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    Andreï Roublev
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    4,1
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    67 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 mars 2013
    Je vais commettre un sacrilège de cinéphile : malgré toutes ses qualités, en regardant Andreï Roublev, on s'ennuie ferme ! C'est looong...
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2013
    Un chef d’œuvre d'une ampleur inimaginable, dont le sens (et finalement la structure) échappe à son créateur lui même.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 novembre 2009
    Film sans age à l'esthétique superbe dommage que les enchainements approximatifs rendent le film si confus, heureusement sur la fin on revient à quelque chose de plus construit et l'émotion passe mieux.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    141 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2010
    Un grand film, une oeuvre titanesque dans la Russie du XVème siècle où règne une étonnante violence, où le pays semble la proie au chaos et où la religion tient un rôle majeur voire primordial dans la vie des personnes de cette époque. Avec une mise en scène impressionante, comme toujours chez Tarkovski, ce film est impeccable sur le plan technique. Maîtrisé de bout en bout, il m'a n"anmoins semblé un peu trop long. Je ne me suis pas ennuyé du tout mais je trouve que certains passages n'étaient pas follement intéressants, ce qui pour ma part ne fait pas de ce film un chef d'oeuvre car je n'ai pas été transcendé non plus à chaque instant ou presque. Ce film sur une partie de la vie, de l'oeuvre et de la passion de l'art d'Andrei Roublev, moine iconoclaste russe, demeure une fresque ambitieuse et travaillée. Un film remarquable auquel je me réserve encore un visionnage plus tard pour en capter encore plus la richesse dont il fait montre. Ce film m'a rappelé un peu certains films de Bergman, notamment Le Septième Sceau, aussi bien sur la forme que sur le fond, avec sa pointe de noirceur et ses plans semblables à des tableaux. Andrei Roublev est donc loin d'être une déception pour ma part, je ne crierais pas au chef d'oeuvre (du moins pour l'instant) mais ce film demeure splendide et magnifique, tout en étant d'une richese incroyable et nous offrant une technique majestueuse.
    Les calepins du cinéma
    Les calepins du cinéma

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 janvier 2022
    3h25 de souffrances interminables.

    Ce film bénéfice d'une complaisance absolument scandaleuse auprès de la presse et des spectateurs mais jamais je ne céderais, je vais dire tout haut ce que le monde pense tout bas : "Andreï Roublev" est l'une des plus grandes escroqueries cinématographique de notre civilisation. Jamais je n'ai été aussi heureux de voir apparaître le générique de fin.
    Ce film réussit à atteindre une lenteur jamais égalé auparavant, au service d'un récit sans aucun intérêt.

    C'est l'histoire d'un peintre russe du 19ème siècle, essayant de retrouver une foi qu'il a perdu.
    Contentez-vous de cette phrase et épargnez vous le calvaire imposé par le visionnage de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 novembre 2008
    Ce film retrace comme si on y était car on vraiment l’impression de voyager dans le temps lorsqu’on regarde Andrei Roublev, le destin d’un moine peintre d’icônes dans la Russie du XVe siècle. Andrei Roublev vit dans une époque extrêmement violente où la religion exerce énormément de pouvoir sur la population qui n’ont pas d’autres choix que de croire puisque les dogmes religieux sont imposés et que de garder la foi est apparemment le seul moyen de tenir pour le plus grand nombre dans ce monde de brutes. Andreï Roublev est choisi comme collaborateur par le grand maître Théophane le Grec pour peindre les fresques d'une cathédrale. Mais en étant un homme humaniste en avance sur son temps, Andrei Roublev refuse les normes esthétiques de la religion officielle et ne peut se résoudre à présenter une vision effrayante de l’iconographie traditionnelle où Dieu se venge de ses créatures au jour du Jugement dernier. Ainsi comme le pays est tellement livré au mal personnalisé par les Tatars, le frère rebelle du Prince qui s’est aussi allié avec eux par esprit de vengeance, le moine Andrei Roublev ne croit plus aux hommes et perd la foi après le meurtre accidentel d’un homme. Alors bouleversé, il fait vœu de silence et abandonne la peinture pendant dix ans. Cependant sa rencontre salvatrice avec un jeune fondeur de cloche, au talent hors du commun, va permettre au vieil homme de retrouver le goût de son art et d’exécuter ses futurs chefs d’œuvres …
    Film en noir et blanc, d’une incroyable beauté, sans être une biographie exacte du peintre, ce long métrage de 2h30 est construit en huit tableaux qui évoquent tout les aspects de la figure de ce moine, sa création artistique et la Russie au moment de l’invasion tatare. (suite sur mon blog)
    ygor parizel
    ygor parizel

    239 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2013
    Une oeuvre magistrale et fascinante. La fin du Moyen-âge dans toute sa folie, beaucoup de thèmes abordés de la religion à l'art. Grosse dose de philosophie comme d'habitude, des images très froides mais d'une rare beauté. Une fois de plus Tarkovski fait du cinéma captivant.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 septembre 2018
    Il y a des long-métrages quasi unanimement considérés comme des chefs-d’œuvre auxquels on n'arrive pourtant pas à accrocher. C'est le cas de "Andreï Roublev" dont je reconnais bien entendu la maîtrise technique, le talent de Tarkovski n'étant évidement pas sujet à débat. Il reste que le film m'a profondément ennuyé, les dialogues interminables sur la notion de foi et de religion m'ont littéralement assommé et la longueur astronomique du film a eu raison de ma patience. J'ai tenu tant bien que mal jusqu'au bout mais je retire finalement très peu de chose du visionnage de "Andreï Roublev" dont très peu de scènes sont parvenues à capter mon intérêt.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    70 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2011
    Il est intéressant de constater à quel point la croyance chez Tarkovski se fait ouverte ; elle exalte l'art, aime la vie, questionne librement l'esprit et les sens, et s'affranchit de tout dogmatisme. C'est par cette même"foi éclairée" (pas tant en Dieu qu'en l'art) que le célèbre iconographe, alter-égo du cinéaste lui-même, tente de faire comprendre sa vision du monde. Si "Andreï Roublev" tient une place si importante dans l’œuvre du réalisateur russe, c'est qu'il porte en lui la quintessence de l'un de ses plus grands thèmes : le rôle de l'artiste dans le monde. Dans une reconstitution monumentale de la Russie obscurantiste et tourmentée du XVème siècle, Tarkovski filme avec sa maîtrise plastique sans égal l'histoire d'un poète faisant son apprentissage du monde et cherchant la foi en son art. L'éveil, la lutte, la résignation, puis l'espoir retrouvé : que ce soit dans la Russie moyenâgeuse ou en URSS (ce qui aura valu au film d'être censuré trois ans), il raconte une histoire intemporelle, celle de l'artiste face à son époque. Chaque plan comporte sa rudesse, sa part d'espérance, ses questionnements. Mais tout se termine par une unique certitude ; ce qui prévaut, c'est la foi inconditionnelle en l'art. Magnifique.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    205 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2011
    Une merveille de Anrei Tarkovski, encore. Quelques années apres "l'Enfance d'Ivan" le cinéaste soviétique signe un nouveau film, encore une fois d'une grande puissance et a la mise en scene extraordinaire. "Andrei Roublev" est le second est dernier film de Tarkovski en noir et blanc (c'est son second long-métrage tout simplement), apres quoi interviendra la partie magistrale de sa filmographie, du grand art ! Ce film est donc considérable comme une sorte de transition... Et c'est une étape tres importante dans la filmographie du réalisateur. Un film tres sincère sur la vie du moine et peintre d'icônes Andrei Roublev, un personnage fort intéressant et dont la vie est racontée avec une force et une beauté incroyable, rappelons-nous a quel point monsieur Tarkovski est croyant ! Une oeuvre saisissante, d'une lenteur envoutante et d'une beauté visuelle impressionnante, une maitrise parfaite et une preuve de talent incroyable. Un film magnifique et intensément fascinant.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 592 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Un chef d'œuvre absolu. Le film de Tarkovski évoque la vie du peintre d'icônes du début du 15ème siècle, son itinéraire physique et spirituel, qui constitue la genèse de ses œuvres ; s'étendant sur 24 ans, il est construit en huit parties, portant chacune sa thématique. Cette construction évoque les polyptyques du moyen âge constitués d'une juxtaposition de panneaux. Chaque partie a son intérêt propre, mais les correspondances entre ces différentes parties se révèlent au fur et à mesure de l'avancement du film, pour lui donner une cohérence globale parfaite.
    C'est un film philosophique, qui comporte quelques propos de cet ordre, mais qui fait surtout ressentir les thèmes abordés. Thèmes fondamentaux s'il en est : le rôle de l'artiste dans une société, la liberté de l'artiste par rapport au pouvoir et aux commanditaires, les différentes formes d’oppression, les fondements de la foi, le rôle de l'église, la coexistence du bien et du mal, la nature de l’humanité...
    C'est aussi un film mystique, sur une terre et sur une âme ; la terre Russe, d'où émerge symboliquement la cloche qui rendra hommage à Dieu ; l'âme Russe, dont le film est imprégné.
    Le film est long (la version diffusée en salle, comme celle disponible en DVD, fait 3 heures 02), ample, posé, majestueux. Son esthétique génère un émerveillement constant, sa richesse est inépuisable, sa symbolique d'une puissance rare, et les moments de poésie semblent touchés par la grâce.
    Tout est parfait, voire magique, comme ce dernier plan de l'épilogue, rappelant celui du prologue, qui dit tout à la fois la beauté du monde et l'éternité du propos.
    Vador Mir
    Vador Mir

    257 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2021
    Absolument fascinant, vertigineux et agrémenté de fulgurances de génie. Tarkovski filme de façon superbe les paysages naturels et les acteurs. ça donne une fresque hypnotisante et profonde. Inimitable.
    Santu2b
    Santu2b

    248 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2015
    Après "L'enfance d'Ivan" qui restait malgré tout très accolé à la gloire de l'URSS, Andreï Tarkovski réalise "Andreï Roublev" qui va marquer sa première grande rupture avec le régime. Malgré son titre, ce second long-métrage n'est en aucun cas une biographie ; la vie et l'œuvre du célèbre peintre du XVe siècle sont occultés (celles-ci n'apparaîtront qu'à la fin du film en couleurs) au profit d'une vaste réflexion sur l'art et la religion. Autant dire que dans cette optique, le film a dû subir les mutilations de la censure soviétique. Brejnev lui-même, quitta la salle lors d'une projection spéciale. Si l'intelligence du propos, la beauté des dialogues ainsi que ces cadrages millimétrés s'avèrent indéniables, le principal défaut de l'œuvre de Tarkovski restera sans doute sa longueur ainsi que son côté écrasant. Trois heures font certainement trop, d'autant que la lenteur conséquente de l'intrigue rend les scènes d'une intensité inégale.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 janvier 2024
    Le chemin de foi éprouvant d’un moine peintre d’icônes dans la Russie médiévale crasseuse. Une fresque spirituelle visuellement sublime et souvent fascinante, mais également très très austère, qui questionne sur l’art et la foi comme seules issues à la barbarie.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 542 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juin 2024
    À la façon des vies de saints médiévales, par épisodes, Andreï Roublev raconte la vie de cette illustre moine et iconographe russe du XVe siècle. Andreï Roublev est un film très sombre, traversé par une inquiétude d'ordre artistique, spirituel et existentiel. C'est un commentaire sur la place de l'artiste dans un monde brutal - celui du peintre comme celui du cinéaste - où la religion et l'art sont perpétuellement contestés par des forces barbares, perpétuellement menacés par l'avilissement ou la destruction. Tarkovsky établit une équivalence entre la foi et la création artistique, acte d'inspiration divine donc vital et dont l'ambition se doit d'être profondément humaniste et transcendante en dépit de l'état du monde. La conclusion concrétise ainsi la possibilité du beau malgré les terribles épreuves traversées par l'artiste. C'est une très belle vision, qui résonne dans toute la filmographie de Tarkovsky. Bien que je trouve Andreï Roublev trop théorique pour émouvoir parfaitement, cela reste à mon sens un très grand film, aussi passionnant formellement qu'intellectuellement. Cette façon d'éclipser le personnage principal lors du dernier acte pour mieux le remettre au centre grâce à ses œuvres est aussi une prouesse scénaristique notable.
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