Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Caine78
6 692 abonnés
7 398 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
L'un des sommets de Howard Hawks. Ce film est bourré d'intelligence, et ne tombe jamais dans la banalité et encore moins dans la vulgarité. Tout est un vrai plaisir et les personnages sont finement élaborés, toujours de manière très subtile. Ce film n'a rien perdu de son charme, encore aujourd'hui, et les acteurs sont magnifiques, que ce soit Cary Grant, Ginger Rogers ou même Marilyn Monroe. Indémodable!
Oui… bon, je m’attendais à mieux. Avec un casting pareil, à savoir Cary Grant, Ginger Rogers et Marilyn Monroe, le tout dirigé par Howard Hawks (réalisateur du célèbre "Rio Bravo"), il y avait de quoi. Vous me direz que je n’avais qu’à en attendre moins, ou que je devais le regarder avec un œil des années 50. Il est vrai que j’en attendais pas mal. Sans doute trop. Quant à mon positionnement, j’apprécie le vieux cinéma. Il est souvent empreint de fraîcheur et dans tous les cas, le pouvoir de création était davantage exploité. Eh bien "Chérie je me sens rajeunir" (titre de la version doublée en français donnant déjà l’esprit jovial du long métrage) se base sur un rêve impossible que l’homme a de tous temps poursuivi : repousser autant que possible les effets du vieillissement. En cela, l’originalité du scénario est en demi-teinte, car bon nombre d’œuvres y ont déjà fait allusion : le cinéma bien entendu, mais aussi la bande dessinée. Que ce soit dans les "Lucky Luke" ou dans les westerns (parmi d’autres genres), on retrouve souvent ces marchands qui prétendent détenir la solution anti-vieillissement par la possession d’un élixir qu’ils vendent au prix fort. Et ça continue encore aujourd’hui par l’abattage médiatique de crème ceci et de crème cela. Et je ne parle pas des légendes ayant trait aux fontaines de jouvence. Cependant l’écriture du scénario se distingue par sa réflexion penchée sur les effets d’un rajeunissement, ce qui n’avait encore jamais été fait, tout du moins rarement. Alors revenons en 1952, voulez-vous ? Malgré mes (grandes) attentes, je me suis adapté, comme la plupart du temps du reste. Et au fur et à mesure du déroulé, j’attendais davantage de folie. Bon, la folie on l’a, mais… (oui je sais je suis pénible, j’ai presque toujours un « mais » qui encombre mon clavier) j’ai la désagréable sensation qu’elle est unilatérale. Enfin presque. Je veux dire par là que même si Cary Grant se démène beaucoup dans ce petit grain de folie qu’on a tous quand on se sent un air de seconde jeunesse, il ne supporte pas la comparaison avec Ginger Rogers. Celle-ci est une véritable tornade lorsque ses 20 ans réapparaissent ! Pire : l’âge de raison en accord avec le rang social de son personnage vole en éclat face à son caractère de chipie ressuscité. Autrement dit, on a deux personnes en une. Remarquable ! Et croyez-moi, il y a de quoi en avoir le tournis !!! Dans le bon sens du terme, bien entendu… Ça en est carrément jouissif, sauf qu’on se prend à presque plaindre le mari… Cela dit, je ne vais pas cracher dans la soupe : Cary Grant est parfait, en particulier quand il vole de découverte en découverte. Sous son air très comme il faut, il joue très bien la surprise telle qu’on la manifestait à l’époque. Il en ressort une comédie loufoque qui l’air de rien met le doigt sur un problème d’éthique. Le tout est rondement mené, et le ton léger est donné dès la première apparition de Cary Grant, visiblement très pressé d’en découdre avant même que le générique de début ne se termine. Malgré tout, je trouve la fin un peu précipitée. Un peu facile seraient les mots les plus justes, pour ne pas dire bâclée. Eh oui, la révélation du pourquoi du comment… voilà l’objet de mon plus gros problème. Notons au passage les apparitions disparates de la sublime Marilyn Monroe qui suffisent à elles seules à affoler la toile et donner des couleurs au noir et blanc de la pellicule : entre ses jambes gainées de nylon et ses lèvres retroussées en « ooo »… aïe aïe aïe !!! Et en cela, elle fait une parfaite secrétaire ingénue. Pas étonnant qu’elle en ait affolé plus d’un... Mais j’y pense : c’est de là que vient le fantasme de la secrétaire ?
Lorsque qu’on a vécu dans les années 50, c’est un plaisir de retrouver ce film qui correspondait à l’esprit de l’après guerre mondiale, plein d’espoir et d ‘insouciance. C’est formidable de voir des acteurs prestigieux jouer les enfants avec un tel entrain et sans aucune retenue, la peur du ridicule, si banale de nos jours, n’existait pas. Aujourd’hui avec le recul, la maitrise de la mise en scène de Hawks saute aux yeux ainsi que la leçon de morale concernant l’éducation. Rien n’a été vraiment ajouté aux situations, elles sont suffisamment saugrenues. A travers l’ensemble, malgré les folles apparences une vraie volonté de modération apparaît (séquences courtes, montage rigoureux, jeux limité et contenu de tous les comédiens, pas de grimaces excessives ou de propos lourdingues). Plus caché mais évidente, une question morale devenue si cruciale en 2016 se pose : qu’allons nous devenir avec la baisse progressive de toutes les règles ayant conduit au progrès des citoyens dans les pays industriels ? Serons nous réduit à la marche arrière au point de faire du ‘’Monkey Business’’ ? Espérons que non, mais prenons y garde ; sans éducation nous reviendrions au temps des barbares. Question acteurs : Cary Grant est conforme à lui même, Marilyn sera de mieux en mieux au fil des années, Ginger Rogers est plus inoubliable comme danseuse que comme comique. Quant à Charles Coburn, c’est son film que je préfère, ‘’By Jove’’. Reste à connaître l’opinion de la génération des 18/25 ans qui vont au cinéma avec les cartes d’abonnement annuelles
Encore une comédie de Hawks, je dois dire que j'ai été un poil déçu, comparé à la dame du vendredi et surtout à l'impossible Monsieur Bébé. Mais ça n'en est pas un mauvais film pour autant, loin de là. Cary Grant et Ginger Rogers sont énormes à jouer les gamins, créant pleins de situations drolatiques. Et puis ce que j'aime dans ce genre de film, c'est que Grant même lorsqu'il ne parle pas et qu'il est second plan il fait des trucs marrants, exemple à un moment il ne voit plus bien car il n'a pas ses lunettes, il ne dit rien à ce moment de la scène, alors il joue le mec aveugle en se rapprochant du personnage le plus proche de lui en fronçant les sourcils, je trouve ça excellent. Le défaut du film je dirai c'est d'être un peu long à démarrer, j'ai pas trouvé le début très drôle, mais une fois qu'ils prennent la potion rajeunissante, c'est avec un énorme sourire aux lèvres que je regarde le film, mais bon je ne peux pas m'empêcher d'être un poil déçu.
Howard Hawks apporte un soin particulier aux situations et aux dialogues,les deux sont très bien écrits ici. Cependant le film manque de folie,le sujet était pourtant un très bon moyen d'avoir des scènes d'une totale absurdité. A chaque prise de l’élixir de jeunesse par le professeur on attend des agissements fous hors les comportements restes basiques et peu drôle. Le film est sympathique mais il est loin d’être aussi fou et drôle que l'incroyable mr bébé.
C'est gentillet Cary Grant, Ginger Rogers assurent le show, Marilyn Monroe encore mal dégrossie ne crève pas encore l'écran. Dans l'ensemble loin d'être inoubliable.
Ce film est tout simplement sauvé par la présence de Marilyn Monroe, même éparse. Howard Hawks c'est vraiment le cinéma stupide de l'époque : misogynie, caricature des scientifiques, gags redondants et montage ralentissant l'intrigue. Même en jugeant avec les critères de l'époque on ne peut que déplorer l'ensemble. Il y avait à la même époque des films bien moins politiquement correctes et dignes d'intérêt comme ceux de Wilder ou Cukor. Pour moi Hawks est un des réalisateurs les plus sur-côtés de l'histoire, à qui toutes les critiques pardonnent sous prétexte du charme désuet des navets qu'ils a empilé dans sa trop longue carrière de cinéaste complaisant du système.
Malgré une direction d'acteurs excellente, la présence sulfureuse de Marilyn et deux ou trois moments qui nous décrochent un sourire, l'ensemble (qui met un temps infini à démarrer) est poussif, assez puéril, manque de punch et est encombré de scène inutiles (la virée en voiture). Quant au happy end, il n'a aucun intérêt.
Comédie assez puérile, autant dire que j'attendais beaucoup mieux de la part d'Hawks avec ce "Monkey Business". Scénario volontairement stupide , un singe met au point une formule permettant de retrouver le panache de jeunesse, on est devant toute une troupe de comédiens Cary Grant en tête ,qui ont dû bien s'amuser pendant le tournage à jouer devant la caméra à faire les gamins. Cependant, ce n'est pas non plus un film déplaisant pour autant, on ne peut s'esclaffer devant le plat magistral de Grant lors d'un plongeon ou sa chute absurde en patins à roulettes. On peut noter la présence au générique de Marilyn Monroe toutefois sympathique. Mais en plus de cela le film bénéficie malheureusement d'une version française dégoûtante. Pour résumer, rigolo quelque fois sans plus.
Sur le thème de l’élixir de jouvence, cette comédie loufoque doit énormément aux incessants numéros d’acteurs que livrent tour à tour Cary Grant et Ginger Rogers, inépuisables du début à la fin et se donnant la réplique sur un rythme effréné. On retient également la prestation de Marilyn Monroe incarnant une secrétaire un brin naïve, mais qui fait à l’occasion admirer sa plastique de rêve. Malgré tout, le film accuse un peu son âge.
13 695 abonnés
12 418 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 17 novembre 2021
Encore une belle rèussite d'Howard Hawks pour un classique typique du genre qu'il serait dommage de manquer tant on rit beaucoup! D'une formidable comèdie de la 20th Century Fox conduisant les personnages de Barnaby (Cary Grant) et Edwina Fulton (Ginger Rogers), avec une sorte de rigueur implacable, aux situations extrêmes les plus insensèes! En vrac : la potion rajeunissante, le plat bidonnant de Grant lors d'un plongeon dans une piscine, le scalp [...] Les variations comiques sont inèpuisables renforcèes par le jeu parfait des acteurs et on se souviendra par exemple d'un Charles Coburn redevenu enfant, arrosant les fesses de Marilyn Monroe, alors à ses dèbuts, avec un siphon! Merci monsieur Hawks, "Monkey Business" est un film complètement ouf qui ne craint pas de faire rire à s'en tenir les côtes! Scène d'intro dètonante (« Un instant Cary . » ) et partition pleine d'entrain! Un vrai plaisir d'antan...
Un film des années 50 ou l'on découvre un couple plutôt étrange : Lui est chimiste et bizarre. Elle est hystérique. Ils ne sortent pas mais préfère rester dans le laboratoire ou ce fameux Barnaby concocte ces formules afin de mettre au jour de nouveau remède. Seulement voilà l'un des singes qui s'échappe va lui même lui réaliser et c'est la stupéfaction. Il rajeunisse de plusieurs années. Cette comédie sympathique possède quelques atouts avec déjà un scénario plutôt original pour l'époque, bien exploité et aussi de très bon acteurs imprégnés dans leur propre rôle. Une petite dose d'humour et quelques petite scène sans pas grand intérêt mais globalement ce film est très bon.