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Votre avis sur La Rage du tigre ?
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Encore une fois l'image est très soigné est les combats sont magnifiques,tout cela au service d'une très belle histoire.On notera au passage certaines scènes reprise par Tarantino dans Kill Bill en hommage aux films de la shaw brother.Qui le mérite largement,car quasiment tout leurs films sont des chefs d'oeuvres.
Grandiose, infatigable, profond, sincère, consciencieux, le film de Chang Cheh est une vraie merveille du septième art. Il dresse le portrait d'un homme d'honneur incarné par David Chiang. Cet homme a tout perdu. Il n'aime plus les plaisirs, il endure la souffrance, il accepte les insultes, il se laisse frapper, il ne se plaint pas. Ce n'est pas Jésus! C'est un homme qui autrefois était un grand guerrier et à un moment de sa vie, il a perdu un combat. Cette défaite l'a tellement blessé dans son orgueil et dans sa fierté qu'il se déteste au point de se couper lui-même un bras. Alors il patiente, il essaye d'apprécier la vie tout en étant humilié chaque jour de sa vie. Il est un homme d'honneur, un homme qui respecte des principes de morale, celles qui lui ont été enseignées. En Chine, on te dit de souffrir encore et encore pour accumuler une rage telle que si un jour cette rage se retrouve mêlée à la haine, la violence de l'homme et sa volonté sont décuplées. C'est ce qui se passe dans ce film, c'est une leçon de vie, celle du masochisme. Tout homme qui ne vit que pour encaisser des coups devient dès lors insensible et impitoyable envers ceux qu'ils considèrent comme ses ennemis. Evidemment, ce film a créé des polémiques lors de sa sortie en salles à cause de cette violence sauvage et sanglante mais également à cause de l'esprit de cet homme qui est devenu invincible. Chaque humain accepte sa part de souffrances mais rares sont les personnes qui tolèrent la souffrance continue et qui sont privées de tous les plaisirs naturels tels que la gourmandise, l'amour charnel ou encore l'amour de soi-même. Ce film est un superbe exemple d'humilité et de sagesse et justement, personne dans le monde contemporain n'atteint une telle sagesse parce que la souffrance est quelque chose d'horrible et lorsqu'elle envahit le corps et l'esprit pendant toute une vie, l'homme devient dès lors intouchable, incorruptible, impitoyable, intolérant, violent, véridique. Et ce n'est pas un dictateur ni un illuminé, c'est quelqu'un d'exceptionnellement bon et gentil avec sa femme et ses amis. Un scénario riche en rebondissements, une analyse psychologique exacte, des combats très bien filmés, une réalisation parfaite, "La rage du tigre" est un chef-d'oeuvre!
J'ai découvert ce film en V.H.S dans les années 80 et à l'époque j'ai dû user la cassette à force de me repasser certaines séquences ! Les combats sont démesurés, violents et ne cherchent pas à être réalistes, et l'histoire de ce guerrier au bras tranché tient la route. Il y a de quoi être nostalgique de ce genre de films...
Le plus virevoltant et vertigineux de la trilogie. Le film retrouve une intensité dramatique semblable au premier volet et les combats au sabre sont bien plus réussis. Par sa réalisation dépouillée mais intense, le film se rapproche également des grands westerns spaghetti. Seul point négatif : la BO, trop omniprésente et ne collant pas réellement au film. La Rage du Tigre reste cependant un chef d'œuvre.
selenie
Un des films cultes de Quentin Tarantino est aussi une production Shaw Brothers qui ravira les fans du genre. Le scénario est basique mais reste assez efficace. Les chorégraphies des scènes d'action laisse un rythme sans aucun répit malgré que certaines scènes soient too much (1 contre mille pas de problème !). Rien d'extraodinaire donc mais un film de sabre au-dessus de la moyenne notamment grâce à un bon mixte entre action et scène plus intimiste.
gimliamideselfes
Vu que j'aime ne pas faire les choses dans l'ordre, après avoir vu le premier opus de la saga du sabreur manchot, je regarde le troisième (et dernier ?), en espérant tout comprendre. Bon je remarque vite fait que c'est plus un reboot qu'autre chose, et qu'il n'y a plus les personnages/acteurs d'origine. Bon ça fait un peu peur de voir ça, parce qu'en général lorsqu'une saga change de personnages pour le dernier volet ça n'augure rien de bon. Mais je reste confiant vu que j'ai pu lire partout que c'était le meilleur de la saga. Alors j'ai un peu plus aimé que le premier, le premier dans lequel j'avais bien aimé l'histoire, mais je l'avais trouvé quelque peu mou durant ces scènes de combat. Ici ça envoie très fort, rapide, dynamique, tout ce qu'il faut pour faire un putain de film. Seulement des combats il y en a peu. Alors je ne veux pas faire mon gros kéké en manque d'action, mais le milieu du film ressemble un peu trop au premier, et ça manque de rebondissements. Alors la psychologie du personnage qui a été tellement vanté, me laisse un peu dubitatif, vu qu'en fait on sait tous qu'à la fin il va prendre son sabre et casser la gueule aux méchants, et qu'on attend que ça. Du coup le voir refuser pendant une heure de prendre les armes, ça fait un peu long. Après c'est pour chipoter puisque le film offre un combat final épique à souhait, dantesque, violent, et surtout avec une mise en scène exemplaire. Après je pense que je préfère les films du genre produit par Tsui Hark (ou réalisé par le bonhomme), enfin plus récent on va dire, car encore plus dynamique et rapides, et des chorégraphies encore plus impressionnantes. Là ça reste relativement "réaliste" niveau combat, on n'a pas des gens qui volent dans les airs ou autre.
Mais il me semble que ce film a été une petite révolution dans le genre, et d'une grande influence, et lorsqu'on voit le gros massacre qu'est le combat final, ça se regarde avec la langue pendue et le souffle coupé.
Mais il me semble que ce film a été une petite révolution dans le genre, et d'une grande influence, et lorsqu'on voit le gros massacre qu'est le combat final, ça se regarde avec la langue pendue et le souffle coupé.
Le gros défaut des films de wu wia pian de la Shaw Brothers, c'est le manque de mesure à tous les niveaux, tant d'un point de vue scénaristique que d'un point de vue post-synchro ou de la caractérisation des personnages. Deux approches du film peuvent être envisagées, le premier degré et le second, j'ai choisi comme angle de réflexion la première possibilité mais j'aurai pu aisément choisir la seconde dès les premières secondes du générique. Ce qu'on peut appeler les faire valoir sont disposés en ligne et attendent un coup de lame pour faire un salto arrière Pas grand chose à dire sur l'histoire plutôt banale qui semble être un prétexte aux scènes de combat, je reprocherai plutôt l'uniformité de chaque personnage (excepté le méchant de l'histoire) qui se partagent les rôles de jeune innocente à sauver, jeune premier courageux et héros torturé. Personnage principal qui, parce que torturé, passe son temps terré dans un coin comme un enfant puni. Les bruitages sont eux toujours surréalistes (une constante dans la saga) et j'ai beau réfléchir je ne comprends pas la plus- value qu'apporte ce genre de gadgets, notamment pour souligner grossièrement le bruit d'un cailloux qu'on jette en l'air. Mais le film n'est pas sans qualités, au contraire, les chorégraphies des combats sont bien meilleurs que dans le second opus, les combats sont plus rythmés et plus fun. Le film est techniquement moins grotesque que "le bras de la vengeance", le montage sauvant quelque peu une certaine crédibilité et la musique apporte vraiment quelque chose au niveau de l'ambiance. Elle est prenante mais malheureusement souvent répétitive, on retrouve les mêmes thèmes trop souvent. Un film prétexte aux envolées d'arts martiaux qui ne vaut véritablement que lors de celles ci, pour un scénario, faudra repasser.
Julien D
A juste titre La rage du tigre est considéré par beaucoup comme étant aux wu xia pian ce que Le bon, la brute et le truand fut aux westerns spaghettis, à savoir la fin d’une trilogie qui signe l’apothéose tant formelle que thématique à son genre (deux sources d’inspiration évidentes pour Quentin Tarantino). Le fatalisme du personnage fait du film une réflexion politico-philosophique telle la Shaw Brothers n’avait pas assez l’habitude de nous livrer sans pour autant délaisser la qualité impressionnante des scènes de combats. Les duels épiques chorégraphiés par Chiang Cheh ont fait de ce film culte une page dans la nouvelle vague hong-kongaise.
Je suis époustouflé d’avoir acheté ce DVD format pochette à la foire chinoise, une version remasterisé aux deux langues, français et mandarin, passant inaperçu certain effet vieilli et désuet dans cette bonne production de 1971. Une belle histoire d’un héros romantique qui se bat pour ses idéaux, mis en échec par plus fort que soi, un puissant chef de clan et d’une obscure société secrète qui ensanglante la Chine d’antan, il y perdra son bras droit et renonce à ses principes pour une vie rangée sans arts martiaux, laissant un goût d’amertume. Les chorégraphies sont grandioses, l’inspiration pour « Kill Bill », d’après la culture de l’opéra chinois, la musique traditionnelle millimétrée pendant les scènes de combat sous tension. Une fin sublime avec ce message poétique, 2 bras pour 3 épées ne suffisait à battre le tigre, l’handicap comme métaphore que puise la force d’un homme, à l’instar de l’autre héros japonais, « Zatoichi », aveugle mais redoutable sabreur vigilant.
Henrico
La sortie récente de films tels que " Tigre et Dragon ", et surtout du " Secret des Poignards Volants ", a fait prendre un irréversible coup de vieux à ces films de Kung-Fu des années 70. S'il était possible pour beaucoup de gens de les apprécier à leur sortie, c'est parce qu'ils correspondaient à notre découverte enthousiaste du monde des arts martiaux. Notre fascination pour ces nouvelles techniques de combats était telle, que l'on se souciait peu de la qualité des supports cinématographiques sur lesquels elles étaient servies. L'engouement des arts martiaux s'est transformé. Les arts martiaux se sont depuis trente ans intégrés à toutes les cultures. Quelques nostalgiques regardent encore ces films aujourd'hui. Mais, objectivement, on ne peut plus y voir un grand intérêt cinématographique. La quasi-totalité des films de Kung Fu de cette époque étaient fabriqués à la chaîne, avec de très petits budgets. Ils devaient avoir une histoire extrêmement minimaliste pour plaire à la masse et laisser libre cours au purement spectaculaire. Très peu de vrais comédiens étaient embauchés, car trop chers. C'était surtout des pratiquants de Wu-Chu. Seuls une dizaine de films (dont les 4 avec Bruce Lee) avaient échappé à ces impératifs. " La Rage du Tigre ", sans être le pire, loin de là, ne fait pas partie de ces perles rares. Seulement deux bons comédiens, (David Chiang surtout, et Lung Ti, pas très bons pratiquants, hélas), des combats pas très bien réglés, et trop souvent avec les mêmes chorégraphies, une histoire avec juste deux ou trois ressorts intéressants. C'est maigre. Et c'est normal qu'il ait eu la rage, le tigre.
Reprenant tout à zéro, Chang Cheh conclut la trilogie en beauté avec cette oeuvre paroxystique et cruelle, à la mise en scène étonnante pour l'époque, s'achevant dans un morceaux de bravoure jouissif et cathartique.
"La rage du tigre", troisième et ultime volet de la trilogie du sabreur manchot est au wu xia pian ce que "Le bon, la brute et le truand" est au western: l'apothéose. Pourtant, le projet était couillu, Chang Cheh réinvente complètement son personnage fétiche, exit donc Jimmy Wang Yu qui s'est frité avec la Shaw Brothers pour des raisons financières et est parti rejoindre la Golden Harvest et bonjour David Chiang, beaucoup plus efféminé. Et pourtant, le risque a payé puisque "La rage du tigre" ou "The new one-armed swordsman" est le meilleur opus de la trilogie et une œuvre culte pour toute une génération en France. Chang Cheh est au sommet de sa mise en scène, livrant une fois encore un western oriental. Cheh martyrise son personnage principal, l'humilie, puis donne une leur d'espoir ou le bonheur du héros est possible mais hélàs la vie s'en est mêlé et le sabreur manchot reprend les armes pour un massacre barbare. Ce traitement du personnage renforce l'impact de la violence finale, rendant les combats jubilatoires. C'est un classique du cinéma à ne pas louper sous aucun prétexte, c'est une leçon pour les apprentis cinéastes.
Troisième volet de la trilogie du sabreur manchot, "La Rage du tigre" n'expose malheureusement pas ce que son titre souligne. Au même titre que ses deux prédécesseurs, ce dernier opus dévoile une histoire simplette avec des affrontements tirés par les cheveux que seuls les fans du genre peuvent encore apprécier aujourd'hui. On y retrouve des dialogues typiques et des effets de mis en scène oubliés qui font le symbole d'un style perdu à la popularité décroissante.
Benjamin A
Toujours entre les mains de la Shaw Brothers, les aventures du sabreur manchot vont être remises à zéro, Chang Cheh proposant avec La Rage du Tigre de reprendre le mythe à ses origines, tant dans l'histoire que les personnages.
Il propose, avec ce dernier opus de la trilogie, une parfaite synthèse de ce que ce genre pouvait offrir, corrigeant quelques défauts que l'on avait entrevu et sublimant encore plus les qualités. Dans cette nouvelle approche, Chang Cheh trouve le parfait équilibre entre psychologie et action, mettant en avant un sabreur qui se verra d'abord trop beau avant d'apprendre, notamment dans le caractère, à devenir un homme en devant mettre son orgueil de côté, tout en connaissant la douleur, le sang et l'humiliation.
Tout en étant parfaitement maîtrisé et mis en scène, on est immergé dans l'oeuvre et surtout au côté de ce personnage, ressentant ce qu'il va subir, sa rage prête à ressortir et la façon dont ça va l'endurcir pour finalement se conclure en apothéose. Chang Cheh parvient à mêler avec habilité cet aspect psychologique avec un indéniable sens du rythme et surtout un vrai savoir-faire, déjà entrevu auparavant, dans les chorégraphies, sublimant chaque combat et n'hésitant pas à les rendre ensanglantés sans tomber dans l'excès malgré une certaine démesure.
La Rage du Tigre combine une vraie puissance visuelle avec un personnage et des enjeux forts, tandis qu'on y décèle aussi une certaine dimension épique où chaque homme révèle une douleur enfouie au plus profond de lui-même, alors que le metteur en scène hongkongais n'hésite pas à lorgner vers le western. On notera aussi une bande-originale variée et collant parfaitement aux images et à l'ambiance, tandis que David Chiang est parfait en sabreur, montrant bien les douleurs et la profondeur de son personnage, alors qu'il est aussi bien épaulé par l'ensemble des comédiens.
Chang Cheh conclu sa trilogie en apothéose et met en scène avec autant de profondeur que de lyrisme et violence la parfaite synthèse de sa vision du wu xia pian, alors que La Rage du Tigre se révèle être un sommet où la vengeance puisera dans l’humiliation et la douleur.
Il propose, avec ce dernier opus de la trilogie, une parfaite synthèse de ce que ce genre pouvait offrir, corrigeant quelques défauts que l'on avait entrevu et sublimant encore plus les qualités. Dans cette nouvelle approche, Chang Cheh trouve le parfait équilibre entre psychologie et action, mettant en avant un sabreur qui se verra d'abord trop beau avant d'apprendre, notamment dans le caractère, à devenir un homme en devant mettre son orgueil de côté, tout en connaissant la douleur, le sang et l'humiliation.
Tout en étant parfaitement maîtrisé et mis en scène, on est immergé dans l'oeuvre et surtout au côté de ce personnage, ressentant ce qu'il va subir, sa rage prête à ressortir et la façon dont ça va l'endurcir pour finalement se conclure en apothéose. Chang Cheh parvient à mêler avec habilité cet aspect psychologique avec un indéniable sens du rythme et surtout un vrai savoir-faire, déjà entrevu auparavant, dans les chorégraphies, sublimant chaque combat et n'hésitant pas à les rendre ensanglantés sans tomber dans l'excès malgré une certaine démesure.
La Rage du Tigre combine une vraie puissance visuelle avec un personnage et des enjeux forts, tandis qu'on y décèle aussi une certaine dimension épique où chaque homme révèle une douleur enfouie au plus profond de lui-même, alors que le metteur en scène hongkongais n'hésite pas à lorgner vers le western. On notera aussi une bande-originale variée et collant parfaitement aux images et à l'ambiance, tandis que David Chiang est parfait en sabreur, montrant bien les douleurs et la profondeur de son personnage, alors qu'il est aussi bien épaulé par l'ensemble des comédiens.
Chang Cheh conclu sa trilogie en apothéose et met en scène avec autant de profondeur que de lyrisme et violence la parfaite synthèse de sa vision du wu xia pian, alors que La Rage du Tigre se révèle être un sommet où la vengeance puisera dans l’humiliation et la douleur.
La Rage Du Tigre offre de très beaux passages d'action bien chorégraphiés mais la ringardise de la musique casse un petit peu l'ambiance du film.
Quant aux dialogues, on ne peut rien leur reprocher car c'est le genre qui les veut si simple.
Ce que j'ai le plus aimé dans ce film est que l'on voit où Tarantino est allé piquer quelques idées pour sa sage culte Kill Bill.
Dans l'ensemble, La Rage Du Tigre est un bon petit film mais je ne pense pas que je pourrais le revoir de si tôt... Et puis la relation entre les deux héros est très ambigue: est-ce de l'amour ou de l'amitié ???
Quant aux dialogues, on ne peut rien leur reprocher car c'est le genre qui les veut si simple.
Ce que j'ai le plus aimé dans ce film est que l'on voit où Tarantino est allé piquer quelques idées pour sa sage culte Kill Bill.
Dans l'ensemble, La Rage Du Tigre est un bon petit film mais je ne pense pas que je pourrais le revoir de si tôt... Et puis la relation entre les deux héros est très ambigue: est-ce de l'amour ou de l'amitié ???
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