Floride où il décide de s’installer. Très ambitieux et surtout sans scrupules, il élabore un plan pour éliminer un caïd de la pègre et prendre la place qu’il occupait sur le marché de la drogue. Sorti en 1983, Scarface est tout d’abord, et avant d’être un film de gangsters culte, un remake de l’œuvre éponyme d’Howard Hawks sortie en 1933 avec Paul Muni dans le rôle principal. Bien évidemment, il faut noter qu’il s’agit d’un remake actualisé pour les années 1980 où l’action qui se déroulait à Chicago dans le film original se déplace ici à Miami avec non-pas un immigré italien comme héros mais un cubain et dont les trafics sont très différents puisque nous passons du trafic d’alcool pendant la Prohibition au trafic de cocaïne dans le contexte des 80’s. Et donc, lorsque Scarface est sorti en 1983, il reçut un accueil assez mitigé de la part de la presse à cause de sa forte vulgarité et de sa violence parfois extrême pour l’époque. Mais il sera heureusement un succès au box-office américain malgré cet accueil froid de la presse et rapporte en fin d’exploitation près de 45 millions de dollars de recettes, permettant ainsi de rembourser ses 25 millions de budget. Et comme vous le savez, Scarface de Brian De Palma atteindra ensuite le statut d’œuvre culte du cinéma après avoir été réévalué au fil du temps par la critique professionnelle et par les nombreux spectateurs sceptiques au moment de sa sortie en 1983. Littéralement une page de l’Histoire du film de mafia quand on y pense. Mais que vaut réellement le film aujourd’hui ? Mérite-t-il son titre de « chef-d’œuvre » ou de « classique du genre » ? Est-il du même niveau que Le Parrain de Francis Ford Coppola ou des Affranchis de Martin Scorsese ? Eh bien à titre personnel je dois dire que c’est non, un petit non en fait. Il faut savoir que le film de Brian De Palma m’attirait énormément et depuis longtemps, normal, après avoir découvert la trilogie du Parrain, Les Affranchis de Scorsese, Casino du même réalisateur qui m’a totalement bluffé ou encore Les Incorruptibles de Brian De Palma qui est revenu au genre en 1987 pour cette fois-ci un vrai chef-d’œuvre, je me devais donc de découvrir ce fameux Scarface ! Mais il se trouve qu’avant de le voir, plusieurs personnes l’ayant vu m’avaient confié avoir été assez déçu par ce film, le trouvant très long et pas aussi « énorme » qu’elles le pensaient. Et c’est vrai, Scarface n’est pas aussi captivant et efficace qu’un des films de l’immense trilogie du Parrain de Coppola ou qu’un film de gangsters moins célèbre mais d’excellente facture tel que le récent Strictly Criminal de Scott Cooper. Le film de Brian De Palma est en effet très long, il s’étale sur près de 2h50, ce qui fait de lui un véritable opéra cinématographique qui prend bien son temps pour raconter son histoire. Et il est là le problème, le film est trop lent pour ce qu’il ambitionne de nous raconter, à savoir l’ascension fulgurante et la chute brutale d’un petit gangster dans le Miami des 80’s. Il y a donc très peu d’action ou de moments de rythme et de tension qui vont nous prendre aux tripes et de plus le film semble avoir mal vieillit à cause de cette absence de rythme dans la mise en scène et dans le scénario, pourtant écrit par Oliver Stone ! A cause de cela je n’ai pas pu apprécier Scarface comme je l’aurai voulu, j’ai aimé le film bien sûr mais je ne l’ai pas vu comme étant un chef-d’œuvre. Peut-être qu’un second visionnage sera nécessaire étant donné que je sais à quoi m’attendre, l’avenir nous le dira. Mais hormis cet élément assez contraignant tout de même, je dois dire que le film se regarde bien notamment grâce à la performance folle d’Al Pacino qui nous offre un des meilleurs rôles de sa carrière (j’ai quand même une préférence pour son interprétation de Michael Corleone, plus subtile, plus puissante, plus sombre et torturée). Ambitieux, intelligent, très violent, très vulgaire aussi, accroc à la coke, totalement déchaîné dans la dernière partie du film, le Tony Montana d’Al Pacino est instantanément un personnage culte du Septième Art, beaucoup plus « beauf » que Michael Corleone (les époques et les personnalités sont différentes aussi mais c’est un peu mon impression). Mais l’acteur est ici brillant, il n’est jamais dans le cabotinage et marqua clairement les esprits des cinéphiles. N’oublions pas aussi qu’Al Pacino est entouré des sublimes et sensuelles Michelle Pfeiffer et Mary Elizabeth Mastrantonio ainsi que des très bon Steven Bauer et F. Murray Abraham qui complètent ce casting cinq étoiles rassemblé par Brian De Palma. Et enfin, même si le film manque cruellement de rythme par moment, il faut bien avouer que les rares scènes de suspense et d’action sont marquantes ! D’abord la fameuse séquence avec la tronçonneuse dans la salle de bain d’un appartement où un échange d’argent et de drogue se transforme en interrogatoire et découpage ultra-violent et sadique durant la première partie du film. Et ensuite, Brian De Palma nous offre dans la dernière partie de son long-métrage une séquence d’action d’anthologie qui commence avec le « pétage de câble » de Tony Montana qui brise à jamais la vie de sa sœur (elle aussi en profite pour péter les plombs d’ailleurs une fois chez Tony), et tout ça se termine dans une énorme fusillade dans la villa du gangster où il fait face, seul et armé d’un fusil d’assaut muni d’un lance-grenade, à une armée d’hommes de main envoyé par un de ses associés très en colère contre lui après l’échec d’une importante mission à New York. Des explosions, des balles, du sang, des morts, des cris,… bref la conclusion de Scarface est brutale et mémorable, le meilleur moment du film où tout le jeu d’Al Pacino explose dans un déchainement de violence et d’hystérie ! Là, Brian De Palma nous offre enfin un rythme effréné, un rythme que l’on aurait aimé ressentir plus souvent dans son film. Mais à part ce petit moment de folie, rien d’autre à se mettre sous la dent dans le reste du film à part peut-être la prise de pouvoir par Tony sur Frank Lopez, les plans de caméra iconiques sur Tony Montana dans sa villa où il profite de son immense bain mousseux, de ses montagnes de coke sur son bureau, etc… Et pour finir, difficile de ne pas évoquer la superbe bande-originale qui donne du rythme et de l’ambiance au film de Brian De Palma. Composée par Giorgio Moroder, elle offre au film une atmosphère très 80’s avec par exemple le fameux « Push it to the Limit » interprété par Paul Engemann. Voilà, Scarface n’est pas pour moi un film qui a la posture d’un chef-d’œuvre du cinéma pour des raisons de coups de vieux, de lenteur et de manque de rythme, mais il reste tout de même un bon film du genre avec un impressionnant Al Pacino, une fin d’anthologie, une magnifique musique, quelques scènes prenantes et forcément des répliques cultes telles que « Moi je suis Tony Montana, vous baisez avec moi le champion ! », « J'ai des mains faites pour l'or...et elles sont dans la merde… » et la plus célèbre d’entre toutes (en VO en plus) « Say hello to my little friend ! ». Alors film culte peut-être, mais pas aussi impressionnant que Le Parrain et sa suite, que Casino ou même que le prochain film de mafieux que Brian De Palma réalisera quatre ans plus tard avec Les Incorruptibles. Mais on se souviendra toujours de Scarface, car comme le dit Tony Montana, le monde est à lui.
    Yetcha
    Yetcha

    879 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 novembre 2011
    Rien à faire, voilà deux fois que je le vois et deux fois que je n'aime pas. Une fois en VO et une fois en VF. Certains dialogues sont cultes et notamment utilisés sans des chansons de Rap français ou US. Mais la photographie est plutôt mauvaise et l'histoire vraiment pas très intéressante. La scène finale vous me direz tous. Et bien je préfère les fusillades de John Woo. Désolé mais, je n'aime vraiment pas!!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mars 2013
    Mais c'est trop bien, voilà quoi! À voir absolument, vous ne serez pas déçu! Et puis, the world is yours!
    adicte
    adicte

    58 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2013
    Un chef d'œuvre intemporel magistral ! Il n'a pas vieilli d'un poil ! Même la musique disco de l'époque ne fait pas fausse note. Une interprétation au delà même des excellentes prestations habituelles d'Al Pacino.
    Et pour les petits morveux qui le prennent en exemple, sachez que vous ne lui arriverez jamais à la cheville, alors allez à l'école.
    Vrakar
    Vrakar

    41 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2015
    "Scarface" est une oeuvre dure, presque dépourvue de compassion. On suit l'incroyable ascension de Tony Montana (Al Pacino), petit trafiquant cubain irascible et à l'ambition démesurée. Une fresque impressionnante de De Palma sur la pègre des 80's aux USA, filmé crûment, avec des mises en scènes violentes tellement réalistes qu'elles mettent mal à l'aise. Le scénario est limpide, la direction d'acteurs exceptionnelle, la prestation d'Al Pacino mythique, les seconds rôles sur mesure. De Palma ne s'est pas trop embêté pour l'aspect esthétique. Il faut dire que la musique expressive de Moroder influe pas mal sur le déroulement des évènements et comme il n'y a aucun temps mort, on n'y fait pas attention. "Scarface" est un grand classique des films de gangsters qu'il faut au moins avoir vu une fois. Qu'on apprécie ou pas, il ne laissera pas indifférent.
    Artriste
    Artriste

    117 abonnés 2 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2016
    Classique parmi les classiques, Scarface de Brian De Palma est t-il pour autant si excellent que ça? L'histoire tout le monde la connais, on va suivre l'ascension dans le milieu de la drogue de Tony Montana. Mais au delà de ça il va se greffer à cette histoire une relation avec une femme en l’occurrence Elvira et la sœur de Tony, Gina. C'est prenant et on a une impression de grandeur avec des décors très vastes et classe et une ambiance particulièrement réussi avec des costards qui claquent! On a le droit à de belles scènes même si j'ai un peut moins aimé la deuxième partie à partir du moment ou il est au sommet mais ça reste bon. Par contre ce n'est pas si violent que ça à part la dernière scène qui se conclut sur un plan devenu culte. Côté casting, Al Pacino incarne un Tony Montana super charismatique et plein de mimics alors que Steven Bauer joue un Manny attendrissant et dragueur. A noter aussi les bons rôles de Michelle Pfeiffer, Mary Elizabeth Mastrantonio, Robert Loggia ainsi que Paul Shenar. Les personnages enfin surtout Tony Montana balancent des répliques cultes. En plus de tout ça, la réalisation est excellente et la b.o. très bonne avec un thème principal que j'adore. Pour autant, même si Scarface est un film hors norme et que c'est un très bon film de gangster, il y en a de meilleurs que lui dans son genre mais c'est assurément un film qu'il faut avoir vu.
    Kalie
    Kalie

    60 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 septembre 2015
    On tient là le dessus du panier en matière de film de gangsters. Al Pacino alias Tony Montana domine chaque plan du film. Dans ses habits de caïd de la drogue trop grands pour lui, le petit réfugié cubain sème la terreur avec sa tchatche, ses coups de gueule et ses réactions aussi violentes qu’imprévisibles (comme spoiler: la balle tirée soudainement dans la tête d’un tueur du baron de la drogue bolivien suite au refus de Tony de faire exploser une voiture piégée avec deux enfants à l’arrière)
    . Malgré l’argent amassé, notre caïd fait le malheur de tous ceux qu’il côtoie. Ne pouvant se contrôler, il spoiler: tue même son meilleur ami et cause indirectement la mort de sa sœur chérie
    . Le vocabulaire ordurier, les dialogues vulgaires ou équivoques (par exemple, à une superbe fille en maillot de bain : spoiler: « Oyé sapapaya, ça vous dirait un ice cream avec mon ami et moi ? »
    ), les scènes d’une rare violence spoiler: (l’homme découpé à la tronçonneuse dans un hôtel ou celui jeté et pendu d’un hélicoptère, la fusillade au « Babylon Club », la vengeance de notre cubain contre son mentor, Montana complètement beurré humiliant son épouse dans un restaurant, la sanglante fusillade finale avec un Tony camé jusqu’au yeux)
    sont devenus cultes. Côté casting, même les seconds rôles retiennent l’attention (le compatriote et lieutenant de Tony, le caïd de Miami, Michelle Pfeiffer en épouse sublime bien qu’un peu froide, le baron de la drogue bolivien, le flic pourri, etc.). De plus, ce film n’a pas pris une ride (jolie photographie, BO efficace, etc.). Enfin, grâce au style direct du réalisateur, « Scarface » ne comporte aucune scène inutile. Bref, je suis resté scotché devant l’écran durant tout le film.
    Wobot
    Wobot

    20 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2012
    Film culte ayant créer le genre du film de gangster "bigger than life" et prouver la diversité de la mise en scène de Brian de Palma,qui cette-fois ci,utilise une très outrancière(avec une photographie très crasse) à l'image de Tony Montana et de son univers.Même si "Scarface" montre toute la mythologie du grand gangster type(la coke,les putes,l'argent,la violence,etc...),elle donne une vision très psychologique d'un Tony Montana à multiples facettes et contradictions(tantôt égocentrique,tantôt sensible,tantôt fragile,tantôt psychopathe).Voilà le genre de chef-d’œuvre qui vous conforte dans vos attentes et vous surprend après...
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