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chrischambers86
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3,0
Publiée le 16 mai 2013
Ce « Silence est d’or », dont l'action se passe dans les coulisses d'un tournage au temps du cinèma muet, nous prèsente un triangle amoureux: un metteur en scène, fringuant quinquagènaire et son fils adoptif auquel il dèlivre des conseils de sèduction sentent leur coeur battre pour la même femme, une jeune première tout juste dèbarquèe de sa Province! Renè Clair adapte ici très librement " L'ècole des femmes" de Molière, tout en rendant hommage à un art encore muet! Le cinèaste y dèveloppe surtout son thème de prèdilection: la recherche du temps perdu! La collaboration Georges Auric-Renè Clair ètait parfaite dans "A nous la libertè", qui foisonnait de scènes musicales parfaitement rèussies et efficaces! Viendront ensuite "Quatorze juillet", "Fausses nouvelles" et "Le silence est d’or", avec un rôle taillè sur mesure pour Maurice Chevalier, classique qui conserve l'esprit proche du « Million ». La production ultèrieure de Clair s'ècartera d'ailleurs de plus en plus de ce style! De cette histoire qui aurait pu virer à la tragèdie, le rèalisateur signe une de ces comèdies dont il a le secret, souvent pètillante, traversèe certes de moments graves mais qui ont toujours l'èlègance de la lègèretè! A noter que le film reçut le Prix Mèliès en 1947...
Une sympathique comédie sentimentale en noir et blanc, dans le milieu du cinéma muet du tout début du XXè siècle. Quelques longueurs mais se laisse voir sans ennui.
Il est dur de trouver un film avec Maurice Chevalier qui ne soit pas raffiné et élégant. Ici tout est réuni pour un marivaudage charmant et espiègle avec des scènes de charme tout à fait belles et drôles dans les dialogues, et une fin à la Pagnol vraiment belle avec le sultan turc.
S’il est vrai que René CLAIR s’est « librement inspiré » de L’école des femmes, alors l’infortuné Molière a dû faire des bonds dans l’au-delà à la vue de ce tripatouillage ridicule et honteux. Ce qui était presque tragique chez Molière est rabaissé ici au rang de farce. A la décharge du réalisateur, il faut noter que le cabotinage effréné de Maurice CHEVALIER y est pour beaucoup, puisqu’il ne nous épargne rien de ses airs satisfaits et de tous ses tics, si ce n’est sa façon de rouler les R ; il est vrai que (grâce au ciel) il ne chante pas. Néanmoins, le réalisateur ayant situé (par commodité ?) en 1947 l’action dans et autour d’un studio de cinéma, il nous gratifie paradoxalement d’un film à peine digne des années trente, avec ses décors de carton-pâte et des acteurs qui jouent à l’unisson du chanteur au canotier. A oublier dans la filmographie de l’auteur des Grandes manœuvres.
Ce film est connu pour être le premier film français de René Clair après être rentré des Etats-Unis (durent Seconde Guerre Mondiale). L'histoire de déroule pendant le tournage d'un film muet et dans ses coulisses. Le réalisateur (est) séduit une jeune provinciale, il lui offre le rôle principal tandis qu'en parallèle son fils adoptif (est) séduit à son tour par la jeune demoiselle. Emmené par un Maurice Chevalier (entouré par un casting composé d'une multitude de gueules du cinéma français d'alors) toujours aussi charmeur le film frôle le drame mais reste toujours du côté de la comédie, subtile et pleine de finesse. Entre gag de situation et dialogues savoureux René Clair signe une comédie séduisante. Un joli film millimétré comme du papier à musique où le charme opère chaque minute. Prix Méliès et Léopard d'Or à Locarno 1947.
Une jeune provinciale (la dénommée Marcelle Derrien dans un rôle charmant mais un peu godiche) enflamme les coeurs d'un vieux séducteur cynique et de son jeune ami romantique et timoré. Paris, la Belle Epoque, l'amour sous les toits de la capitale, les chanteurs de rue: nous sommes dans l'univers de René Clair, dont les thèmes récurrents et certains réflexes issus du cinéma muet -les studios où l'on tourne les premiers films muets sont d'ailleurs les décors du film- transparaissent régulièrement. Cette fantaisie sentimentale aux effets si peu appuyés, de telle façon qu'un quiproquo entre les deux rivaux amoureux n'est pas très longtemps exploité, est, bien plus souvent qu'une pure et simple comédie, l'illustration d'une certaine poésie de l'amour chère à René Clair; jusqu'à montrer -c'est le sens de son film- l'ineptie des théories amorales complaisantes du personnage de Maurice Chevalier. Cependant, si la mise en scène est élégante et spirituelle, le fond de cette bluette reste relativement commun et parfois un peu terne.
un film qui part un peu dans tous les sens et qui finit enfin par trouver sa voie, aidé en cela par un brillant Marice Chevallier. Pour le reste, on a connu René Clair mieux inspiré.
Un bel hommage au cinéma muet sur fond de Belle Epoque ! Les comédiens sont tous excellents mais le film manque souffre d'un rythme inégal et d'une intrigue parfois un peu décousue. Mais bon, je ne vais pas faire ma fine bouche, même si j'ai vu René Clair plus en forme, car le film vaut d'être vu non seulement pour l'interprétation des comédiens mais aussi pour quelques moments de grâce et de légéreté.