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Caine78
Un peu daté et souffrant d'une démarche éducative et pédagogique louable mais hasardeuse, « Crime in the Streets » peut heureusement compter sur le talent de Don Siegel et une esthétique réussie pour nous séduire un minimum. Il faut dire que le réalisateur saisit très bien l'atmosphère de ce quartier miteux, parvenant ainsi à donner une vraie dimension à seulement quelques plans de rue, le tout en soignant chaque personnage et en parvenant à créer une vraie tension autour d'un seul événement pourtant assez basique, sans oublier de décrire avec force le profond mal-être de ces jeunes sans le moindre repère ni idéal
spoiler:
(à noter une très belle scène entre Sal Mineo et son père)
, le tout interprété avec force et conviction (bien que John Cassavetes soit beaucoup trop âgé pour le rôle). Signalons enfin un dénouement un (tout) petit moins prévisible qu'imaginé et surtout d'une sobriété exemplaire. Pas un grand cru, mais un reflet intéressant de son époque signé par un cinéaste reconnu : c'est déjà pas mal.
, le tout interprété avec force et conviction (bien que John Cassavetes soit beaucoup trop âgé pour le rôle). Signalons enfin un dénouement un (tout) petit moins prévisible qu'imaginé et surtout d'une sobriété exemplaire. Pas un grand cru, mais un reflet intéressant de son époque signé par un cinéaste reconnu : c'est déjà pas mal.
Ce film sur la délinquance juvénile ne serait pas resté dans les mémoires s’il n’avait pas été réalisé par Don Siegel et interprété par John Cassavetes. La mise en scène dynamique et stylisée rehausse un script moraliste, larmoyant et édifiant. Sur un sujet proche, on pourra tout de même lui préféré le « Graine de violence » de Richard Brooks.
TTNOUGAT
Je pense aussi que le cinéma distribué en salles doit être un des moyens d’éduquer et de responsabiliser les jeunes adolescents, privés de parents responsables ou handicapés. Cela dit, le cinéma doit rester d’abord un spectacle et non un simple exercice démonstratif détaché de la vie réelle. Dans ‘’crimes in the streets’’les artifices sont si nombreux que la crédibilité se perd, le scénario est hautement fantaisiste et les personnages bien trop artificiels. Rien ne passe l’écran et personne ne peut croire une telle histoire. Ce n’est pas un bon Don Siegel mais compte tenu de la mise en scène bien propre s’élaborant dans un seul lieu, de quelques séquences réussies et de la présence d’acteurs connus et appréciés (même si Cassavetes joue plus comme un cinglé que comme un délinquant), il n’y a pas lieu de regretter les 80 minutes passées. La délinquance juvénile étatsunienne des années 50, important problème politique, à été mieux traitée par d’autres grands réalisateurs.
Un film sur les bandes comme hollywood en a fait beaucoup, ambiance très studio, niveau acteurs rien qui saute aux yeux sinon que Cassavetes parait un peu vieux et un peu trop propre sur lui pour le rôle principal. L'histoire reste des plus classique regardable mais moyen.
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