Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Philippe C
101 abonnés
1 058 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 1 août 2008
C'est curieux, je n'avais pas vu ce film à sa sortie, mais j'en gardais un a priori favaorable.... mais sur ARTE je l'ai trouvé mièvre, caricatural et pas toujours bien joué. Même les décors années 50 avec DS 21, 203 Peugeot et autres Panhard rutilantes ne sont pas crédibles. Balasko et les autres font ce qu'ils peuvent. Les communistes de banlieue n'étaient pas aussi naïfs et crédules que le montre le film dans les années 50. DEux angles d'attaques auraient été plus pertients pour ce film : montrer davanatge les choses avec le regard de l'enfant et expliciter les méthodes coercitives du PC dans les villes rouges à l'époque.
1958, année du référendum gaullien et de la venue des Chœurs de l’Armée Rouge à Paris. Vivant en HLM, le petit Léon est ballotté entre une mère communiste et un père gaulliste. Récit en partie autobiographique, le film suit les conflits familiaux entre les parents, l’oncle, et une amie de la famille ; conflits domestiques avivés par la présence des chanteurs russes auxquels s’attache la mère. L’auteur a à l’évidence une tendresse particulière pour ses personnages et leur vie simple, ainsi que pour l’époque de son enfance, et il sait la faire partager. Les dialogues sont souvent drôles, les situations cocasses, le scénario original, l’environnement de Solex, de disques 33 tours et de bus à plateforme touchant. Le communisme devient ici, recul du temps aidant, un folklore sympathique dont la fête de l’humanité est le symbole. Il s’agit donc d’une plongée nostalgique, roborative, et réussie dans un univers populaire des années soixante. Mais si l’enchaînement des scènes est fluide, beaucoup traînent en longueur, à l’instar de celle du dépouillement des votes par exemple. Le rythme est en conséquence trop lent, ce qui distille une pointe d’ennui, et fait trouver le film long alors qu’il a à peine une durée standard. Ceci posé, et si l’on ose l’écrire, dieu que les Chœurs de l’Armée Rouge chantent bien !
"Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents communistes"(1993) raconte la jeunesse du réalisateur Zilbermann. À la fin des années 50,un petit garçon grandit entre un père gaulliste et une mère communiste à l'excès. C'est l'angle de vue de cette dernière qui est uniquement appréhendé. Josiane Balasko oriente le rôle à sa convenance,entre tendresse et impétuosité. Cette comédie douce-amère manque d'une structure narrative,et sonne faux entre les décors cheaps et la vision très réductrice des cellules communistes de l'époque.
Je n'aime pas trop etre sévère avec les films en général, mais tout de meme. Il est écrit comédie. Je ne sais meme pas, si le film m'a arraché un seul sourire, tellement c'est fade et plat. Certains vieux films qui n'ont pas trop bien vieilli, ont tout de meme un charme ou quelque chose. La, pour le coup c'est compliqué.
C'est pour moi un film culte... Plein de tendresse, d'humanité. J'ai la nostalgie d'une époque où les gens s'engageaient, une époque moins cynique avec des enjeux plus limpides qu'aujourd'hui et une vraie cohérence de peuple ! Tout pour moi fait mouche : le jeu impeccable des acteurs, les répliques, la reconstitution et... bien sûr, les choeurs de l'armée russe !!! Il y a une immense affection, compréhension et reconnaissance qui se dégage de cette évocation de vie familiale.
Nul doute que cette cette charmante comédie saura rapidement susciter la sympathie, qui plus est avec un ton aussi tendre que celui adopté ici. Zylbermann n'hésite en effet pas à mettre beaucoup du sien dans ses personnages, et on ne tarde pas à se rendre compte à quel point le réalisateur est nostalgique de l'époque qu'il décrit. Cela dit, dommage qu'il lui manque au final autant de talent, car avouons-le : la mise en scène s'avère d'une grande platitude et manque cruellement d'idées. Pourtant, le rythme ne s'en ressent en définitif qu'assez peu, nous offrant même quelques numéros de chants et de danse particulièrement plaisants. De plus, Josiane Balasko a rarement été aussi touchante qu'ici, mêlant avec un bonheure rare émotion et drôlerie, rendant presque à elle seule le film recommandable. Dommage alors que le personnage de Maurice Bénichou soit aussi caricatural, mais reste que ce parti pris laisse place à quelques scènes fort drôles. Bref, bien qu'un peu pauvre dans sa forme, voila une oeuvre tout de même bien agréable, idéale pour passer une agréable soirée. Sympathique.
J'ai regardé ce film pour son titre… mais bon… si le thème pouvait être sympa… il reste trop politiquement correct malheureusement et ne parvient pas à décoller.
Par moment drôle mais souvent long et ennuyant. J'aime beaucoup Balasko et même si elle joue très bien dans ce film, l'histoire ne m'a pas intéressé... EN DEUX MOTS : ........... Dommage, mais on ri peu et l'histoire d'amour ne prend pas ! Peu mieux faire !!
Ce film exploite remarquablement le filon de la nostalgie en décrivant la France des années 50 au sein d'une famille communiste, sans manichéisme. Une bonne comédie historico-familiale !
Un chronique sympathique et attachante mais trop caricaturale sur l’idéal communiste d’une mère de famille à la fin des années 50, interprétée par l’excellente Josiane Balasko.
Voilà un film qu'on n'oubliera pas de sitôt suite à son titre très long. C'est une petite comédie pas spécialement marrante assez longue et plate, qui elle s'oublie vite.... mais pas le titre hein. ----Septembre 2023----
Une chronique assez sympathique visiblement autobiographique et chargée de souvenir de cette France qui s’apprête à rentrer dans la cinquième république. Josiane Balasko fait merveille dans le rôle de mère de famille, ancienne déportée et communiste convaincue voyant dans l’armée rouge ses libérateurs. Alors oui on tombe par moment dans la caricature et le côté « c’était mieux avant des œuvres nostalgiques » mais cela reste sympathique à suivre.