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Un visiteur
2,0
Publiée le 22 septembre 2012
Ce film de combat chinois souffre beaucoup de son âge. Les scènes de combat et les effets spéciaux qui ont été rajoutés juste pour faire joli (à l'époque) prennent vraiment un coup de vieux. A part l'acteur principal, les autres n'ont vraiment pas de talent d'acteur. Les symboles et la fin de l'histoire sont heureusement là pour rattraper un peu ce film, mais on s'ennuie jusqu'à ce moment, et ça fait long. Un point positif par rapport aux autres films du genre est l'absence d'"envolées" lors des combats qui du coup les rendent un peu moins irréalistes dans celui-ci, mais ce n'est pas assez pour le rendre bon.
La Rage du tigre garde les éléments de la Shaw Brothers comme toujours, bastons, cela saigne et c'est nerveux. Il y à aussi toujours le décalage culte au niveau des expressions des acteurs, c'est parfois surjouer. Mais c'est à voir car c'est un grand classique en matière d'arts martiaux.
si la réalisation et la violence sont bien au dessus des 2 autres films de la trilogie, le scénario reste le moins bon de la série et l'acteur principal n'a pas le charisme de son prédécesseur. pas mal sans plus.
Troisième volet de la série mythique du maitre Chang Cheh, La Rage du tigre marque un vrai changement par rapport aux 2 premiers, le style devient plus grandiloquent et plus violent à l'image de l'affrontement final sur le pont ou lors de la mort du personnage de Ti Lung. On a aussi beaucoup parlé d'homosexualité entre les 2 héros, il faut bien dire que Chang Cheh avait replacé les rôles masculins comme personnage principal dans un genre habitué aux héroïnes. Enfin j'ai beau préféré les 2 premiers, il n'en reste pas moins un classique du Wu xia pian et du cinéma tout court.
N'étant ni fan ni un tant soit peu connaisseur en matière de film de sabre ou de kung-fu, j'avoue avoir appréhendé la vision de "La Rage du Tigre", les grands objets cultes cinéphiliques ayant une triste tendance à faire naître au mieux une hilarité génante, au pire un ennui tétanisant. Et même si le film porte quelques stigmates d'un temps révolu, même si les évolutions technologiques renvoient certaines scènes dans les cordes du "naif" et du "culturellement codé", "La Rage du Tigre" épate par sa fluidité narrative, son mélange incroyable entre une épure asiatique et un maniérisme flamboyant (qui n'est pas sans rappeler les westerns de Leone), son amertume crépusculaire et des combats qui apportent du sens (et non du sensationnel pour atrophiés du bulbe). Une sorte de "Horde Sauvage" à travers un prisme chinois. Bien entendu, après l'avoir vu, ce film donne envie d'aller gifler Tarantino qui, non seulement, a pondu un navet pour le prix de deux avec son "Kill Bill" mais a surtout allégrement confondu hommage avec pillage. Allez, Quentin, vas ranger ta chambre!
Dans une Chine ensanglantée par les guerres de clans, Lei Li se fait une réputation de justicier en prenant la défense des faibles. Voyant en lui un rival possible, Maître Long organise le vol du trésor du clan du Tigre et lance une rumeur accusant le chevalier. Attaqué par le Tigre et ses hommes, qui le croient coupable, Lei Li les met en déroute. Mais Long, que tous prennent pour un homme sage, surgit et propose à Lei Li un combat loyal, dont l'issue décidera de l'innocence ou non du jeune homme. De plus, le perdant aura le bras droit tranché...Le sabreur manchot apparaît sous le nom de Yang Guo dans The Mythical Crane Hero, roman à épisodes de l'écrivain chinois Jing Yong. D'abord personnage secondaire, cet infirme invulnérable fascine le public par le paradoxe qu'il constitue. Le réalisateur Chang Cheh, qui recherche un héros susceptible de contribuer à une refondation du cinéma d'action, ne tarde pas à s'emparer du personnage. Avec son scénariste Ni Kuang, ils donnent naissance au film " Un seul bras les tua tous " ( 1967 ), premier volet d'une saga à succès qui se poursuit avec " Le Bras de la Vengeance " ( 1968 ), et enfin " La Rage du tigre " ( 1971 ). Chef-d’œuvre du " wu xia pian " - film de sabre chinois, ce troisième opus de la saga " The One-armed Swordsman " débute par l'insolente démonstration épique d'un jeune coq talentueux, avance au grès de l'intériorisation continue de la colère, de la violence du héros déchu et se clôt, en beauté, par le sifflement d'un sabre vengeur, taché par sang des vaincus et éclairé par une sublime lueur crépusculaire. En somme, ce classique du cinéma d'Arts Martiaux Hongkongais est une superbe composition sur la souffrance et la mal de vivre, sublimée par des scènes de combats limpides et réalisées avec maestria. Sanglant, puissant, virtuose.
Excessif aussi bien dans la mise en scène que dans la violence, la Rage du Tigre s'impose comme l'un des plus grands films de kung-fu de tous les temps. Chang Cheh reprend pour la troisième fois le personnage du sabreur manchot mais en reprenant tout à zéro, redéfinissant ainsi l'ensemble de l'histoire avec brio. David Chiang compose ainsi un sabreur bien différent de celui de Jimmy Wang Yu mais tout aussi charismatique. A noter aussi la présence de Ti Lung qui forme avec Chiang un duo (mortel!) très cohérent, révélatrice de l'homosexualité du cinéaste. Le film n'est qu'une montée en puissance jusqu'au final époustouflant, grandiose, joussif où notre héros assouvi avec fureur sa soif de vengeance.
Qui dit film chinois dit : "honneur", "courage", "justice" .. Lei Li, justicier combattant tombe dans un piège de Maître Long et perd un duel contre lui. Suite à ça, il arrête le kung-fu et .. se coupe un bras !! Réussira-t-il à ne pas reprendre les armes ? Excellent
Dans la trilogie du Sabreur Manchot ce dernier opus est peut-être le plus amusant. Pour les fanas de musique de film et les autres, si vous écoutez un tant soit peu attentivement, à partir de la trente-sixième minutes environ, vous reconnaitrez sans peine la musique de James Bond. Oui, oui, James Bond. Quand je vous dis que cet opus est amusant.
Nous restons fascinés par ce chef-d'oeuvre de Chang Cheh. Sa violence graphique au service de cette histoire d'honneur et d'amitiés spoiler: où un chevalier sabreur (David Chiang, habité et moue mutine) s'autocoupe le bras suite à sa perte d'un combat contre un chevalier perfide (le Maître Long interprété par Ku Feng) et calculateur (il utilise un fléau à trois branches truqué, et sourit beaucoup). Il se retire des arts du sabre et devient serveur dans une auberge, mais aussi la risée de tout le monde. Seule la délicieuse Li Ching croit en lui et essai de le faire revenir au sabre malgré un bras en moins. Mais rien n'y fait. Puis arrive un nouveau chevalier (Ti Lung, flamboyant), qui devient son ami, mais qui décide d'affronter Ku Feng pour dénoncer sa perfidie. Mais il perd son combat, et comme il refuse de se mutiler (se couper un bras), il est découpé en deux. David Chiang, fou de rage reprend le sabre et les tue tous (d'ailleurs ce film est le deuxième remake de la même histoire: Un Seul Bras Les Tua Tous de 1967 et Le Bras De La Vengeance de 1968, aux titres évocateurs).
Ce canevas dramatique simple et à prétexte est supporté par des décors de studio très stylisés (pour ne pas dire carton-pâte) mais aussi par une mise en scène à base de beaucoup de travelings et de panoramiques, dont même certains champs contre champs sont traités en traveling. Au total, tout est schématique, avec le héros masochiste, avec le méchant ricanant, avec la bande-son fausse et les sons exagérés (le moindre mouvement de sabre fend l'air ou produit un claquement, le moindre choc donne un bruit de coup de poing sur de la viande), la musique tellement années 60, les combats irréalistes au possible, mais cela produit un film référentiel qui garde son impact et sa puissance.
Claque reçue ce soir après le visionnage de ce film ! Meme si on voit que ce film approche la quarantaine, le jeu des acteurs principaux, la musique, le scénario, n'ont rien à envier à la quasi totalité des films de sabre sortis depuis 20 ans ! Cherchez le, regardez le et gardez le !!!!!