Derniers Avis : Aussi profond que l'océan - Page 5

J'ai beaucoup aimé ce film qui tient la route à la fois au niveau de l'histoire mais aussi au niveau de l'interprétation. Michelle Pfeiffer est vraiment géniale et pleine d'émotion.

Avec son role mémorable de femme fatale dans "Scarface" encré à jamais dans nos mémoires, il est assez frustrant de revoir Michelle Pfeiffer interpréter une mère au foyer, même si elle s'en accommode plutôt bien. Reste que sa réaction lorsqu'elle s’aperçoit que son fils a disparu est incompréhensible (aucune émotion alors que n’importe qui aurait des sueurs froides, paniquerait, hurlerait). Paradoxalement elle ne parvient pas à faire son deuil jusqu’au jour où, 9 ans plus tard, elle se retrouve nez à nez avec lui (oui, il habitait 2 rues plus loin). Le dénouement est un brin tiré par les cheveux, mais on laissera les quelques incohérences de coté, ce qu’on retient du film est indiscutablement son coté touchant et son message profondément humain.

"The Deep End of the Ocean" (USA, 1998) d'Ulu Grosbard est plus l'expression d'une thèse qu'un véritable film. Le réalisateur part de la difficile question : Et si un jour vous perdiez votre enfant et que neuf années plus tard vous le retrouviez ? De cette interrogation, Grosbard patine pour démontrer toute l'aporie évidente de la solution. Soutenu, tant bien que mal, par une musique classique, dans le plus mauvais sens du terme, l'histoire ne manque jamais une occasion de vouloir nous émouvoir. Le cinéaste d'origine belge a ommis cependant que le spectateur n'est pas un demeuré. D'autant plus, le film souffre cruellement d'un manque d'évolution. Le tout se divise en trois parties simples et pourtant efficaces à traiter : l'exposition, la perte de l'enfant, les retrouvailles difficiles. Or le tout est beaucoup trop étalé, tant bien que le choix du long-métrage s'avère, au fil du film, de plus en plus inexpliquable. "The Deep End of the Ocean" se serait résumé à un court-métrage, la chronique d'un fait divers qui peut arriver à n'importe qui. Mais n'importe qui n'est pas Michelle Pfeiffer. Car malgrè les vaines tentatives de vouloir banaliser son aventure, afin de renforcer sa proximité, le film reste distant et ce à cause de longueurs incessantes et d'une distribution trop hollywoodienne ( Michelle Pfeiffer est à l'aise mais son compagnon Treat Williams semble sortir tout droit d'une série mielleuse ). En conclusion, "The Deep End of the Ocean" est un téléfilm qui se taille une toile, le genre de métrage trop long pour lui-même et qui se décrébilise de trop d'orgueuil.

Un film que j'ai trouvé plutôt joli. Malgré un début qui tardait à se finir, et la seconde partie du film à se lancer, j'ai trouvé le film réussi, touchant, original.
On se demande si le fait de reprendre Ben/Sam est la chose la plus logique en soit ou la plus pure injustice pour le père adoptif de l'enfant, on se demande si ils vont pouvoir reprendre une vie normale, d'un certain côté on ressent le désarroi de la mère et de cette famille, qui malgré le fait de retrouver son enfant a bien du mal à recommencer là où tout s'était arrêté.
Joliement traité, je note la jolie prestation également de
Michelle Pfeiffer et Jonathan Jackson.

Pour un mélo, genre dont je ne suis pas vraiment friand, il faut avouer que ce film se laisse bien regarder.

Film vraiment émouvant, à voir absolument.

ce film est vraiment touchant. D'autant plus que les acteurs y jouent comme des chefs.Histoire réaliste qui fait réflechir: comment réagirait-on si cela nous arrivais?Simple petit point décevant de ce film, c'est qu'elle ne se termine pas comme on pourrait l'esperer et s'y attendre. Mais je conseil quand meme de le voir