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Noël.pascal Vercruysse
19 critiques
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4,0
Publiée le 3 septembre 2024
Un drame puissant avec des acteurs formidable Michèle Pfeiffer en tête, le film posé les bonnes questions quand à la disparition et la réapparition d'un enfant de 3 ans lors de son enlèvement et retrouvé 10 ans plus tard
Un chef-d’œuvre exceptionnel. L’incarnation même de ce qu’est le film dramatique. Ce film fait voir tout d’un déchirement, et du malaise même dans l’obtention de l’objet de désir. À travers la perte de l’enfant et la coïncidence inespérée de son retour, le film traite avec une immense finesse d’un sujet de fond extraordinaire. Le nœud même de l’intrigue réside non pas dans Sam/Ben, l’enfant perdu, mais dans l’enfant oublié : Vincent. En dressant d’une telle justesse un trait d’union entre passé et présent, ce film s’impose sur des thèmes bouleversants, toujours magnifiquement traités, tels que la fuite du temps ou la recherche de compréhension et d’amour. La performance des acteurs est honorable. La forme, quant à elle, est parfaitement louable dans la mesure où la réalisation est extrêmement rigoureuse et les mots cachent toujours un sens latent, une image allégorique qui ne manque d’émouvoir. Essentiellement un film parfait, le meilleur drame qu’il m’ait été donné de voir, et qui ne peut que faire pleurer à chaudes larmes… L’immense coup de cœur qui sans hésitation, va bien au-delà de la simple note de 10/10
Cette adaptation du roman éponyme de Jacquelyn Mitchard, réalisée par Ulu Grosbard et sorti en 1999, n'est pas mal du tout. Je dois d'ailleurs avouer que je ne m'attendais pas vraiment à ce genre de film. Effectivement, n'ayant pas vu la bande-annonce et n'ayant fait qu’effleurer le synopsis, je m'attendais à du thriller bien plus mystérieux. Néanmoins, je n'ai pas été très déçu car le sujet du film est tout aussi captivant. Nous suivons en effet ici l'histoire d'une mère de famille qui a perdue Ben, son enfant de trois ans et qui le retrouve neuf ans plus tard. Le film s'intéresse donc plus profondément aux blessures du garçon mais surtout à "l'après enlèvement", Ben ayant alors vécu une vie tout à fait normal mais dans une autre famille. Quelle famille considère t-il alors comme étant la "vraie" ? Sa famille biologique ou celle qui l'a élevé ? Ces questions sont pertinentes mais le problème du film, c'est qu'il y répond de manière très facile. Déjà que le scénario est très capillotracté (enfin, je veux dire, elle retombe vraiment sur son fils complètement par hasard, c'est un peu dur à avaler) et le film ne fait pas non plus vraiment d’efforts pour élever son sujet. C'est-à-dire que l'on reste dans le film presque familial somme toute banal avec une fin très mièvre qui, quant à elle, déçoit de par les raccourcis narratifs qu'elle prend. Et c'est bien dommage car le film n'était pourtant pas si prévisible mais il fini par utiliser tous les poncifs du gentil film familial américain dont il s'amusait pourtant à en détourner les codes au début avec cette petite famille clichée de banlieue qui vole en éclat en moins d'une minute. Mais ces clichés finissent malheureusement par rattraper la réalité du film pour remettre cette petite famille parfaite dans son cadre photo tout aussi lisse et propret. Concernant les acteurs, on retrouve Treat Williams normalement habitué aux films d'action bien bourrins (les suites de "The Substitute", "Un Cri dans l'océan" etc.) et la star des années 90, Michelle Pfeiffer qui jouent bien. "Aussi profond que l'océan" porte donc assez mal son titre car malgré un sujet intéressant, le film n'est que trop peu profond pour en être marquant.
Un film magnifique et d'une humanité intense. Je ne comprends pas pourquoi, il n'a que 3 étoiles. Je précise que j'ai horreur des films mièvres et mélodramatiques mais celui ci touche au sublime, à voir impérativement !
Le contexte du film a beaucoup vieilli et la façon de l'exploiter aussi mais le sujet de la maman qui perd son fils puis le retrouve avec un caractère d'ado est toujours aussi touchant. Ainsi que le bouleversement au sain de la famille que cela peut entraîner 3,2/5
Adapté d’un roman à succès, sur une histoire intéressante à la base, le scénario est mal fagoté et les personnages caricaturaux. La reconnaissance de l’enfant par l’empreinte digitale prise à l’école en maternelle (!) aurait très bien pu se faire normalement par ADN. Aux USA, les droits de l’enfant ne sont-ils pas respectés ? On ne demande pas à l’enfant ce qu’il souhaite ? Droits de visite et d'hébergement partagés, ça n’existe pas non plus ? Bien sûr, avec tout ça le film disparaît, ce qui montre l’irréalisme du scénario, un mélo tout juste bon pour faire pleurer dans les chaumières.
Film de 1999 mélodrame assez classique américain, on ressent que le film a pris de l'âge mais pas dans le fond. Sur un sujet relativement beaucoup traité il n'y a pas trop d'excès mais au contraire un cheminement intelligent et sensible.
Un mélodrame familial victime d'un enlèvement mettant à rude épreuve un couple. Avec ce portrait de mère désœuvrée, la belle M. Pfeiffer explore un registre plus émotionnel, épaulée par W. Goldberg. Mais le trait est appuyé et le récit glisse un peu trop vers le sentimentalisme.
Ce film n'a rien d'incroyable en soit mais l'histoire est assez touchante. La chose qui m'a le plus surprise, c'est qu'il fait plus milieu des années 90 que fin des années 90. Il a d'ailleurs un petit côté téléfilm mais aussi paradoxal que ça puisse paraître, les acteurs sont bons dans l'ensemble. Mention spéciale à Ryan Mirrmann. La fin n'est pas très surprenante et il n' y a rien d'incroyable mais ça se laisse regarder honnêtement. Ni bon, ni mauvais. 10/20.
Un joli film sur la disparition d'un enfant et les conséquences sur la famille. Michelle Pfeiffer incarne la mère qui culpabilise et Treat Williams est un père qui essaie par tous les moyens de continuer a vivre. La réapparition de l'enfant 9 ans plus tard va bouleverser la vie familiale. C'est bien mis en scène et ça n'a pas trop mal vieilli. Michelle Pfeiffer est très juste.
"Aussi profond que l’océan" a la bonne idée de balayer très vite l’enquête et les doutes quant à l’identité de l’enfant pour s’intéresser davantage à sa reconstruction et s’interroger sur ce qui constitue les liens familiaux. Ce n’est pas un film des plus subtils mais il est suffisamment bien interprété pour être émouvant.
Un film bien plus profond qu'il n'y paraît au premier abord. L'amour d'un parent est-il égoïste au point de rendre aveugle sur le bonheur de leur enfant ?
Il faut bien admettre que le point de départ de ce mélodrame est légèrement capillotracté. Une famille voit son enfant de 3 ans enlevé sans raison. 9 ans plus tard, alors qu’ils se sont reconstruits, ils le retrouvent totalement par hasard, heureux et intégré dans un nouveau foyer. Comment tout ceci va-t-il se remettre en place ? Mais une fois que l’on a assimilé le pitch, « The Deep End of the Ocean » est plutôt intéressant. Si la mise en scène est anecdotique, à deux doigts du téléfilm, le scénario est bien écrit, évoquant progressivement les diverses phases par lesquelles vont passer la famille de protagonistes. Il pose nombre de questions intéressantes sur le deuil, la parentalité ou l’éducation. Si bien que c’est évidemment le genre de film que l’on apprécie davantage en étant soi-même parent… Par ailleurs, Michelle Pfeiffer porte le film avec une certaine intensité, en mère de famille passant par une série d’étapes de deuil… pour revenir en arrière. Le personnage de Treat Williams étant plus en retrait.