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Michaël
6 abonnés
347 critiques
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3,5
Publiée le 29 avril 2024
Quand j'ai lancé ce film, je m'attendais à voir Keanu Reeves en acteur principal. Mais c'est finalement un peu plus compliqué que ça.
En effet, trois enfants deviennent candidats au titre de nouveau Dalaï-Lama; dont un américain, Jesse Conrad. Le film suit ainsi le petit Jesse dans son apprentissage du bouddhisme en parallèle de l'histoire de Siddhartha, interprété par Keanu Reeves, fondateur du bouddhisme.
Par la force des choses les deux protagonistes ne se croisent jamais mais chacun de son côté fait un excellent boulot. Le petit Jesse est parfaitement crédible, tout comme ses parents Dean (Chris Isaak) et Lisa (Bridget Fonda). Le père, Dean, est d'ailleurs le premier du couple a apporter du crédit à la nouvelle annoncée par le Lama Norbu.
Keanu Reeves est quasi méconnaissable et totalement imprégné par son rôle. De toute façon j'adore cet acteur.
Bref, un bon film permettant de découvrir le bouddhisme, et tout simplement un bon moment de cinéma.
Un tout petit bertolucci. Un jolie film vide où on s'ennuie un peu quand même (surtout vers la fin) et où la photo caricaturale à assez mal vieillie. Reste que j'ai un peu appris sur le Bouddhisme mais point de vue cinématographique à oublier...
Quelques bonnes choses, comme cette initiation au bouddhisme, une photo superbe, une bande son également (on sent la patte de ce brillant réalisateur), mais trop de défauts : d’abord beaucoup trop long, surtout sur la fin, des passages dispensables (la présence de ces gamins et en particulier le petit blond américain, laissant penser que les financements sont américains) rendant le propos quelque peu naïf. De ce fait moyen.
Un chef d'œuvre passionnant tant au niveau de l'histoire qu'à la réalisation, le réalisateur du Dernier Empereur, signe cette fois ci, la vie de buddha, un dieu venue du Népal. Si l'interprétation de keanu Reeves est remarquable, Chris Isaak et Bridget Fonda l'est toute aussi. Les moines du Dalaï Lama recherche à Seattle la réincarnation de ce dieu, qui reprend vie à chaque fois sous des êtres différent, à travers les yeux d'un enfant de notre époque, qui est peut-être l'élu, parmi d'autre candidats. Les images sont sublimes. La musique est envoûtante par Ryuichi Sakamoto. Une fin émouvante et frisonnante. La spiritualité est très forte, qu'on a envie d'avoir cette religion tant qu'elle est saine.
4 474 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 20 juin 2021
A quoi pensait Bernardo Bertolucci en faisant ce film. Personne n'était adapté à son rôle dans ce film et je l'ai loué pour Keanu et Chris et je suis vraiment désolé de l'avoir fait pour commencer Keanu était si maigre que je l'ai pris pour Calista Flockhart. Même si j'aime bien Chris Issak il devrait s'en tenir à la chanson et Keanu n'était pas adapté à son rôle non plus j'étais si confus pour lui que ce n'était pas drôle et Bridget Fonda n'était pas si bonne non plus et elle et Keanu sont par ailleurs de bons acteurs mais pas dans cette dinde. Sans aucun doute à mon avis la pire performance de la carrière de Keanu je dirais que si vous pouvez passer outre l'histoire moderne et regarder spécifiquement la vie de Bouddha et passer outre le mauvais scénario et le mauvais jeu d'acteur alors vous pourriez l'apprécier mais pour moi ce n'est pas le cas...
C'est une blague ?!?... Moi qui croyais que c'était un bon film; quelle déception !!!... Difficile d'imaginer qu'un enfant de 9 ans ayant le Q.I. d'un enfant de 6 ans soit la réincarnation d'un quelconque guide ! (Oui, à 9 ans, ça fait 3 ans qu'on se lave tout seul, qu'on lit soi-même ses livres le soir, qu'on ne pose plus de questions idiotes et bien 6 qu'on sait dire tout simplement "bonjour"...) Bon, c'est vrai que je n'ai vu qu'un tiers du téléfilm, mais à l'impossible, nul n'est tenu...
D'un Bhoutan aux couleurs chaudes à une Seattle toute froide, que sont les liens que Bertolucci veut nous faire voir en des contrastes si peu discrets et des étalonnages presque mal à propos ? Le transfuge italien semble d'abord se placer entre la parodie de choc culturel et un genre de drame œcuménique tout à fait sérieux.
Le tout sera longtemps inélégant, discordant au-delà de l'étrange, et petit sans être humble. Quatre ans après la sortie du film, un garçon de Seattle âgé de quatre ans serait désigné comme la réincarnation d'un lama, comme quoi l'histoire est plausible, cependant l'âme américaine du scénario n'arrive pas à communiquer avec Bertolucci et son goût tardif pour l'Orient. Seattle sonne creux, Bridget Fonda décore et Chris Isaak se fait tout petit, tous deux en position de parents mous qui laissent leur vie sans densité se faire envahir par un soudain élan spirituel ; seul le jeune Alex Wiesendanger est immunisé par son jeune âge à cette production dispersée qui agace.
Et puis il y a Keanu Reeves. Beaucoup plus sérieux que ses collègues interprètes, jouant Siddhartha sur le chemin de devenir Bouddha dans un passé mythique, il fait partie d'une histoire parallèle qui est un tout autre film, plus plein et évocateur. Cet autre film, entrelacé avec le premier, prend étonnamment son temps et en révèle une dimension insoupçonnable compte tenu de la paresse dont il faisait montre initialement.
Little Buddha restera boiteux, bien en peine d'avancer en ligne droite avec le déséquilibre prégnant dont il est pourvu. C'est souvent le propre des coproductions ne connaissant pas plus de frontières physiques que de retenue quand il s'agit d'y aller fort sur le multiculturalisme et le multiconfessionnel. Il le manie d'ailleurs bien, même dans l'excès : le film respire des valeurs spirituelles choyées, qui transparaissent aisément derrière le voile presque transparent du film de divertissement. On s'étonnera surtout de voir un écart si fort entre les points faibles et les points forts, que les coproductions savent normalement plutôt bien combler. Ce n'est pas très bouddhiste d'être ainsi extrême !
Bernardo Bertolucci ennuie dans un film très abscons sur la spiritualité, l'héritage, la transmission etc. Sur tout et n'importe quoi au final, du moment qu'il y ait un lien avec Bouddha et sa philosophie. Le début est accrocheur, et puis le récit glisse vers une opacité narrative décevante. Même les scènes du passé, pourtant réussies, atterrissent presque comme un cheveu sur la soupe de l'histoire contemporaine. On a du mal à saisir où tout ça veut en venir, une sorte de charabia spirituel pas très subtil que les acteurs que l'on apprécie pourtant ne peuvent sauver. Après plus de deux heures, la sensation d'avoir assisté à un beau spectacle tout vide prend le dessus. Dommage.
Chef-d’œuvre de Bernardo Bertolucci, qui retrace la vie de Siddhartha Gautama jusqu’à l’Eveil et l’accession au statut de Bouddha, via la recherche de la réincarnation du Lama Dorje par ses disciples.
Tout d'abord : oui, le film est naïf. Il a été réalisé dans cette intention (visionner les interviews du réalisateur pour plus d'informations) pour ressembler à un conte pour enfants, comme celui qui nous est narré dans le film. Évidemment, on passe plus facilement l'éponge sur la facilité d'un dessin animé que d'un film, et honnêtement j'avoue que sans l'explication d'intention j'aurais taxé le film de "très facile, très naïf", ce qui lui porte malheureusement préjudice dans l'avis général. Mais à part cette histoire candide du petit garçon qui est choisi pour être la supposée réincarnation spirituelle d'un Lama (un maître spirituel bouddhiste) disparu, que j'ai donc moins apprécié, la teneur pédagogique du film est impressionnante. Tout est fait pour aider le spectateur à découvrir une culture qu'il méconnaît, ou maîtrise mal, et lui enseigne sans forcer, au travers du conte ancestral du Prince Siddhartha devenu Bouddha, les traditions de cette religion. Sans jamais être irrespectueux ou apposer de jugement de valeur, le film se veut objectif sur la religion et traite avec un hommage réussi un apprentissage fourni en explications, sans jamais que cela ne soit ennuyeux. Keanu Reeves interprète un Bouddha tout en délicatesse, innocence et pacifisme, et reste un bon choix. Pour l'intrigue du petit garçon le film reste, malgré la révélation d'intention, naïf, mais la découverte respectueuse de la vie de Bouddha et du bouddhisme est très intéressante. Pour apprendre à s'ouvrir aux cultures sans forcer.
Une œuvre d'une très grande beauté visuelle, une plongée dans la philosophie bouddhiste passionnante, d'une poésie infinie, tout en délicatesse et légèreté. La photographie de Bernardo Bertolucci est extraordinaire, très riche (parfois de façon un peu excessive avec quelques filtres trop accentués), l'ampleur du récit est grandiose, épique mais l'ensemble est un peu desservi par un rythme particulièrement lent et une qualité d'interprétation assez monolithique. Superbe.
Un film vraiment léger qui fait plaisir à voir et qui donne le sourire. Cela dit le film est vraiment basique, tout les événements qui se déroulent sont assez prévisibles, et cela manque de magie. Mais j'ai aimé ce film, pour l'enseignement qu'il nous propose sur la philosophie bouddhiste et sur ces croyances. On passe vraiment quelques moments magiques. Après mis à part cela il ne faut pas être trop exigeant.
Un film intéréssant de Bertolucci, pour un exercice qui était au départ très difficile. L'idée est de créer un scénario qui va permettre de raconter en parallèlle l'histoire du Bouddisme. Un récit alternant la vie d' un petit enfant américain réincarnation d'un Lama, et un Biopic sur Buddha. La partie historique est assez réussie , il n'est pas courant en Occident d'aborder ce sujet. La réalisation est belle, les décors sont somptueux, et la récit de la vie de Buddha, fidèle , est bien construit. L'intrigue au sujet de l'enfant et de sa famille est moins intéressante, mais leur arrivée au Népal/Butan , permet de redonner un peu de rythme au film. Tout cela est très inspiré des recherches des Panchen Lama et de l'imbrogio de 1989 . La religion Buddiste est bien décrite. A noter la présence d'acteurs rares : Bridget Fonda que l'on ne reverra plus au cinéma à partir des années 2000, qui pourtant irradiait l'écran, avec un jeu tout en finesse, c'est dommage. De même pour Chris Isaac qui joue très bien ," belle gueule" et que l'on pas revu depuis longtemps, ni même dans la chanson , ce film nous rappelle qu'il fut un grand interprète des années 80 : Blue Hotel , et Very Bad bad things, inoubliable bande- son de "Eyes wide shut".