Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Julien D
1 195 abonnés
3 461 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 20 août 2012
Traiter son un ton léger le sujet des conséquences des choix politiques sur l’équilibre familial ne pouvait être qu’un pari délicat, c’est donc pour un scénario autobiographique qu’opte Jean-Jacques Zilbermann. Le film qu’il réalise a pour avantage de nous présenter une reconstitution emplie de nostalgie du Paris des années 50. Le couple formé par Josiane Balasko et Maurice Benichou dégage une profonde tendresse malgré leurs divergences, mais, comme la plupart des personnages, ils sont terriblement stéréotypés. Si cette petite comédie familiale mérite le coup d’œil, c’est davantage pour ses scènes musicales que pour son scénario convenu et dénué de pertinence.
Bonne comédie familiale mais sans plus, l'histoire, celle d'un patron qui se convertit au communisme, est drôle et original, surtout la stratégie déployée par sa femme pour y parvenir. Pour autant, c'est un peu mou et pas toujours passionnant (les chants du choeur de l'Armée Rouge par exemple).
Le type même du film proposé à bas prix sur les plate-formes de VOD .1 semaine en salles, vides dès le 2éme jour . Bien joué, une certaine tendresse pour les personnages, mais sans le moindre intérêt, surtout en 2012 . Etant de la génération du réalisateur j' ai bien connu pourtant ces militants à la foi du charbonnier, croyant vraiment aux lendemains qui chantent , mais ça ne suffit pas pour faire un film passionnant . A noter une exceptionnelle laideur des images . Pour terminer je rappelle qu' il faut toujours avoir en-tête que c' est en principe une comédie ... 1,5 étoile pour les acteurs, en particulier Josiane Balasko .
Le film de Jean-Jacques Zilberman restitue moins le visage politique de la France de 1958 que l'atmosphère qui règne alors dans un quartier populaire parisien qui vit à l'heure du référendum gaulliste de la Cinquième République et que la fièvre communiste enveloppe tout entier. Porté par des souvenirs personnels, le regard du cinéaste se veut volontiers nostalgique, bienveillant et amusé à propos des mentalités et moeurs ouvrières, enjolivées pour l'occasion et dénuées de réalisme, si ce n'est dans la reconstitution des décors. Dans la famille d'Irène c'est la tendre guerre entre Josiane Balasko et son époux, lequel supporte mal le militantisme de sa femme, aussi généreuse que sincère dans son combat quotidien contre le "fascisme" gaulliste. Au demeurant, l'anecdotisme du réalisateur et la dimension plutôt sommaire des portraits occasionnent pas mal de longueurs, en dépit d'un humour omniprésent et du caractère onirique de quelques scènes qui vise à transcender la folle espérance que génère le modèle soviétique. Le film, lui, n'est pas dans le parti-pris politique.
J'ai trouvé cette comedie impeccablement interprété , familiale , généreuse , et colorée , et heureusement qu'il y avait les soviets pour liberer les déportés pouah c'est pas les français qui auraioent fait ça ils sont tellement laches et sont des adorateurs du mon de arabe , Benichou est excellent