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    La Servante
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    Thomas P
    Thomas P

    35 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2012
    La méconnaissance des mœurs coréennes des années 1960 explique-t-elle le manque d’émotion véhiculé par les acteurs ? La Servante nous plonge pourtant dans un huit-clos intéressant, avec une tension progressivement haletante sur un arrière gout d’Hitchcock. Pluie, orage, poison, couteaux et musique stridente s’accumulent pour parvenir à cet effet d’épouvante. Il faut saluer le travail de restauration du film même si ce dernier parait désuet. Dommage que le manque de réalisme vient gâcher un film au départ prometteur.
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 août 2012
    de temps en temps, les cinélâtres s'auto-envoutent, en raison d'une légende qui s'auto-perpétue, une bobine ou deux égarées, retrouvées, restaurées par tonton Martin... Ici, on se trouve devant un cas typique de ce genre de masochisme bien inutile. Très mauvais film qui peut éventuellement passer si seulement on l'aborde comme un cas d'école de série z involontaire, ce qui peut avoir son charme, certes, mais pitié, pourquoi (s')infliger ça ? la musique... aïe nos oreilles... enfin... tout est agression gratuite et permanente de ce qui peut encore nous rester d'esprit, de goût... couronnée d'une pauvre leçon de morale finale appuyée et risible qui parachève le tout...
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 249 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2012
    Le seul intérêt d'avoir exhumé ce film des archives coréennes du cinéma, c'est de nous montrer le chemin qui a été parcouru en 40 ans. Partant d'une pâle copie de film hitchkockien, avec des comédiens encore très proches du théâtre asiatique, jeux de sourcils et grands gestes compris, avec des dialogues mélodramatiques et des rebondissements de roman-feuilleton, on aboutit à un pensum moraliste (ah le clin d'oeil du héros en conclusion!). Le traitement cinématographique et notamment les mouvements de caméra dans un quasi huis-clos étouffant, devait faire preuve de modernité à l'époque. La musique omniprésente nous paraît aujourd'hui vieillie et indigente. La comparaison avec le cinéma français des années 60 n'est peut-être toutefois pas à l'avantage de notre production nationale. Nous avons aussi notre lot de navets en noir et blanc
    qui sont encore considérés comme des chefs d'œuvre!
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    63 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2012
    Certains éléments ont vieilli : le jeu très posé des comédiens, la musique stridente à chaque moment de tension (et il y en a beaucoup), la tirade moralisatrice qui conclut le film. Cela peut expliquer les rires gras, totalement déplacés, de certains spectateurs pendant la projection. Pourtant, cette "Servante" reste passionnante à bien des égards. Kim Ki-young est un réalisateur de grand talent, inventif et précis, qui sait utiliser avec beaucoup d’efficacité toutes les ressources d’un espace réduit : caméra dans le placard de la cuisine, traveling entre la chambre de la servante et la pièce du piano, etc. Avec lui, l’escalier central de la maison devient un champ de mines qui sépare deux mondes en guerre ; les portes deviennent des frontières qu’on ne franchit qu’à ses risques et périls. Car ce qui frappe aussi, c’est la cruauté incroyable des rapports entre les personnages. Depuis le début, avec ce renvoi de l’amoureuse éconduite qui aboutira à sa mort, jusqu’aux corps-à-corps terribles du final. Personne n’y échappe, et surtout pas les enfants, qui sont loin d’être des petits anges : sadiques entre eux, odieux avec la servante… Celle-ci, qui apparaît tardivement dans le film et, semble-t-il, presque par hasard, est d’abord une victime de la violence de cet univers. Mais une victime qui va se rebeller pour réclamer sa part d’amour et sa place au soleil dans la société. Quand on la lui refusera, l’escalade se révèlera meurtrière. Oscillant entre la naïveté, la fragilité et une sombre détermination ouvrant sur des abîmes de violence, le jeu de la superbe Lee Eun-shim annonce celui de beaucoup d’autres héroïnes effrayantes du cinéma asiatique. Il est le centre de gravité (bien plus que le falot personnage du prof de musique) d’un film scandaleux à sa sortie, fondateur dans l’histoire du cinéma coréen et qui garde encore aujourd’hui un pouvoir de séduction et de corrosion incontestable. Merci à ceux qui ont rendu possible sa préservation, sa restauration et sa distribution !
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2012
    Audacieuse par son style oppressant et son ton libre, entre classicisme et modernité, et d'une noirceur surprenante,
    cette rareté coréenne s'impose comme une redécouverte majeure du cinéma des années 60.
    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2012
    Film culte du cinéma coréen mais aussi grand rescapé des ravages du temps, "La Servante" est un conte cruel où s'immisce au fur et à mesure la douleur, la violence, le sexe et le masochisme. L'histoire est osée pour l'époque et choque encore aujourd'hui par ses nombreux rebondissements et la manière dont les deux femmes (celle légitime et la maîtresse) réagissent par rapport à leur amour pour l'homme. Kim Ki-Young reflète à travers cette cruauté la névrose de la société coréenne aux pulsions autodestructrices et émet un constat amer que le protagoniste lui-même affirme aux spectateurs : l'homme cédera toujours à ses pulsions et aucun n'est différent. Malheureusement pour le film, la manière dont il est monté et le jeu des acteurs ont pris un sacré coup de vieux qui prête parfois plus au rire malgré le climat oppressant que s'efforce de créer le réalisateur. Et la psychologie des personnages nous est obscure, nous empêchant de tout comprendre et de rentrer pleinement dans le film. La forme ne rejoint pas ici la force du fond et malgré toutes ces qualités, "La Servante"est un film qui n'est pas fait pour vieillir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 juin 2014
    Je m'attendais à une critique de la société du genre, une sorte de revanche de la femme sur l'homme. C'est-à peu près cela mais à quelques détails près. Premièrement, la servante est représentée comme une sauvage qui a soif d'assouvir son appétit sexuel, et l'homme, le pauvre, est faible et ne peut rien faire contre ceci. C'est du n'importe quoi, car la femme est réduite à ceci. Ensuite, la mère a le rôle de la méchante qui veut tuer à tout prix, mais heureusement que le mari est là pour la remettre en droit chemin. Du vrai n'importe quoi. Au niveau technique, le film s'en sort plutôt bien, avec quelques scènes qui prennent aux tripes, des morceaux correctes, des acteurs très convaincants. Il a permis au cinéma sud-coréen de se développer, et vu son niveau maintenant, il y a de quoi être fier. En conclusion, je dirai que ce film est trop sexiste et moralisateur pour être classifier de chef-d'oeuvre. Dommage.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juillet 2012
    Il y avait de quoi faire un bon film avec une réalisation inspirée. Une idée de départ osée et une ambiance très noire mais malheureusement tout est excessif dans ce film. D'abord les personnages qui sont vraiment peu crédibles ensuite les acteurs qui en font des tonnes. À un moment donné je n'y crois plus à cette histoire tant c'est exagéré, la dernières scènes n'ont parlons pas est ridicule.
    totoro35
    totoro35

    102 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2012
    Un film peu connu dans nos contrées et qui a prit un petit coup de vieux mais qui a son importance dans le cinéma sud-coréens, fable morale tout autant que lutte des classes sous forme de drame psychologique noir et intense, à la mise en scène baroque et formellement aboutie.
    Plume231
    Plume231

    3 884 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 avril 2012
    Techniquement, ce film sud-coréen réserve quelques bonne surprises en particulier ses étonnants fondus au noir très rapides qui donnent de l'énergie à l'ensemble dans sa première partie. Mais quand l'histoire commence vraiment à donner lieu à un huis-clos, et même si on part du principe qu'on est dans l'imagination de quelqu'un, on peut trouver l'ensemble too much dans les rebondissements. Mais surtout ce qui ne passe pas, c'est la morale puritaine à deux balles qu'on lance au spectateur à la toute fin. L'interprétation est inégale, à l'exception d'Eun-shim Lee (dont d'après IMDB c'est le seul film où elle joue, étonnant !!!) d'un réel talent et d'une présence troublance dans le rôle-titre. Dans l'ensemble, déçu par ce film dont j'attendais beaucoup.
    zinjero
    zinjero

    20 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 janvier 2012
    Film coréen « La Servante » déroule un scénario poussif pour accoucher d'une morale à deux balles. Entre temps, on aura vu un quasi "huis-clos" où d'ailleurs, les portes jouent un grand rôle. On ne peut pas en dire autant des acteurs, très médiocres, à l'exception de Eun-shim Lee – la fameuse servante – intéressante avec son visage expressif et sa démarche féline. Mais c'est bien maigre pour s'enthousiasmer.
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